Merci pour les 350 chats !

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Merci pour eux !

Nous connaissons tous les difficultés que rencontrent les associations de protection animale. Toujours plus d’animaux à sauver, peu de fonds, voire plus aucun avec la crise sanitaire, des frais, des frais et encore des frais.

Et très peu d’aides et de prise en considération du formidable travail qu’elles réalisent chaque jour.

Des dizaines parfois des centaines d’animaux sont sauvés par des personnes au grand cœur, investies pour eux. Combien d’entre eux leur consacrent leur vie ?

En coulisse, des « anim’héros » sont en souffrances financières et psychologiques face aux atrocités, face à la misère animale, face aux demandes et propos absurdes.

Toutes ces personnes au grand cœur méritent d’être mises en lumière, même si la plupart s’y refusent. Ce qui compte avant tout, pour eux, sont la vie et le bien-être des animaux.

Sylvie, de l’association Les Ailes de Mitzie, et son mari, eux aussi, pensent d’abord aux animaux avant de penser à eux. A la fois financièrement et physiquement.

Sylvie à un problème au genou et peine parfois à marcher. Elle doit subir une chirurgie. Et son mari a fait un infarctus récemment.

Malgré leur problème de santé, les chats avant tout.

« Pour moi, je n’ai besoin de rien, nos petits d’abord ! »

L’association a en charge 350 chats répartis dans seulement quelques familles d’accueil.

Sylvie et son mari accueillent les chats atteints de lourdes pathologies. Avec humour, Sylvie nous confie qu’elle se qualifie d’EHPAD pour chats. Ses chats, elle tente tout pour les sauver.

« On me reproche de m’acharner. Je veux juste tout faire pour leur bien-être et pour améliorer leur confort. Si, malgré tout ce qui est mis en place, ils continuent de souffrir, alors oui, nous prenons la décision, avec l’accord du vétérinaire, de mettre fin à leurs souffrances. Même si c’est toujours une décision difficile à prendre. »

Chez Sylvie, le matin est consacré aux soins, à la distribution de nourriture, au nettoyage, au changement des 26 litières. Puis la journée est rythmée par les appels. C’est un travail d’équipe avec son mari.

Sylvie reçoit entre 20 et 40 appels par jour. Des signalements, des demandes de prises en charge, des demandes d’adoptions. Cela ne s’arrête jamais. Sans compter les demandes par SMS et par mails.

La nuit, Sylvie met désormais son téléphone sur vibreur car elle reçoit parfois des appels à 3 heures du matin pour des signalements. « Quand cela insiste, je finis par décrocher. »

Ou à 1 heure du matin pour des demandes d’adoption…

Pour les demandes de prises en charge ou de signalements, ce sont les vétérinaires qui l’appellent, parfois des chefs d’entreprises car il y a des chats dans les entrepôts, parfois des organismes de tutelle pour la prise en charge de chats de personnes malades ou hospitalisées, ou encore des particuliers pour signaler des chats errants, blessés, des chatons…

Sylvie est confrontée à tout type de situation, tout type d’appels et de demandes. Même les plus incongrues…

Certains ont marqué Sylvie, cette année. Des appels de l’horreur…

« J’ai reçu un appel pour demander des chats bien gras pour les métiers de bouche, un autre pour avoir des chatons en guise de repas pour un serpent.

Chaque année nous avons ce type de demandes. Heureusement, elles restent rares mais marquantes, horrifiantes et révoltantes.

Et, cette année, pour la première fois nous avons été confrontés à une situation des plus atroces nous montrant que les humains sont capables du pire. »


Au fil des années, Sylvie est pourtant confrontée à la misère animale sous toutes ses formes mais ce cas dépasse tout ce qu’elle a pu connaître.

Il s’agit du sauvetage de Robin, un chaton de 4 mois.

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Son cas a particulièrement traumatisé Sylvie.

« Quand je parle d’horreurs faites par l’humain, cette année, nous y avons été confrontés de plein fouet. Je vous épargne les photos, je ne peux pas les diffuser, elles sont trop dures.

Notre petit Robin a été recueilli suite à un signalement. A notre arrivée, le petit mangeait bien mais se faisait pipi dessus. Il avait également sur lui une odeur d’urine humaine et on avait l’impression qu’il avait un prolapsus.

Nous l’avons emmené chez le vétérinaire. Son appareil génital était extrêmement endommagé, saccagé, la peau également. Le petit est incontinent et il avait besoin d’une chirurgie réparatrice.

D’après notre vétérinaire, Robin aurait subi un viol…

Suite à une hospitalisation de quelques jours, notre vétérinaire a décidé de le garder auprès d’elle. Elle ne pouvait pas s’en séparer. Nous étions aux anges après les maltraitances qu’il a subies. Il était entre de bonnes mains. Un rendez-vous pour son opération allait être pris. Malheureusement, notre loulou est parti, emporté par un virus. Il nous laisse dans une grande peine et la vétérinaire aussi. »


Repose en paix Robin…

Et les sauvetages s’enchaînent. Surtout pour des chatons, beaucoup, beaucoup de chatons.

Sylvie a pris en charge 100 chatons rien que pendant le premier confinement.

Des chatons à n’en plus finir, qu’il faut biberonner, stériliser, sevrer, vacciner.

Ils sont ensuite proposés à l’adoption.

Il y a eu des chatons trouvés dans un sac plastique, dans une benne de recyclage de vêtements. S’ils avaient été découverts plus tard…

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L’appel d’une infirmière pour la prise en charge de chatons chez une personne atteinte de troubles psychiatriques.

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Deux chatons vivant dans carton dans un dépôt de bus.

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Paquita, une maman trouvée en bas d’un immeuble dans la ville de Douai.

Elle était prise en charge par un refuge qui voulait euthanasier ses bébés et la mettre en fourrière. Personne ne l’avait réclamé, elle allait être euthanasiée.

L’association a recueilli toute la famille.

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Des bébés jetés dans un canal, dans un carton. Tous sont malheureusement décédés de complications pulmonaires. Ils étaient 7.

« Ils pesaient entre 90 et 120 grammes, je les ai biberonnés nuit et jour. Ils sont partis dans mes bras, tout cela à cause de leur sordide séjour dans l’eau. »

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Des histoires comme celles-là, Sylvie en a tant à nous raconter.

Chaque année, l’association effectue entre 200 et 250 prises en charge. Cette année, ce nombre s’est fait en seulement quelques mois.

« Nous avons eu aussi beaucoup de décès. 50 chatons que nous avions recueillis ont rejoint le paradis. »

Et il y a toutes les prises en charge de chats atteint de lourds handicaps ou pathologies.

Sylvie les soigne du mieux qu’elle le peut et veille sur eux.

Comme Oxlay.

Un loulou paralysé qui se déplace en charriot, porte des couches pour son incontinence rénales et fécales et qui ne mange que des croquettes rénales.

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Une chatte de 10 ans gestante. Elle a mis bas le lendemain de 6 bébés tous décédés.

« Ses dents ont dû être retirées car elles étaient toutes abîmées. Après 10 ans à vivre dans la rue, c’est une mamie qui ne connait pas la propreté. »

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Coucous, 10 ans, prise en charge avec ses 4 bébés de 3 mois et gestante. Elle a malheureusement perdu ses bébés.

« Elle ne s’est pas alimentée pendant plus de 3 semaines donc on lui faisait 3 fois par jour des piqûres sous la peau de glucose et de chlorure de sodium pour la réhydrater et je la nourrissais toutes les deux heures à la seringue. On a failli la perdre. »

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Renegade est arrivée avec la queue très endommagée et cassée à l’extrémité.

« Le vétérinaire ne voulait pas tout de suite lui couper la queue donc il a été soigné. Aujourd’hui, il a des problèmes pour marcher et courir. Il se déplace comme un lapin. Sa queue est comme un poids mort donc on envisage une ablation totale de la queue. Il doit être opéré mais le vétérinaire refuse de nous faire crédit. Pour l’instant nous n’avons pas d’autres choix que de le laisser dans cet état. »

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Safran

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« Safran a 5 ans, il est suivi depuis un moment par notre vétérinaire pour des toux persistantes. Il a un rétrécissement de la trachée, un souffle au cœur et des masses dans les poumons.

Il y a quelques jours, une échographie cardiaque et un scanner ont permis d’apporter le diagnostic. Safran souffre d’une bactérie qui ronge ses poumons. Il a été hospitalisé 4 jours sous oxygène. Il a maintenant besoin d’inhalation avec des antibiotiques pendant 15 jours ensuite une radiographie sera nécessaire pour voir si il y a une amélioration. Il a eu également un prélèvement qui a été envoyé pour analyse.

Safran a perdu 2 kg il est squelettique. Il faut qu’il reprenne du poids. »


Cela ne s’arrête jamais. Des appels et des chatons à n’en plus finir.

Des coryzas, des chats blessés, d’énormes cas à gérer, les handicaps, les tumeurs, les cancers, les stérilisations, les ulcères, les biberons, les vermifuges, les épidémies de typhus, les insuffisances rénales, les chats FIV, les calicivirus…

Ce sont d’importants frais pour les soins de toutes ces prises en charge.

« Que voulez-vous qu’on réponde quand on nous dit que si personne ne prend tous ces chatons, ils seront euthanasiés ? »

Et il y a les soins des 350 chats de l’association dont la majorité ne peuvent être adoptés car ils sont trop vieux ou porteurs d’un handicap ou malades et ils ont besoin de soins quotidiens.

Tout cela dans un contexte financier catastrophique. L’association n’a plus les fonds car elle n’a plus de rentrées d’argent en raison de l’annulation des manifestations et des collectes de nourriture dans les supermarchés qu’elle organisait.

« Pendant ces événements, nous vendions des objets faits main comme des doudous, des cousins, des écharpes, etc. Mais nous ne pouvons plus les vendre. »

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« Et avec le confinement, il y a peu d’adoption car les personnes ne peuvent pas se déplacer donc nous nous retrouvons avec beaucoup de chats. »

Les soins et nourritures spécifiques, Sylvie les finance principalement sur ses fonds propres, avec son mari. Mais cela a atteint ses limites.

« Nous n’avons plus qu’un seul vétérinaire qui accepte encore de les soigner.

Les autres refusent car nous avons des dettes. »


Face à cette situation, Sylvie refuse les prises en charge depuis maintenant deux mois.

Deux mois qu’elle se fait insulter pour ses refus. Deux mois qu’elle reçoit, en échange, des menaces de s’en prendre aux chatons ou de les laisser mourir si l’association ne leur vient pas en aide.

Mais elle ne peut plus. Elle doit payer les dettes vétérinaires et nourrir et soigner les 350 chats pris en charge par l’association.

La situation est devenue dramatique.

Voilà la situation pour cette association.

Tenir, tenir, tenir encore… pour eux. Mais combien de jours cela sera-t-il encore possible ?

3 700 euros sont nécessaires.

Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à payer les dettes vétérinaires, les hospitalisations, les soins et les traitements en cours pour les chats malades et blessés dont l’opération de Renegade pour l’ablation de sa queue, les examens et traitements en cours pour Safran ainsi qu’une aide pour l’achat de nourriture.

 

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LES AILES DE MITZIE : Notre association est née en 2014, elle a pour but de : - lutter contre la misère animale ; pouvoir accueillir, soigner et protéger les animaux domestiques en danger ; chercher des familles d'accueil et des adoptants pour offrir un foyer et une seconde chance à ces animaux abandonnés. - Les stériliser, les vacciner et les pucer ; mettre en place des... ➤ En savoir plus

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