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***** Des nouvelles des 40 chiens 01 10 20 *****
Grâce à votre soutien,
40 d’entre eux ont pu être mis en sécurité dans une pension à Tunis.
Les autres survivants ont été placés en sécurité dans d'autres refuges.
Tous étaient en piteux état, certains étaient blessés ou malades.
Avec votre aide si précieuse,
Ils ont pu être soignés, stérilisés, identifiés au nom de CCTNA,
testés négatif à la leishmaniose et sont en cours de vaccination.
Voici des photos récentes de quelques-uns d’entre eux.
Fifille
Pacha
Trico
Mirza
Liseron
Kattoun
Sourire
Dark
Comme vous pouvez le voir, tout va bien pour eux !
Certains reçoivent encore des soins
et quatre d’entre eux, comme Légo et Lucky, atteints du sarcome de Sticker viennent de commencer une chimiothérapie,
Lucky
Ils reviennent de si loin…
mais les clicoeurs étaient là !
Merci du fond du cœur !
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Dans la nuit du 21 au 22 juillet dernier, une attaque sauvage a eu lieu contre un refuge privé situé sur l’ile de Djerba en Tunisie.
Sur les quelque 200 chiens qu’abritait le refuge, 25 ont été massacrés par un groupe d’individus qui a agi par surprise. Parmi les survivants, il y a des chiens gravement blessés qui ont besoin de soins.
Beaucoup ont été frappés à coup de bâton, mutilés. Le refuge a été mis sens dessus dessous. Les 25 chiens tués sont principalement les mamans gestantes ou allaitantes et leurs bébés.
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Les chiens survivants de ce massacre sont apeurés, traumatisés et doivent être mis en sécurité.
C’est avec une grande tristesse que Leila, la présidente de l’association CCTNA nous a appelés à l’aide pour sauver 40 rescapés de ce drame. Comment dire non en lisant ces mots si lourds et si difficiles.
« Avec l'âge, mon coeur s'est enfermé dans une carapace et j'ai appris à ne plus pleurer.
Là, les larmes coulent en silence, depuis hier. Plus grave depuis ce matin.
J'ai su que mes bénévoles de Tunis sont sur place, mais encerclés par une trentaine de voyous qui ont juré de tuer tous les autres chiens ce soir. J'ai demandé à sortir un maximum de chiens de ce refuge et de les transférer à Tunis. Comment faire ? JE NE SAIS PAS !
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Je cherche des camionnettes pour sortir les chiens et les rapatrier à Tunis, ce qui représente un trajet de 500 kilomètres. Aidez-nous s’il vous plait à les sauver. Je ne sais pas comment faire, je vais devoir payer les transporteurs, les soins des gros blessés. Tout ce qu’il faudra. »
Cette attaque relayée par la presse locale a choqué une grande partie de la Tunisie. Elle serait le fruit d’un conflit entre la gérante du refuge et le voisinage qui ne supportait plus la présence des chiens et avait déjà proféré des menaces. La population réclamait leur départ depuis un moment.
Dans ce refuge, les 200 chiens n’étaient pas enfermés. Ils vivaient en liberté, avaient accès à la plage et à la structure.
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Après l’attaque, le refuge a dû être évacué en urgence. Leila, présidente de l’association CCTNA qui agit pour les chiens de Tunisie, victimes de tant de barbarie, se devait d’intervenir.
Avec ses bénévoles, elle a pu prendre en charge 40 chiens transférés par camion vers Tunis. Les autres ont été relocalisés dans un endroit isolé tenu secret.
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Les 40 chiens pris en charge par Leila sont tous en piteux état. Ils étaient couverts de tiques, de puces et parasites en tout genre. Ils ont reçu un bain à leur arrivée et ont été vermifugés.
Ils ont tous besoin d’être mis en conformité, c’est-à-dire d’être vaccinés, stérilisés et identifiés par puce électronique.
Ils sont pour la plupart atteints de maladies de peau, ont le poil terne, sont affaiblis par les parasites qui les rongeaient.
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La gérante du refuge, bien que voulant bien faire, est clairement débordée voire victime d’un syndrome de Noé, et a accumulé les animaux sans avoir les moyens de tous les soigner.
Et parmi les 40 chiens recueillis par l’association CCTNA , il y en a qui ont été blessés pendant l’attaque, d’autres qui sont malades ou qui ont des besoins spécifiques.
Ce sauvetage va donc générer de très nombreux et très lourds frais vétérinaires auxquels l’association ne peut faire face. Il faut faire vite en les sécurisant.
L’association CCTNA a donc placé les 40 chiens dans une pension de Tunis qu’elle connaît bien. Là-bas ils seront soignés et nourris comme il faut. Ils seront également sociabilisés, car bien que gentils, ils ont toujours vécu en meute et ne savent pas marcher en laisse par exemple.
Mais la pension, qui plus est pour 40 chiens, coûte cher.
Il faut pourtant faire vite avant qu’ils ne succombent, comme la pauvre El Kantara.
El Kantara
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Cette pauvre chienne était déjà en piteux état puisqu’elle avait été trouvée accidentée sur la route quinze jours avant l’attaque et avait été déposée au refuge. Elle avait une fracture de la colonne vertébrale et ne pouvait se déplacer et n’a donc rien pu faire face aux assaillants. Lors de son agression, elle a subi un lourd traumatisme crânien. La pauvre a succombé à ses blessures cette semaine.
Lucky
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Il a eu l’œil crevé durant l’attaque du refuge. En plus, ce chien souffre d’un sarcome de Sticker, c’est-à-dire un cancer des organes génitaux. Lucky a besoin de séances de radiothérapie, mais en Tunisie, on ne propose que la chimiothérapie. Il doit commencer les soins au plus vite.
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Le sarcome de Sticker est une maladie sexuellement transmissible et Leila redoute que d’autres chiens aient été contaminés puisqu’ils vivaient tous ensemble, mâles comme femelles.
Sourire
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Cette chienne est atteinte d’une maladie congénitale et n’a que 3 pattes. Elle a besoin d’une opération chirurgicale.
Les chiens sortis de l’enfer de Djerba devront rester en pension entre 5 et 8 mois le temps de se rétablir, d’être mis en conformité et d’oublier leur traumatisme. Ensuite, Leila envisage de les envoyer en France pour leur trouver une famille.
Leila et son association CCTNA ont plus que jamais besoin d’une aide financière pour soigner, nourrir et redonner goût à la vie à tous ces malheureux.
La première urgence est de soigner les plus blessés et financer la pension qui accueille les 40 chiens et commencer les mises en conformité.
Chers clicoeurs, c’est seulement avec votre soutien que l’association CCTNA pourra relever ce défi de taille et offrir une chance à ces malheureux, rescapés de l’horreur.
Ensemble, nous pouvons l’aider à aider ces misères tunisiennes.
Ensemble, nous allons y arriver.
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6 666 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront de financer les premières semaines de pension pour les 40 chiens, 20 mises en conformité et une aide pour les soins les plus urgents.
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AnimauxMerci pour les 40 chiens de Djerba !
