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C’est un appel de détresse que nous a lancé Jeannine, bénévole de l’association Mukitza, après avoir pris connaissance de la situation du refuge Les Petites Pattes situé à Sotchi en Russie.
En Russie, l'errance animale est un problème que certaines municipalités tentent de résoudre de manière radicale. Rien qu'à Moscou, on compterait près de 35 000 chiens des rues.
Des milices chargées d'exterminer les chiens errants, souvent en les empoisonnant, se forment un peu partout pour éradiquer leur présence.
Des habitants, eux aussi hostiles aux animaux à l'abandon, n'hésitent pas à faire preuve de violence...
« Certains ont été jetés dans des poubelles, d’autres percutés, ou encore empoisonnés en masse… »
Horreur à Sotchi
C'est dans ce contexte où les chiens errants sont des proies faciles, qu'Olga a décidé il y a quelques années de créer un refuge pour sauver les animaux des rues.
Ce refuge a été détruit à l’occasion de la Coupe du Monde en 2018.
A cette occasion, le moindre chien des rues avait été exterminé pour ne pas « gêner » les touristes et préserver l'image de la ville…
Il a pu être reconstruit sur un autre terrain, toujours avec Olga à sa tête.
Plus de 250 chiens avaient pu être envoyés en France avant la destruction, et 47 ont suivi Olga et quelques bénévoles dans sur le nouveau refuge.
Il s’agit d’une maison vétuste sur un grand terrain. Et depuis, de nombreux chiens et chats en danger ont rejoint le refuge d’Olga. Actuellement, il y a 300 chiens et 50 chats qu’il faut nourrir et soigner chaque jour.
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Ce refuge est dédié aux chiens et aux chats dont personne ne veut car ils sont âgés, malades ou gravement blessés.
Ce refuge de la dernière chance offre à ces malheureux un abri pour fuir la misère, la maltraitance et les dogcatchers, qui sont payés pour emmener les chiens à la fourrière ou qui parfois leur tirent dessus.
Beaucoup meurent dans d’atroces souffrances, blessés ou victimes d’attaques entre les autres chiens.
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Il n’est pas rare que le refuge prenne en charge des chiens qui ont des blessures par balle ou qui ont été renversés par des voitures.
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Toutes ces prises en charge qui nécessitent bien souvent des hospitalisations et les soins réguliers des chiens tels que les vaccinations ou les stérilisations coûtent très cher à l’association.
En un an, elle a cumulé une forte dette vétérinaire et aujourd’hui, la situation est désastreuse. Les cliniques les refusent et ne veulent plus soigner leurs animaux, Olga, ses bénévoles et les animaux du refuge sont traités comme des moins que rien.
Tamara, la fondatrice du refuge qui travaille avec Olga, est désemparée : « Nous avons une énorme dette auprès de deux cliniques vétérinaires. Maintenant, elles refusent tous nos animaux, alors que nous avons des chiens blessés et très malades. Les employés de la clinique nous parlent mal, nous voient comme des voleurs. Ils refusent toute prise en charge, même les stérilisations, c’est très désagréable. On est totalement « blacklisté » et ils nous ont même dit que s’ils avaient su qu’on était une association sans argent, ils n’auraient jamais commencé à travailler avec nous. »
La crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’aggraver la situation du refuge et creuser encore plus la dette vétérinaire. Un bénévole qui aidait l’association avec son propre argent, s’est retrouvé au chômage. Il travaillait dans l’événementiel et sa société a fait faillite, donc il ne peut plus aider financièrement. Il avait contracté un prêt spécialement pour aider l’association.
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Sans son soutien, le refuge ne peut plus soigner et plus prendre de chiens en charge. Pourtant, les cas, plus terribles les uns que les autres, sont nombreux.
Il y a beaucoup de chiens handicapés, avec des fractures de la colonne vertébrale, du bassin ou des pattes. Certains sont appareillés, d’autres n’ont pas cette chance.
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D’autres sont rongés par des maladies de peau, notamment la teigne qui fait des ravages au refuge.
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Plusieurs chiens ont subi des mutilations et ont l’œil crevé, une patte en moins ou se sont fait tirer dessus ou renverser par des voitures.
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Il y a également 50 chats à la charge du refuge. Ces malheureux n’ont aucune chance en dehors. Ils sont atteint de coryza, maigres et sans défense.
L’un d’eux est atteint d’un cancer.
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La misère et le désespoir sont le lot quotidien d’Olga qui lutte au quotidien pour sauver les chiens et les chats les plus mal en point.
Mais il reste encore tant à faire. Des dizaines d’animaux sont malades et ont besoin de soins, il y a une centaine de stérilisations à pratiquer pour éviter la prolifération, mais sans aide, impossible d’y arriver.
L’association n’a plus de fonds pour les soigner et doit également diminuer sa dette pour que le vétérinaire accepte de reprendre le suivi des animaux les plus gravement malades.
Sans votre aide, les 300 chiens et 50 chats ne pourront plus être soignés. Vous êtes leur seul espoir de continuer à vivre. Ensemble, nous devons nous mobiliser pour les sauver. Ensemble, nous pouvons y arriver.
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4 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront de financer une aide pour les soins à venir et une partie de la dette vétérinaire.
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AnimauxMerci pour les 350 animaux de Sotchi !
