|
Aylin est une petite chatte de 7 ans, qui errait dans les rues au Portugal. Elle était nourrie occasionnellement par un grand-père depuis plusieurs années.
Sylvie, la petite-fille du grand-père en question, connaît bien Aylin, car elle retourne au Portugal tous les ans.
« Mais cette année, en arrivant, c’est une vision d’horreur qu’elle découvre : une pauvre petite misère, cachectique, au poil terne et hérissé, et dont la bouche laisse échapper un flux abondant de salive et de pus. »
Sylvie l’emmène immédiatement dans la seule clinique vétérinaire alentour, située à une soixantaine de kilomètres de la maison du grand-père.
Mais Aylin en ressortira à peine mieux.
Alors Sylvie, qui doit rentrer en France, cherche en urgence une association pour la prendre en charge et une famille d’accueil en région parisienne, faute de quoi il n’y aura pas d’autre option que l’euthanasie pour la pauvre Aylin.
L’association Soyons Positifs accepte tout de suite de la prendre en charge.
Et c’est ainsi que le 26 août dernier, Aylin arrive chez le vétérinaire à Paris.
Jamais les vétérinaires n’ont vu un chat dans un tel état…
|
|
Aylin est FIV+, et les vétérinaires pensent que le FIV est déclaré…
Elle a également une calicivirose sévère : la langue n’est en fait qu’un énorme ulcère ; la gueule est pleine d’ulcérations, avec des ulcérations sur les ulcérations ; l’intérieur gauche de la bouche a d’énormes excroissances de peau liées à l’inflammation sévère causée par le calicivirus.
Elle souffre, en outre, d’une « anémie hémolytique à médiation immune (AHMI), avec une hémoglobine à 4,3 et des hématocrites à 14. »
Un traitement de choc est alors mis en place : extraction dentaire complète, injections d’interféron dans la gueule pour le calicivirus, injections d’interféron en sous-cutané pour le FIV, cortisone à haute dose pour l’AHMI, sémintra pour sa protéinurie et, bien sûr, antibiotiques et anti-inflammatoires au long cours.
Elle restera hospitalisée un mois.
Mais malheureusement, ce n’est pas fini pour la pauvre Aylin !
« Alors que nous la pensions miraculeusement sortie d’affaire après ces lourds traitements, le 28 décembre dernier Marie-Hélène, sa famille d’accueil, a noté une petite boule, à peine perceptible, sur la joue d’Aylin, à la hauteur des excroissances de chair qu’elle a dans la gueule – une petite boule qu’elle n’avait pas sentie le matin… ».
C’est le 6 janvier que les résultats de la biopsie tombent : carcinome épidermoïde. Une tumeur maligne extrêmement agressive, qui se développe rapidement au niveau de sa joue.
Le 8 janvier, Aylin, dont la tumeur a enflé de jour en jour depuis ce fatidique 28 décembre et lui prend maintenant toute la joue gauche, est hospitalisée dans une clinique spécialisée, qui dispose d’un centre anti-cancéreux de pointe.
Aylin peut être sauvée.
Mais pour cela, elle doit subir une lourde opération avec 10 jours de soins post-opératoires, suivis de 5 semaines de radiothérapie.
« Sans doute pour la première fois de sa vie, Aylin, dont le combat pour survivre épate tous les vétérinaires, est traitée avec tout le respect que l’on doit à toute vie. »
Donnons à Aylin une chance de vivre !
|
AnimauxAylin peut voir enfin l'avenir ! Merci !
