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***** Des nouvelles des 16 chats 20 06 20 *****
"Les chats ont tous été stérilisés et soignés.
Ils sont pour quelques uns placés en famille d'accueil.
D'autres ont été relâchés sur un site de nourrissage
car ils ne supportaient vraiment pas d'être enfermés et devenaient fous."
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Ils sont au total 30 chats âgés entre 1 an et 4 ans à vivre derrière un centre commercial en Essonne, en Ile-de-France.
Ce sont des personnes travaillant dans la zone industrielle qui ont fait leur signalement à Olivier, président de l’association Cœur Animal.
Arrivé sur place, Olivier découvre des chats très maigres.
« Nous ne connaissons pas grand-chose sur ces chats. Nous savons juste qu'ils sont jeunes et craintifs. Il nous a fallu du temps pour les approcher car ils ont peur. Nous les nourrissons depuis plusieurs semaines et déposons dans chaque gamelle un comprimé de vermifuge et d’antipuce avec la pâtée. »
Sur le site, il y a sept femelles gestantes, toutes très méfiantes.
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Finalement, l’équipe de l’association a réussi à en trapper.
Une épidémie de coryza et de lourdes pathologies
Beaucoup d'entre eux ont des symptômes de coryza. C’est le cas notamment de Fripouille et de Tom. Ils ont une toux et des éternuements récurrents.
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Fripouille et Tom
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Quand Olivier vient les nourrir avec les bénévoles de l’association, ils entendent les autres chats tousser et éternuer.
Il y a également d’autres chats avec de lourdes pathologies.
C’est le cas de la doyenne, Grisette, 7 ans. Elle souffrait d’une grosse tumeur mammaire. Une opération d’urgence a été nécessaire pour la retirer et la sauver d’un cancer.
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Un lieu dangereux et des chats en danger de mort
« L’endroit est dangereux. Les chats ne peuvent pas rester là-bas ! » nous explique Olivier.
En effet, dans cette zone industrielle, certaines personnes aiment les chats mais d'autres ne veulent plus les voir et sont menaçantes.
Régulièrement, l’association est en contact avec les personnes ayant effectué leur signalement pour s'assurer que tout se passe bien en attendant de pouvoir tous les capturer.
Par ailleurs, il arrive que de nombreux chats décèdent accidentellement dans une entreprise automobile de la zone. Les chats cherchent à se réchauffer en se réfugiant dans les pots d'échappements. Ce qui est fatal pour eux...
Et d’autres ont disparu. « Nous ignorons ce qui leurs sont arrivés. »
Encore 16 à stériliser et soigner
Ils ne peuvent pas être abandonnés. Il est nécessaire de les stériliser et de soigner ces pauvres chats livrés à eux-mêmes, souffrants et menacés.
Quelle serait l’avenir de leur progéniture ?
L’association a pu capturer, vacciner, faire stériliser et soigner le coryza par injection de quatorze d’entre eux. Ne supportant pas la vie en intérieur et étant trop sauvages, ils sont relâchés sur un site de nourrissage avec des niches pour s'abriter.
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Chaque jour, une bénévole se rend sur place, veille sur eux et leur administre un traitement contre le coryza.
Féline, Junior, Léoni et Shadow sont quatre d’entre eux.
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Féline, 4 ans / Junior, 2 ans
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Léoni et Shadow, 3 ans
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L’association doit encore capturer 16 chats pour les faire stériliser et pour soigner leur coryza. « Il est possible qu’il y en ait bien plus. Il y a des chats partout dans la zone industrielle, nous voyons d'autres chats qui viennent se nourrir depuis peu de temps. Nous apercevons également des chatons d'environ 5 mois. Nous ignorons s’ils sont en bonne santé. »
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Ce magnifique chat blanc est l’un d’entre eux.
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Les chats capturés qui peuvent être sociabilisés seront proposés à l'adoption.
Une baisse des dons impacte les actions de l’association
Pendant le confinement, l’association peut continuer à nourrir les chats sur les sites de nourrissage, grâce à l'aide de ses bénévoles et membres.
En revanche, depuis plusieurs semaines, l’association perçoit beaucoup moins de dons alors que les chats à stériliser et soigner sont toujours plus nombreux. « Surtout en cette période particulièrement difficile car aucune association à proximité ne s'occupe des chats sauvages pendant le confinement. Nous sommes donc la seule à devoir tous les prendre en charge. »
Deux vétérinaires effectuent toujours les opérations mais l’association n’a plus les fonds pour continuer la stérilisation et vaccination des 16 chats restants. Pour le moment, ils ne peuvent donc pas les capturer pour leur offrir un avenir meilleur, en sécurité.
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2 400 euros sont nécessaires
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Vos dons et appels du cœur aideront à financer la stérilisation et la vaccination des 16 chats, ainsi que l'achat de croquettes.
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AnimauxMerci pour les 16 chats de Coeur Animal !
