« Je suis démoralisée et anéantie par cette situation. Sans aide, je serais obligée d’envisager la fermeture de l’association. »
L’heure est grave.
Nadine, présidente de l’association le Jardin des Chats n’arrive plus à s’en sortir…
Présents sur plus d’une dizaine de sites de nourrissage au quotidien, les bénévoles s’inquiètent…
Bientôt, les stocks de nourritures seront vides.
Bientôt, ce sont plus de 400 chats qui sont menacés ! Oui, 400 !
Une partie de ces matous vit dehors. Ce sont des chats sauvages ou bien errants.
Sur les différents points de nourriture, ils se pressent, chaque jour, pour recevoir nourriture et amour de la part des 5 nourrisseurs.
Que vont-ils devenir ?
En famille d’accueil ou bien au refuge de l’association, ce sont 200 autres chats qui vivent au crochet de Nadine.
Malheureusement, de nombreux chats ne peuvent rejoindre des familles, car ils sont trop malades. Ils ont besoin d’une attention particulière…
Tous sont des chats à pathologies : coryzas graves, gingivites chroniques… Ils ont tous besoin de soins ou d’opérations…
« En plus de cela, nous avons dû récupérer en moins de 10 jours, plus d’une vingtaine de chatons en piteux états. Ils étaient tous très parasités, couverts de tiques ou infestés de puces… Ils avaient des diarrhées profuses, le typhus, la leucose, la teigne…! »
Voici leurs histoires :
Il y a d’abord ces deux chatons… Leur maman s’était retrouvée dans la rue, suite à l’entrée de son propriétaire en maison de retraite.
Devenue sauvage, c’est une dame qui subvient à ses besoins... Quand les petits sont nés, elle s’est donc tournée vers l’association. La maman a été trappée et stérilisée, mais ses deux petits ont besoin de soins.
Ils n’étaient pas sevrés par contre, ils étaient infestés de parasites et présentaient de fortes diarrhées.
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Puis, en Haute-Loire, dans le secteur du Chambou, l’association a également recueilli une portée de 3 chatons. Ils étaient également couverts de tiques et de puces, mais aussi de vers.
Comme les autres, les petits avaient de violentes diarrhées.
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Une autre portée de 5 petits a été trouvée au fond d’un jardin. Ils étaient cachés dans des broussailles, au pied d’un arbre.
C’est une dame qui les a entendus miauler. Pendant près d’une heure, cette femme au grand cœur a attendu, patiemment, que la maman de ces chatons revienne…
Hélas, elle ne s’est jamais présentée… La dame n’a pas eu le cœur de les laisser mourir de faim ou de froid. Elle a d’abord tenté de les nourrir au biberon, mais elle n’y est pas parvenue. L’association a donc décidé de leur trouver une maman de substitution. Par chance, la minette les a acceptés. Ils étaient tous extrêmement faibles : diarrhées, coryza… Ces problèmes de santé les empêchent de se développer normalement.
« Le plus petit d’entre eux faisait à peine plus de 90 grammes à son arrivée. Nous essayons de tous les garder en vie, mais dans cet état, nous devons les surveiller jour et nuit. »
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Les petits lovés auprès de leur maman de substitution
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« Nous avons recueilli deux jeunes chatons. Des sauvageons, comme on les appelle. Le voisin d’un homme ne supportait plus que les chats passent sur son terrain… A cause des crottes partout… »
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« Ils sont anémiés, parasités extrêmement maigres et complètement déshydratés à cause de leurs diarrhées ! »
Une autre fois, c’est une portée de 4 chatons qui est signalée, d’abord à la mairie, puis à l’association. Une promeneuse explique que, sur la commune de St Christophe, il y a un carton rempli de chat. « Il se trouve près d’un container à poubelle, près d’une route. »
La présidente, Nadine a parcouru de nombreux kilomètres avant de trouver ce fameux carton.
« A mon arrivée, il en manquait déjà un, qui est, heureusement, revenu lorsqu’il a entendu ma voix. »
Le changement de nourriture leur a provoqué de violentes diarrhées qu’il a fallu surveiller !
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Les petits, sortis de leur carton et mis au chaud.
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Sur la commune de Loudes, l’association a trouvé un chaton. « Il était recroquevillé sur une bouche d’égout. Le pauvre cherchait un peu de chaleur. Il n’avait plus que la peau sur les os. »
Il a été amené d’urgence chez un vétérinaire…
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Son nez et ses yeux sont remplis de pus. « Il ne pouvait plus respirer, et n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Le vétérinaire n’a pas réussi à le perfuser tant il était déshydraté : impossible de trouver la veine ! »
Aujourd’hui, face à cette arrivée massive de chats, Nadine désespère.
« Je passe mes journées à administrer les traitements, faire le nettoyage et la désinfection des box… Je fais également les lessives ! C’est dur, mais comment ne pas leur laisser une chance de s’en sortir ? Je sais que je ne pourrais malheureusement pas tous les sauver ! Mais je dois faire de mon mieux ! »
Elle nous explique également que, pour pallier au manque de place, Nadine a dû investir dans des parcs à lapin. Cela lui permet d’isoler les malades des chatons en bonne santé, et donc, de ne pas propager les maladies.
Afin de les protéger au maximum, il faut les vacciner contre le typhus, le coryza et encore la leucose.
Des frais conséquents certes, mais obligatoire pour sauver les petits. A cela, doivent s’ajouter les frais concernant la nourriture : le lait maternisé est obligatoire pour les chatons non sevrés.
En plus des chatons, de nombreux chats adultes ont besoin de soins. C’est le cas de Mistigri.
Le pauvre s’est pris dans un piège artisanal. Il présente de nombreuses plaies qui suppurent constamment.
Il a dû être placé sous antibiotiques pour une durée indéterminée.
Il a besoin d’être gardé en box, afin qu’il guérisse… Le vétérinaire a expliqué que sa guérison prendrait du temps…
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Il y a Cannelle. Elle a été abandonnée sur la commune de Barges.
« Son gros ventre est dû à une tumeur inopérable, car la chatte est positive FIV. Selon le vétérinaire, intervenir risquerait de faire exploser les cellules de Cannelle ! »
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Princesse, recueillie après le décès de ses propriétaires. Elle enchaînait portées sur portées… Quand l’association a décidé de la faire stériliser, elle était à nouveau gestante.
Et il y a encore c’est petite chatte des rues, recueillie dans un triste état. Elle aussi, elle s’est prise dans un piège artisanal et a dû rester hospitalisée plusieurs jours.
Ou encore ce chat errant, amaigri à l’extrême. Il souffre de problèmes de bouche. Placé sous perfusion pendant quelques jours, il faut qu’il reprenne des forces avant son intervention chirurgicale. Seulement, la trésorerie de l’association ne permet pas de telles dépenses…
« Je suis démoralisée et anéantie par cette situation. Sans aide, je serais obligée d’envisager la fermeture de l’association, qui existe depuis 10 ans. Nous subvenons aux besoins de plus de 400 chats sans maître dans le département. Personne ne veut prendre toute cette responsabilité et faire le travail ! »
Aujourd’hui, l’association se retrouve face à un mur. Avec les factures non réglées, le vétérinaire ne peut plus dispenser de soins, ni même soigner les animaux.
Bien que la situation le demande, Nadine ne peut plus faire soigner ses chats. Ils ont pourtant tellement besoin d’aide.
« Nous sommes obligés de faire le forcing auprès des vétérinaires quand nos chats sont trop malades. Nous ne pouvons pas les laisser mourir ! Nous avons besoin d’aide… »
L’association est en péril et les 400 chats voient leur vie suspendue… Nous ne pouvons pas laisser fermer cette association !
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4 000 euros sont nécessaires pour cela !
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Vos dons et appels du cœur aideront Nadine à régler les factures les plus urgentes (typhus, coryza et leucose), et à acheter des croquettes. Cela permettra à l’association de pouvoir, à nouveau, sauver ces chats malades.
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« De votre aide dépend la survie de l’association et des animaux. J’espère que les Clicoeurs accepteront de me soutenir et de me venir en aide !
Merci à vous ! »
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