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***** Des nouvelles du transport 25 05 20 *****
"Ils sont bien arrivés à Pontarlier puis en région parisienne.
Tout s'est bien passé. Les loulous et minous apprécient leurs nouvelles vie !
Certains restent encore craintifs mais ils vont vite comprendre que plus rien de mal ne peut leur arriver.
Toute l'équipe de Mukitza vous remercie chaleureusement de ce énième voyage,
qui sans votre aide n'aurait pas pu se faire."
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« J'ai beau être une habituée de cette fourrière... C'était l'hécatombe. Une bonne quinzaine sont décédés...Ils ne sont pas assez forts pour survivre et se protéger contre les maladies »
Une nouvelle fois, c’est un sauvetage de très grande ampleur qu’est en train de mettre en place l’association Mukitza. En urgence…
Ils sont 38 chiens et 6 chats à sauver.
Tous viennent de la fourrière de Piatra Neamt et d’Orastie, en Roumanie, et ont été attrapés par des dogcatcheurs.
Si l’association ne connaît pas toujours leur passé, elle connaît leur quotidien dans ces fourrières mouroirs.
Les clicoeurs le savent bien, en Roumanie, ils n’ont pas d’avenir. Là-bas, pour eux, il n’y a qu’errance, souffrances, maltraitances et euthanasie.
Leur quotidien dans ces fourrières : un témoignage glaçant !
Récemment, trois bénévoles françaises de l’association Mukitza se sont rendues à la fourrière de Piatra. Jeannine, bénévole de l’association, nous livre leurs témoignages glaçants.
Des endroits sordides qu’attendent de quitter ces 44 animaux en quête d’une vie meilleure, sécuritaire. Et tant d’autres…
« Ce fut encore un voyage difficile moralement en voyant l'état de certains chiens et les conditions dans lesquels ils vivent.
J'ai beau être une habituée de cette fourrière, c'est toujours compliqué de repartir en laissant tous ces chiens dans le besoin.
Ils sont tellement dans l’attente d’une famille, tellement de chiens soumis qui n'arrivent pas à manger correctement, d'autres malades sans soins, d'autres mourants, d'autres trop âgés pour faire face. Certains anciens attendent depuis des années, c'est très triste...
Deux chiens adultes sont décédés lorsque nous étions là-bas, deux inconnus récemment arrivés qui ont dû attraper la parvovirose en arrivant et qui sont morts, seuls, oubliés de tous.
Du côté des chiots. C’était l'hécatombe. Une bonne quinzaine sont décédés...
Ils ne sont pas assez forts pour survivre et se protéger contre les maladies. »
Auparavant, une partie de cette fourrière était privée. Aujourd’hui, elle appartient en totalité à la ville de Piatra.
« La mairie a réduit le budget des croquettes. Il n'y en a donc plus assez à disposition des gardiens pour en distribuer suffisamment. Ils ne peuvent donc pas respecter les rations journalières.
Les chiens ont faim car ils ne sont pas repus. Cela déclenche des bagarres et des tensions. De plus, les croquettes distribuées sont de très mauvaise qualité.
Lors du nourrissage, certains chiens escaladent le grillage des boxes pour accéder à plus de croquettes.
Dans les boxes, pas de paille car ils nettoient au jet et cela bouche les canalisations. Imaginez en hiver, quand les températures atteignent – 35 C° dans cette région… Pas de gamelles non plus car ils ne veulent pas les laver. Peu de couvertures car elles ne sont lavées que lorsqu'il y a des volontaires sinon jetées quand elles sont trop usagées.
Il y a beaucoup de naissances et de chiens/chiennes non stérilisés, ni vaccinés car la mairie ne veux pas payer ses actes chirurgicaux. Pas de dépenses trop élevées pour les chiens de rue ! Il n’y a pas non plus de médicaments à disposition. Ils comptent sur les associations pour payer les vétérinaires pour le faire, de même pour la plupart des soins ainsi que pour les préparations sanitaires qui, depuis peu, ne sont faites QUE lorsque le chien est réservé.
Plus de vétérinaire sur place non plus pour soigner les chiens. Seuls deux se déplacent de temps en temps.
Les adoptions sont prioritaires pour les habitants locaux. Il n'y a ni suivi ni pré-visite, ni nouvelles pour la plupart mais nous ne pouvons rien faire contre cela ».
Jeannine nous explique que « l'association n'a aucun droit de décision. Nous ne pouvons qu’essayer de sortir et de faire adopter des chiens en fonction de leurs règles et lois.
Les employés ne connaissent pas les chiens, il n'y a aucun plan ni liste de qui est dans quel box, les chiens sont parfois confondus, changés de boxes, et tout le coté administratif est très dur à gérer. Parfois, on ne retrouve plus certains chiens…Tout est très compliqué ici, nous nous sentons impuissants face à certaines situations mais nous faisons au mieux. »
Quant à la fourrière d'Orastie, elle avait fermé l’année dernière. Mais elle a rouvert en début d’année et est à nouveau remplie depuis mars.
Voilà les conditions dans lesquelles vivent ces 38 chiens et 6 chats.
Nous devons absolument les aider à partir ! Ils doivent à tout prix quitter rapidement ces fourrières.
23 mai : le transport de la délivrance !
Le départ est prévu le samedi 23 mai au départ de Piatra Neamt. Des arrêts sont prévus Bucarest, Pontarlier et Brières-les-Scellés.
Certains sont attendus par des adoptants, des familles d’accueil et d’autres par des associations et refuges pour les sécuriser, en France.
Le transporteur dispose d’un camion aménagé de cages individuelles. Le camion est chauffé, les cages sont régulièrement nettoyées, les chiens sont nourris et abreuvés pendant le voyage. Des pauses régulières sont prévues.
Une fois arrivés sur place, tout est sera en œuvre pour respecter les mesures sanitaires et de distanciation sociale. Il y aura des masques, des gants et gels hydroalcooliques.
Là-bas, ils attendent impatiemment leur sauvetage dans la peur, l’angoisse et le stress générés par tant de chiens. Le calme et le silence n’existent pas.
Parmi eux, il y a :
Tonki, 5 ans. Il a été abandonné à plusieurs reprises par plusieurs propriétaires. Il a perdu confiance et a peur de l’humain après avoir été attaché à une chaine. Il a peur d’être encore abandonné.
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AnimauxMerci pour les 38 chiens et 6 chats !
