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Tout commence en Roumanie. Plus précisément dans la fourrière d’Orastie. L’endroit est tristement réputé, il porte bien son autre nom : « Le mouroir d’Orastie ».
C’est la fourrière la plus meurtrière du pays.
Là-bas, des sociétés privées attrapent les chiens de rue pour les apporter en fourrière.
Elles sont grassement rémunérées pour cela et des débordements (violences aux animaux, vols de chiens) ont souvent lieu.
Certains chiens n’atteignent même pas la fourrière : victimes de la violence des « dogcatchers », ils décèdent avant… Et les fourrières, qui se remplissent extrêmement rapidement sont autorisées à euthanasier massivement les animaux. Parfois à coup de pelle. C’est moins cher qu’une piqure…
Les conditions de vie des chiens en fourrière sont, dans la grande majorité des cas, déplorables : manque de nourriture, bagarres pour survivre, manque de soins, de place...
Un début de vie difficile
Attrapées par des Dogcatchers, Miele et sa mère se sont retrouvées à la fourrière d’Orastie, « entassées » avec d’autres chiens, pendant de longues semaines…
Lors d’une intervention de l’association, Miele et sa mère sont secourues. Mais la petite chienne semble mal en point. Elle a du mal à marcher, se traîne l’arrière train. Les bénévoles pensent alors à une malformation de naissance…
Rapatriée avec sa mère ainsi que d’autre rescapés, les chiennes font le trajet jusqu’en France en transporteur spécialisé. Une nouvelle vie semble se dessiner pour Miele…
Arrivée dans sa famille, Miele est tout de suite emmenée chez le vétérinaire, pour comprendre ce qu’elle a.
Quand le vétérinaire pose le diagnostic, c’est l’effroi…
Miele n’est pas malformée… La petite chienne a subi d’atroces sévices de la part de ses bourreaux.
Sa colonne vertébrale est complètement brisée. Elle souffre de multiples fractures sur les membres postérieurs, soit une vingtaine au total. La chienne n’a plus l’usage de ses pattes arrière !
Les médecins sont formels, il s’agit bien de torture volontaire sur un chiot alors âgé de 4 mois.
On dénombre pas moins de 13 ou 14 fractures sur la patte arrière gauche. Celle-ci reste tendue, complètement raide.
La petite ne le montre pas, mais elle souffre quand elle se déplace.
Elle est d’ailleurs sous antidouleur au quotidien !
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Miele, sans aucune sensibilité dans les pattes arrière ne se sent pas faire ses besoins.
Sa colonne est brisée et sa queue ne fonctionne plus, elle reste tendue. La petite est incontinente à vie.
Elle doit bénéficier d’une attention constante, d’une aide au quotidien. Une surveillance accrue est donc obligatoire pour Miele.
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Horrifiés les bénévoles décident de prendre les choses en mains, de tout mettre en œuvre pour soulager la petite chienne. Cependant, la petite ne se laisse pas abattre. La survie, elle connait bien ! Pas question de se laisser aller !
C’est un combat de chaque instant qu’elle va devoir mener …
Il va quand même falloir opérer ses membres, chaque patte séparément. Miele doit être amputée !
Les bénévoles souhaitent plusieurs avis médicaux, les vétérinaires sont catégoriques : l’amputation est indispensable.
D’une part, elle risquerait que sa paralysie s’étende.
D’autre part, si rien n’est fait, elle risquerait de développer également une grave septicémie…
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Le temps presse.
Il faut opérer vite pour soulager sa colonne vertébrale. En effet, la colonne subit un traumatisme à chaque fois que Miele se déplace…
Mais, arrivée en France sous-alimentée, Miele est trop faible pour se faire opérer maintenant. Il faut attendre qu’elle reprenne du poil de la bête !
Elle est encore jeune, il faut qu’elle puisse se déplacer. L’association aimerait également lui offrir un chariot ! Ça sera la seule solution pour cela !
Il faudra opérer en deux fois, car on ne peut pas risquer les complications. Il faut assurer une cicatrisation optimale. Il faudra au moins 3 mois de récupération entre les deux opérations.
Et il faudrait faire la première opération le mois prochain.
Le choix d’amputer court vient du fait que son chariot sera sur mesure, étant donné le gabarit de la petite puce. Croisée teckel, bien qu’en pleine croissance, elle ne devrait plus grandir beaucoup.
Les matériaux du chariot seront bien adaptés, avec un harnais en silicone, qui aidera à répartir la charge et qui ne sollicitera pas trop sa colonne vertébrale, qu’il faudra préserver.
Une longue période de rééducation est nécessaire : de longues séances de kinésithérapie, pour entrainer les muscles sont à prévoir.
Miele devra renforcer ses pattes avant afin pour qu’elles puissent supporter cette nouvelle charge.
Les vétérinaires lui prescrivent aussi des séances de balnéothérapie, indispensables si elle veut pouvoir se déplacer.
Pendant toute cette période, c’est sous la bienveillance de Virginie que la petite chienne va pouvoir reprendre des forces.
Bien entendu, une fois le chariot reçu, il faut un temps d’adaptation avec en plus de l’ostéopathie pour une période donnée de 3 à 4 mois.
Vous l’aurez compris, un long périple attend Miele.
On peut l’aider ! On doit l’aider !
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AnimauxMerci pour Miele
