Merci pour eux !

Isabelle, la présidente de l’association Avec ou Sans Toit, rencontre de graves difficultés. Les maigres finances de l’association ont été mises à mal par de lourds sauvetages et aujourd’hui, les caisses sont vides.

La période du confinement a été dramatique en termes d’abandons, de prises en charge et à cela s’est ajoutée l’impossibilité de faire des collectes en magasin, ou des opérations croquettes.

Au 1er juillet, Isabelle a été obligée de prendre une décision pesante, mais inéluctable.

« Nous sommes très tristes d'annoncer la fermeture temporaire de l'association, nous avons ces 2 derniers mois cumulé trop de sauvetages coûteux… L’association Avec ou Sans Toit ne prend plus aucun animal en charge. Pour le moment j’ai trop de frais vétérinaires et je dois d’abord penser à régler les dettes avant de reprendre en charge d’autres animaux. Merci de votre compréhension. »

Isabelle ne peut donc plus prendre d’animaux en charge, mais si la situation continue de s’aggraver, c’est son association elle-même qui ne pourra pas continuer.

La situation de l’association Avec ou Sans Toit s’est détériorée suite à de nombreux sauvetages qui ont engendré des factures trop lourdes pour une si petite association.

Api

C’est la chienne d’une personne handicapée qui vivait au pied du lit médicalisée de son maître. Api n’a reçu aucun soin, n’était pas toilettée et vivait dans ses excréments.

C’est une infirmière venue prodiguer des soins à son maître qui a signalé Api à l’association. La pauvre chienne était en très piteux état, sale, le poil emmêlé et pas peigné depuis des mois.

Api a dû être toilettée, conduite chez le vétérinaire pour divers soins. Cette pauvre misère âgée de 13 ou 14 ans restera à vie à l’association, car pas adoptable. Elle a par ailleurs la maladie de Cushing, qui nécessite un traitement à vie.

Mya

Elle a été trouvée agonisante, pleine et accidentée en pleine rue. Personne n’a réagi. C’est une jeune fille de 18 ans qui l’a prise et emmenée chez le vétérinaire. « Mya a fait une fausse couche, les bébés sortaient c’était l’horreur. »

Il a fallu opérer Mya pour sortir les bébés et la stériliser ensuite. Elle était faible, en hypothermie, maigre et est restée hospitalisée 8 jours.

Mya est toujours à notre charge en famille d’accueil, mais personne n’appelle pour elle.

Griotte

Elle a été trouvée dans un fossé près d’un camp de gens du voyage. Elle ne pouvait pas bouger, suite à un coup ou un accident. Son bassin est fracturé et depuis l’opération, elle est incontinente.

Elle marche sur 3 pattes et fait des progrès, mais reste ce problème d’incontinente. Compte tenu de son état, personne ne veut d’elle.

L’association a également recueilli Kurby, une chienne qui a des tumeurs de la chaîne mammaire. Il faut opérer la seconde chaîne dans 3 mois, et Isabelle sait qu’elle ne pourra pas financer ses soins.

« Depuis ces sauvetages, on est dans le rouge, et ça continue, car beaucoup de chats et chatons sont arrivés également. »

Les demandes pleuvent pour des chatons abandonnés, des chats accidentés. Ce jeudi, Isabelle a encore été appelée pour un chat à trapper qui a besoin d’une énucléation. Elle sait déjà qu’elle ira le chercher, alors même qu’elle n’en a pas les moyens.

Il y a quelques semaines, une maman et 4 chatons ont été pris à l’association. L’un d’eux a succombé au coryza et il faut maintenant placer les petits et stériliser la maman.

La période du confinement a été particulièrement rude pour l’association qui a multiplié les sauvetages.

« On n’arrête pas, on a eu beaucoup de signalements pendant la crise. Le vétérinaire n’ouvrait que pour les urgences et les stérilisations n’en sont pas. Du coup, les grossesses ont continué et de nombreux chatons sont nés.
De plus, on nourrit 200 chats errants. Je fournis les croquettes aux nourrisseuses, des personnes âgées sans ressources. A cause du COVID-19 on ne peut pas faire de collectes de croquettes ni d’opérations caddie, je dois donc payer de ma poche l’alimentation. On a aussi eu beaucoup d’appels pour des animaux dont les maîtres ont été hospitalisés ou sont décédés à cause de la maladie.»

La situation est critique pour Isabelle qui n’a pas de revenus. Elle travaille l’été dans les vignes et fait les vendanges en septembre. Le compte de l’association a un gros découvert. Sa vie personnelle est très affectée par tout cela.

« J’ai besoin d’aide pour renflouer les caisses de l’association et ne plus utiliser mes maigres revenus et continuer les nourrissages. Il reste encore des stérilisations à faire. »

L’association compte actuellement 25 chatons qu’il faut placer, une dizaine d’animaux en famille d’accueil et doit encore faire pratiquer 7 stérilisations.

Et avec l’été et les vacances, Isabelle redoute le pire. Il va y avoir des abandons, des accidents, des départs en vacances… Comment assumer tout ça ?

Sans aide, elle ne pourra pas continuer ses actions, ni sortir la tête hors de l’eau.

La fin de l’association Avec ou Sans Toit serait une catastrophe. Pour Isabelle qui y met beaucoup de cœur et est très investie, pour les animaux à charge dans les familles d’accueil et pour les 200 chats des rues nourris quotidiennement.

Cela ne doit pas arriver. Et cela n’arrivera pas !

Grâce à notre soutien, nous allons sauver son association.

Oui, nous y arriverons.

4 666 euros au total sont nécessaires !

Vos dons et appels du cœur permettront de créer de la trésorerie pour les prochains sauvetages et d’acheter des croquettes.

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