Merci pour les 150 animaux !

Il y a quelques mois, vous veniez en aide à la Ferme des Zanimobiles. Une association de protection des animaux de la ferme située à Orange, dans le Vaucluse, dont la majeure partie des animaux sont issus de sauvetages.

La ferme recueille tous les animaux de ferme dont personnes ne veut, ceux considérés comme inutiles par les industries car non rentables ou ceux qui n’intéressent plus les particuliers car trop malades ou trop vieux.

Et, notamment, des chevreaux et des agneaux issus de fromageries et destinés à l'abattoir ou à l’engraissement. L’association les élève au biberon.

« Nous faisons notre maximum pour leur offrir une deuxième vie la plus agréable possible ! » nous explique Mehdi Mekerle, président de l’association.

Au total, ils sont 150 animaux : chèvres, chevaux, poneys, moutons, poules, lapins…

Aujourd’hui, l’association demande notre aide car elle rencontre une autre difficulté qui menace fortement le cheptel et fragilise d’autant plus l’association.

« Nous n’avons plus d’eau pour abreuver nos 150 rescapés ! »

Chaque jour, l’association a besoin d’environ 1 mètre cube d’eau pour abreuver les 150 animaux et aussi pour arroser les arbres plantés grâce aux clicoeurs afin d’ombrager les enclos.

Cette année, en raison de la sécheresse prolongée et de l’absence pluie, le puit de l’association est à sec. Il ne contient plus d’eau.

Comment abreuver…

Nino

« Il vient d’une fromagerie dans la Drôme. Les chèvres ont des bébés pour avoir du lait, mais les chevreaux sont inutiles à l’industrie laitière, et sont souvent éliminés.

Nous avons recueillis Nino à l’âge de 1 jour, et l’avons élevé au biberon, ce qui fait de lui un grand bébé adorable ! »

Lucky

« C’est un petit poney sauvé sur une foire aux bestiaux, où il était vendu au poids pour sa viande…. Atteint de Piroplasmose, il était très maigre. Grace aux soins vétérinaires, il va mieux. »

Fleurette

« La pauvre était battue et enfermé nuit et jour dans une grande caisse en bois couverte. Grace à un comportementaliste, elle a réussi à reprendre confiance en l’homme et est devenu adorable. »

Blanchette

« Elle aussi est issue de l’industrie laitière et a été sauvée de l’abattoir. »

Chavroux

« C’est une chèvre de réforme, qui allait partir à l’abattoir car elle était devenue pas assez rentable. Nous l’avons sauvé et elle coule maintenant une retraite paisible à la ferme. »

Danette

« Danette est le frère de Nino. Il a la même histoire. Nous l’avons récupéré il n’avait qu’un jour. Nous l’avons élevé au biberon. Castré depuis, c’est devenu un petit bouc très agréable et sociable. »

Nougatine

« Nougatine est une petite brebis qui était élevée pour sa viande. Elle était encore petite quand nous l’avons eu, donc nous avons pu facilement l’apprivoiser. Elle fait le bonheur des enfants qui viennent la voir, avec sa belle laine. »

Chaque jour, Mehdi doit multiplier les allers-retours pour remplir des bidons des 30 litres dans un ruisseau et les ramener à l’association. Et cela, en parallèle de son métier de directeur de centre de loisirs.

La journée, investit auprès des enfants, le soir, auprès des animaux.
Mehdi n’arrête pas.

Pourtant, il existe une solution.

« Nous avons fait venir un sourcier. Notre puit mesure 7m de profondeur. Nous devons faire un forage jusqu’à 20 mètres car, au-dessus, le sol est sablonneux. »

Avec une telle sécheresse prolongée, les 7 mètres ne suffisent plus.

« Malheureusement, ce problème aura certainement vocation à se reproduire dans les années à venir. »

Seulement, ces travaux représentent un coût.
Et l’association n’a plus aucun fonds. Ni même pour l’achat du foin.

Mehdi doit financer la nourriture sur ses fonds propres. 3 tonnes sont nécessaires par mois.

Ce n’est pas viable.

Et pour cause.

Habituellement, l’association est financée par les animations qu’elle effectue. Deux périodes sont particulièrement importantes pour la rentrée des fonds : le printemps et les marches de Noel.

Cela permet de faire vivre les 150 animaux et d’effectuer des sauvetages réguliers.

Cette année, avec le confinement, aucune animation n’a été organisée au printemps, donc aucune rentrée d’argent pour l’association.

« Nous devons tenir jusqu’aux fêtes de Noël, en espérant que les marchés auront lieu cette année. S’ils sont annulés, c’est la catastrophe pour l’association et pour nos animaux. »

Par ailleurs, faute de moyens, l’association ne peut plus faire de sauvetages. Alors que, chaque jour, elle reçoit des appels pour sauver des animaux destinés à l’abattoir ou des demandes de prise en charge.

Elle doit les refuser, toutes.
C’est un déchirement.

« Sans les marchés de Noël, nous nous retrouvons un an sans ressources car nous ne pourrons reprendre notre activité qu’en février ou mars. Si tout se passe bien d’ici-là… »

Plus d’eau pour nourrir les animaux.
Plus d’eau pour arroser les arbres pour ombrager les animaux.
Plus de foins.
Plus de fonds.

D’ici là, il nous faut tenir. Mais comment ?
Les clicoeurs sont notre seul espoir.

3 000 euros au total sont nécessaires !

Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à financer le forage du puit et l’achat de foin pour nourrir le cheptel.

Merci les clicoeurs !

Grâce à votre soutien, en juin….

L’association a pu réaliser plusieurs cabanes pour les poules, avec portiers automatiques, afin de les mettre en sécurité du renard la nuit.

"Nous avons renforcé et complété les clôtures, avons couvert l'abri des chevaux, et avons planté 10 arbres d'ombrage (même si cela n'est encore pas assez, il faudrait qu'on en remette encore un grand nombre à l'automne, afin qu'ils aient le temps de bien s'enraciner avant l'été prochain.

Nous avons également pu financer les besoins en nourriture pour l’été."

En soutien à

LA FERME DES ZANIMOBILES : La ferme des zanimobiles est une association de protection des animaux de la ferme. La majeure partie de nos animaux sont issus de sauvetages. Ils proviennent pour beaucoup d’industries laitières. ➤ En savoir plus

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