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Nous avons reçu l’appel à l’aide de Marie de l’association Sans Croquettes Fixes.
« Notre association est en grande difficulté. Nous devons trop d’argent à nos vétérinaires. »
Leur compte bancaire est dans le rouge avec un important découvert, et cette situation ne peut plus durer.
Comment imaginer un instant que tout s’arrête ? Comment imaginer que cette vaillante association de la région lyonnaise mettre la clé sous la porte ?
Nous devons à tout prix les soutenir.
Les membres de Sans Croquettes Fixes sont des personnes très investies. Ils travaillent à temps plein et « nous dédions tout notre temps personnel, soirs et week-ends, à l’association. »
L’association Sans Croquettes Fixes a deux vocations. Elle vient en aide aux animaux abandonnés, maltraités et livrés à eux-mêmes pour leur offrir une seconde chance. Et aux personnes en difficulté pour les accompagner dans les soins, traitements et le quotidien de leurs petites boules de poils.
Plus de 400 animaux à charge
Il y a 300 animaux à sa charge, répartis dans des familles d’accueil, sans compter la centaine de chats libres suivie et nourrie.
Et elle a une dizaine de pathologies lourdes à soigner en même temps occasionnant des frais conséquents.
Comme Macarena. La pauvre a une insuffisance rénale importante. Son état s’est dégradé. Et malheureusement, elle ne s’en est pas sortie.
« Elle incarne tous ses sauvetages que l’on fait chaque semaine de chats qui décèdent quelques jours après leur arrivée. Bien que cela soit très frustrant pour nous, de leur côté, ça leur permet de partir entouré et au chaud. »
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Repose en paix, Macarena…
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« Nous nous sommes engagés à ne pas faire de distinction dans la prise en charge des animaux. »
« Et malheureusement, en parallèle, plusieurs milliers d’euros de promesses de dons n'ont pas été tenues… »
« Nous sommes de plus en plus reconnus dans la région lyonnaise et, par conséquent, de plus en plus appelés à l'aide ».
En 4 ans, l’association a pris plus de 2 000 animaux en charge.
« Entre abandons, errances, maltraitances et maladies, nous sommes débordés. »
Quotidiennement, les bénévoles reçoivent des signalements et alertes, sillonnent la région Lyonnaise, trappent… Les cas sont toujours plus nombreux.
Ils sont confrontés à tout type de situation et à une importante misère animale et humaine.
Les bénévoles rencontrent des cas de maltraitance et d’abandon en tout genre : des chats jetés d’une voiture, dans une poubelle, des animaux à la queue coupée, brûlée.
Par exemple, Percy. Ce magnifique chaton a été jeté par la fenêtre d’une voiture, vulgairement placé dans un sac en plastique. Par chance, c’est une bénévole de l’association qui était dans la voiture derrière. Cet abandon monstrueux lui a occasionné une luxation des deux hanches ainsi que de nombreux hématomes.
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Percy, jeté d’une voiture
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Ou encore, Baraka. Cette adorable chatte a été trouvée dans une décharge sauvage. Les personnes qui l’ont abandonné l’ont laissée dans une cage en polyester totalement scotchée afin qu’elle ne puisse pas s’échapper. Quelle honte !
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Roger a été abandonné car son maître ne souhaitait plus s’en occuper. Il a d’importants problèmes de peau qui n’avaient jamais été pris en charge et des masses autour de ses oreilles.
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Parfois, certains sont dans des états inimaginables…
Ils reviennent de très loin…. et ont de lourdes pathologies. Les soigner représente des coûts très importants pour l’association.
C’est le cas de Léna, un petit griffon croisé, adorable et doux, recueilli récemment par l’association. « Nous l'avons trouvée affamée, assoiffée avec une fracture ouverte patte droite et a dû être amputée. Elle était tellement déshydratée qu'on pensait qu'elle allait perdre ses yeux. »
Grâce à l’association, elle a échappé à une mort certaine. Elle est toujours en soins et sous surveillance.
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Il y a aussi Iris. « Nous l’avons trouvée errante. Sans poils aux pattes, avec une grosse tumeur mammaire. Une opération est nécessaire. Iris n'a plus de dents et ne pèse que 2.5kg. »
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L’association voit énormément de cas de maltraitance. Marie souhaite malgré tout rester discrète sur le sujet et nous confie « Nous avons des personnes qui maltraitent leur animal et qui finissent par nous le céder après de longues discutions, pour au final, nous harceler par la suite, pour pouvoir le récupérer ou le voir. »
« Nous voyons de tout ! Mais, nous ne pouvons pas refuser d’aider. Nous récupérons tous les animaux dont les autres associations ne veulent pas : les animaux vieux, « moches », malades et handicapés. Nous prenons également beaucoup de très vieux animaux qu'on va accompagner dans leur fin de vie. »
L’association doit à tout prix pouvoir régler sa dette !
« Nous travaillons avec plusieurs vétérinaires. Certains sont arrangeants et étalent les règlements. Mais devant une telle dette, nous ne pouvons plus assurer les gros soins. La situation est devenue très compliquée. »
« Nous payons déjà une grosse partie des frais mais nous avons besoin d'un gros coup de main. Malgré les nombreux dons, cela ne suffit pas. Nous devons encore beaucoup d'argent. »
Ne pas réussir à régler sa dette, c’est contraindre l’association à réduire voire à arrêter son activité. C’est inenvisageable !
Mais comment faire ? Combien de temps cette situation va-t-elle encore durer ? Que vont-ils tous devenir ?
La vie et le bien-être de centaines d’animaux en dépendent…
Qu’ils soient abandonnés, sauvages ou maltraités, l’association vient aide aux animaux en danger. Le but est de leur permettre de continuer leur vie le plus paisiblement possible.
Parmi eux, il y a :
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Sidney a été récupérée mourante alors qu’elle n’avait que quelques semaines. Le vétérinaire a diagnostiqué une pneumopathie.
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Pesto errait sur un parking. Il était très faible et avait un œil en très mauvais état.
L’association prend également en charge des chats sauvages, notamment par le biais de campagnes de stérilisation. Et elle assure la gestion des sites sécurisés afin que ces animaux puissent continuer à vivre dehors en toute sécurité.
Les sauver avant qu’ils ne soient euthanasiés
L’association est en contact avec la Société Protectrice des Animaux (SPA) et des fourrières. « Une de nos bénévoles travaille là-bas et nous alerte. Quand les chats sont trop sauvages ou vieux, l’association les recueille pour leur éviter l’euthanasie. En 2019, nous avons fait 50 sorties de fourrière. »
L’association n’a pas de refuge. Tous les animaux sont placés en famille d’accueil. « Cela demande beaucoup de travail de recherche pour les trouver. Aujourd’hui, une centaine d’animaux sont placés. »
Shanaï a été sorti de la fourrière. Malheureusement, quelques semaines après son placement en famille d’accueil, cette jolie minette a commencé à se sentir mal et à ne plus manger. Elle est hospitalisée. Pour l’instant, nous ne savons pas vraiment ce qu’elle a.
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« Et de nombreuses personnes en difficulté et leurs animaux comptent sur nous ! »
Dans le 3e arrondissement de Lyon, les bénévoles de l’association tiennent une permanence hebdomadaire en soirée pour distribuer des aliments, des soins et des accessoires (harnais, laisses, collier…) aux personnes Sans Domicile Fixe et aux personnes dans le besoin pour leur animal.
Une vingtaine de personnes viennent régulièrement. En six mois, ce sont plus de 1 300 kilos de nourriture pour chats et chiens qui sont distribués.
Rio vit dans la rue avec son maître. Grâce à l’association, sa gamelle est toujours pleine.
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Marie nous raconte l’histoire de ce vieux monsieur touchant : « Chaque semaine, il vient chercher des croquettes et, avec fierté, il nous montre le même album photos de ses chats qu’il aime tant. ».
Plus qu’un lieu de distribution, la permanence de l’association SOS Sans Croquettes Fixes est un lieu de lien social.
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« Les animaux sont attachés à leur maître et les maîtres à leurs animaux. Il est important de les accompagner pour leur bien-être et la santé de leur compagnon. »
L’association intervient également auprès des personnes en difficulté, des personnes âgées, hospitalisées, en s’occupant de leurs protégés. Les bénévoles les nourrissent, les soignent, les transportent. Une trentaine de familles bénéficient de cette aide précieuse.
« Il y a deux ans, nous avons aidé Roselyne alors qu'elle devait se faire hospitaliser pour une prothèse de la hanche. Elle ne pouvait plus s’occuper de ses chats.
Il y a quelques jours, Roselyne est tombée. Elle est de nouveau hospitalisée pour une durée de deux mois. Elle vit en HLM et n’a que peu de moyens. Elle est retraitée et assez isolée. Nous prenons en charge ses deux chats, Anaïs et Titou, pendant toute la durée de son hospitalisation et de sa rééducation. Ils sont placés en famille d’accueil. Nous faisons le lien avec elle et Roselyne pour lui donner des nouvelles. Nous avons également pris en charge la mise en règle complète des 2 chats. »
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Anaïs et Titou
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« En ce moment, nous sommes en train de mettre en place des partenariats avec les foyers logements pour aider les personnages âgées à pallier la solitude en accueillant un animal.»
« L’association pallie un service inexistant ! »
Et il y en a tant d’autres histoires…
Vous l’aurez compris, l’enjeu est important.
Si l’association ne parvient pas à régler sa dette, les conséquences seront dramatiques :
- Les vétérinaires ne leur viendront plus en aide,
- Les 10 animaux ayant de lourdes pathologies ne pourront plus être soignés. Nous ne pouvons pas les laisser mourir !
- Les 400 animaux à charge seront impactés,
- La trentaine de personnes fragiles (SDF, personnes âgées, hospitalisées) et leurs compagnons ne pourront plus être aidés.
Que vont-ils tous devenir ?
L’association ne doit pas arrêter son activité. C’est hors de question !
Trop d’animaux et de personnes isolées et fragiles comptent sur elle !
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4 600 euros sont nécessaires pour lui venir en aide.
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Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à régler ses dettes auprès des vétérinaires pour qu’elle puisse continuer à mener ses actions.
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AnimauxMerci pour les 400 animaux de SOS Sans Croquettes Fixes !
