Merci pour Trognon !

***** Triste nouvelle 22 05 20 *****

"Trognon a été de nouveau dans l'obligation de revoir le vétérinaire le 15 mai.
Son problème de gueule n'étant pas résolu, encore anémié et déshydraté, test FIV + décelé.
Je lui ai tout de même, une fois encore, offert sa chance et il a reçu d'autres injections.

Et hélas le 17 mai dernier, j'ai été contrainte de le faire euthanasier car il ne tenait plus sur ses pattes, présentait des miaulements de plaintes faibles, avait un regard implorant la délivrance et le coeur complètement déchiré,
je l'ai accompagné dans son dernier souffle."

***** Des nouvelles de Trognon 23 04 20 *****

"Trognon semble se retaper petit à petit.
Pour le moment, il est aidé par l'injection de cortisone qu'il a subi
et qui fait effet encore quelques jours.

 Je reste positive pour qu'il aille de mieux en mieux dans les jours à venir."

*****

Trognon est un chat errant dans la commune de Beaufort, en Isère. Il y a un an, Laurence, la présidente de l’association L’ANGE Laurence pour les chats, le découvre sur son terrain. Trognon semble âgé.

« Comme je laisse toujours des gamelles pour les chats errants, cela l'a fidélisé. Les gens des environs savent que j’ai une association donc il n'est pas rare que je trouve des chats sur mon terrain sans que je ne sache d'où ils viennent ni leur histoire. »

Trognon fait partie de ceux-là. Et, comme tout chat des rues, il a une santé fragile et des coryzas réguliers pour lesquels il a été traité.

Mais, il y a quelques jours, Laurence est alertée par son comportement. Trognon ne peut plus s'alimenter ni boire. « A chaque tentative, il pousse des miaulements de plainte et se retourne la tête dans tous les sens. »

Il est très amaigri et affaibli.

Etant un chat semi-sauvage, Laurence mettra trois jours pour réussir à l’attraper et l’emmener chez le vétérinaire.

Il est placé sous perfusion. Des examens et analyses sont effectués. Trognon souffre d’une gingivite aigüe. Le vétérinaire détecte également une grosse insuffisance rénale. Trognon est anémié et déshydraté.

A cause de l’insuffisance rénale, le vétérinaire ne peut pas lui administrer de la cortisone. Trognon est hospitalisé.

« La vétérinaire m'a dit qu'il y avait peu de chance pour qu'il s'en sorte et que s’il n’y a pas d’amélioration sous 48 heures, il devra être euthanasié. »

Contre toute attente, Trognon a mangé toute a gamelle et son taux de créatinine est revenu presque à la normale grâce à la perfusion et aux injections. Le vétérinaire a donc pu lui administrer de la cortisone qui aura un effet pendant 14 jours. « Je n’étais pas certaine de pouvoir le médicamenter tous les jours et sur plusieurs jours. J'arrive à le caresser un peu mais pas trop longtemps. Il reste un chat demi-sauvage pour le moment. »

Depuis sa sortie de clinique le 12 avril, Laurence veille sur lui.

« Avec moi, ici, il a ses habitudes. Il connait le terrain et les champs qui jouxtent le terrain. Il a accès au garage et à la maison s'il passe par la chatière. Les injections vont faire leur œuvre et si je constate que ça ne va pas, je retournerai à la clinique. »

Dans l’immédiat, Trognon n'est donc pas adoptable car pas sociable. « Par ailleurs, il semble avoir un certain âge donc il n’intéressera probablement  personne et ses problèmes manifestement récidivants freinent toute envie d'adopter ce genre de loulou. »

Malheureusement, l’association n’a pas les fonds pour financer les examens et l’hospitalisation de Trognon. Elle n’a aucune subvention et ne reçoit que peu de dons. « Les factures vétérinaire plombent le budget et réduisent ainsi les sauvetages. »

415 euros sont nécessaires

Vos dons et appels du cœur permettront de financer les examens, l’hospitalisation et l’injection de cortisone.

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