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« Nous avons 70 animaux au sein de l'association et donc 70 loulous dehors si nous ne parvenons pas à réduire nos dettes. » nous explique Loïc, le président de l’association A Pas de Chats.
Basée à Marly, dans le Nord, l’association A Pas de Chats intervient auprès de chats errants en détresse afin de les soigner, les stériliser et les identifier.
« Ils sont ensuite placés en famille d'accueil afin de reprendre confiance et de se retaper. Lorsque cela est possible, nous les proposons à l’adoption dans de bonnes familles.
Nous avons pris en charge des cas très lourds, qui ont couté très cher à l'association. Le peu qu’on avait gardé en réserve est parti. Malgré tous nos efforts, nous ne parvenons pas à régler nos dettes vétérinaires. »
L’association se finançait principalement grâce aux collectes qu’elle organisait chaque week-end dans les supermarchés du département.
Depuis mars, les collectes sont terminées. L’association n’a plus de rentrée d’argent, ni de dons de croquettes.
« Mais les factures continuent de s’accumuler et les chats ont toujours besoin de soins.
Nous avons tenté de réduire nos dettes avec nos fonds personnels mais cela n’est plus possible.
Nous avons dû stopper les sauvetages.
Pourtant, chaque jour, nous recevons des demandes de prise en charge. Nous devons les refuser.
Les derniers temps, nous avons rencontré 6 lourds cas sur lesquels nous ne pouvions pas fermer les yeux et qui n’ont pas arrangé les finances de l’association. »
Pour soigner dignement ces chats aux pathologies très lourdes, il a fallu des hospitalisations très longues, des soins extrêmement importants et des interventions chirurgicales longues et complexes, et, pour certains, de rencontrer des spécialistes.
« Mais comment refuser de les sauver devant l’état lamentable dans lequel ils se trouvaient ? »
Il y eu :
Runny, une mamie de 15 ans, trouvée agonisante dans un champ.
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Avant et après la greffe
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Ella a été percutée par une voiture. Elle souffrait atrocement d’un abcès énorme et purulent sur sa tête qui compressait l'œil et menaçait de l'éjecter de sa cavité.
Des chairs en putréfaction étaient également présentes sur les pattes arrière.
« Nous avons également découvert que la puce avait une tumeur mammaire. »
Une greffe de peau a été nécessaire pour permettre à Runny de fermer à nouveau son œil.
« L’aurions-nous laissé dans cet état sans se préoccuper d’elle ? »
Soquette
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Elle est arrivée à l'association presque en même temps que Runny.
Âgée de 15 ans également, elle a été trouvée dans un état de maigreur et de déshydratation alarmants aux abords d'un club hippique.
Son tympan ainsi que l'os de l'oreille interne sont grignotés par une tumeur.
« La miss s'avère être très câline et reconnaissante du bien que nous tentons de lui apporter. »
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Motsouky
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C’est un loulou qui a été signalé mourant dans un caniveau, replié en boule et en sang.
Après avoir été vu par les urgences vétérinaires, lui aussi a été percuté par une voiture.
Son bassin était abimé. Il présentait aussi des tumeurs bégnines dans la gueule qui l'empêchaient de s'alimenter, une gingivite carabinée ainsi qu'un entropion à chaque œil. Un test sanguin a démontré que Motsouky était FIV+.
Plusieurs opérations ont été nécessaires.
Des soins réguliers sont maintenant indispensables pour assurer son confort de vie.
Hoppy
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La pauvre a été victime de maltraitance durant le confinement. Elle était enfermée dans un appartement, dans le noir, sans nourriture, ni eau, sans litière propre et sans contact humain.
Elle ne doit son salut qu'au gardien qui a senti l'odeur nauséabonde se dégageant de l’appartement et qui a ouvert la porte.
La puce a ainsi pu se sauver et trouver refuge sur le rebord d’une fenêtre où eau et nourriture lui ont été données.
Elle a été hospitalisée pour dénutrition et présentait de nombreuses carences et troubles hormonaux en plus d'une perte totale de confiance en l'homme.
Les radiographies effectuées de son train arrière ont révélé qu’elle a très certainement été battue...
Rescue
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Cette minette sauvage a failli servir de goûter à un berger allemand.
Les propriétaires du chien ont tout de suite signalé la minette. Elle présentait des troubles respiratoires assez impressionnants.
Les examens ont montré que l'attaque du chien n'avait pas fait de dégâts mais que Rescue présentait une pneumonie sévère.
Plusieurs mois d’antibiotique sont nécessaires pour endiguer la maladie.
Aujourd'hui, des lésions sont présentes sur les poumons de la belle qui fait sa vie en maison et qui ne souhaite plus sortir. Ses capacités respiratoires en sont diminuées.
Livara et Ragnar
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Ils sont frères.
« A 4 mois, ils ont été signalés à des associations qui ont toutes proposées l'euthanasie de Livara.
La petite présentait une paralysie des pattes arrière.
Ce qui nous a poussés à voler à son secours, c'est que ses intestins et sa vessie fonctionnaient toujours. Cela est plutôt rare dans la paralysie des pattes. De plus, la petite était capable de bouger la queue.
Notre vétérinaire a effectué des radiographies qui ont montré une moelle épinière et une colonne vertébrale saines.
Le problème était donc ailleurs.
Nous avons donc rencontré un vétérinaire neurologue à Lille. Apres avoir examiné la minette de plus près, il nous a orientés vers des exercices de kinésithérapie. Pour lui, l'atrophie n'était pas neurologique et il ne parvenait pas à l'expliquer. Après 3 semaines d'exercices musculaires, elle a recommencé à pouvoir utiliser ses pattes et, aujourd'hui, elles fonctionnent à 100%. »
Ils reviennent tous de loin !
Quand personne n’y croyait, l’association A Pas de Chats, oui.
En parallèle de ces sauvetages de taille, elle nourrit, chaque jour, environ 80 chats errants sur 4 sites dans les communes de Marly et de Valenciennes : à proximité d’un EHPAD, d’un cinéma, d’un supermarché et d’un foyer.
« Ce sont les communes où les gérants d’établissements qui nous ont contactés pour cela. »
Ils sont deux bénévoles pour distribuer 120 kilos de croquettes par semaine.
C’est désormais la seule association de la région car une autre a fermé.
« Fermer n’est pas notre souhait mais, sans rentrée d’argent, comment faire autrement ? Le vétérinaire devient frileux pour les soins. »
La situation est alarmante et angoissante.
« Si nous n’arrivons pas à rembourser notre dette, l'association fermera définitivement ses portes, les 70 chats se retrouveront dehors et l’association ne pourra plus aider les loulous dont personne ne veut. »
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2 800 euros sont nécessaires.
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Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à payer ses dettes vétérinaires pour maintenir l’association ouverte et ses 70 chats à l’abri.
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Merci les clicoeurs !
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AnimauxMerci pour les 70 chats !
