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***** Des nouvelles de Vision 16 11 20 *****
Vision va beaucoup mieux, elle souffre beaucoup moins heureusement.
Elle continue à être sous antibio-thérapie. Nous l'amenons chez le vétérinaire tous les 2 à 3 jours pour vérifier la cicatrisation.
Elle est en bonne voie de guérison. Un grand merci à tous les donateurs.
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Début mai, en plein confinement, Vision, 7 ans, est recueillie par l’association Chat d’Oc.
Elle se trouvait en fourrière suite à un signalement pour une vilaine blessure près de l'anus.
La minette est soignée par la fourrière et reçoit un traitement antibiotique. Elle est guérie de cette blessure mais arbore une collerette car, depuis son arrivée à l’association, elle se mutile.
Qu'est-ce qui occasionne cette mutilation ? Le stress ? L'angoisse ? Une bactérie? Une allergie ? Un champignon ? Une irritation ?
Vision est installée dans une grande cage et l’équipe de l’association commence l’observation.
Vision est boudeuse, renfrognée, souvent très en colère. Elle mange peu. Rien ne l'intéresse. Les chats de la famille l'agacent, les humains l'excèdent.
Sur son dos, à proximité de la colonne vertébrale, il y a des zones avec des poils secs et très courts. Sur d’autres zones, il y a des cratères infectés.
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Le vétérinaire penche d’abord pour une teigne purulente. Il place Vision sous antifongique, antibiotique et sous traitement pour la teigne.
Dix jours plus tard, les zones infectées semblant cautériser, une intervention chirurgicale est effectuée afin de rapprocher les chairs. L’opération se déroule bien.
« Nous poursuivons les traitements et l’observation. Vision est de meilleure humeur mais garde un appétit modeste. Elle veut explorer, se dégourdir les pattes.
Nous l'installons en famille d'accueil afin que son moral remonte, dans une pièce à part, mais le résultat est mitigé.
Les deux ou trois premiers jours, mademoiselle se frotte aux jambes de sa maman d'accueil ou aux pieds des chaises, ronronne mais sous pression. Si on approche une main et qu'elle ne s'y attend pas, elle hurle.
Quelque chose l'énerve, dans son corps, quelque-chose la titille. Le reste du temps, elle est couchée, triste et mange peu. Certains jours, elle est alimentée à la seringue.
Pauvre Vision.
Le seul point positif est que le poil repousse. »
Avec l’accord du vétérinaire, l’association ôte son carcan.
Mais, quelques jours après, c'est le drame.
« Laissée seule, quelques heures, lorsqu’on pousse la porte de sa chambre, VISION est frénétique, quelque-chose la brûle. »
Vision s'est arrachée les poils et la peau. La chair est à vif. Une plaie gigantesque investit les deux-tiers du côté droit de son dos.
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Sa collerette est immédiatement remise. Les plaies sont désinfectées. Depuis cette épisode, Vision reste sous antibiotiques et, régulièrement, sous anti-inflammatoires stéroïdiens.
L’association est désemparée.
« Nous ne savons plus quoi faire. Nous contactons des magnétiseurs spécialisés dans le soin aux animaux. Un barreur de feu peut-être ? Dans le quartier des grands brûlés, certains hôpitaux les appellent pour soulager les douleurs liées aux brûlures. Mais nous n'en trouvons pas à proximité.
L'ostéopathe essaie de la soulager mais, même à cinquante centimètres de distance, le contact émoustille désagréablement la minette. »
Vision souffre, c'est indéniable.
Entretemps, une phytothérapie est testée sans succès.
Des galeries semblent creuser sa peau sous le poil et envahir progressivement son corps.
Les deux vétérinaires consultés conseillent la consultation d'un dermatologue à Maisons-Alfort. Son diagnostic n'est pas enthousiasmant.
« A priori, à l'origine des profonds et larges ulcères et de l'alopécie diffuse, une banale allergie aux puces suivie de complications qui, en revanche, ne sont pas ordinaires. »
Les différents corticoïdes administrés n'ont eu que peu d’effet sur l'inflammation des chairs et la cicatrisation des plaies.
La perte du tissu cutané est si importante qu'une opération avec débridement, le retrait des tissus morts, doit être réalisée. Mais la surface de peau laminée est beaucoup trop étendue pour envisager de rapprocher les chairs manuellement. C'est un immense cratère ensanglanté.
Le vétérinaire effectue un prélèvement.
« Entretemps, nous reprenons la désinfection quotidienne et minutieuse de la plaie chez notre vétérinaire et affublons la guerrière d'un bandage qui lui entoure le corps.
Par précaution, nous lui donnons un fongicide car des lésions de teigne demeurent et risquent de compliquer la chirurgie. »
Puis, les résultats de l’analyse tombent. Vision souffre d'un staphylocoque résistant à tous les antibiotiques homologués. Seul un antibiotique sur le marché n’a pas encore été testé.
« Nous aimons trop Vision. Elle se bat pour vivre. Nous décidons de tenter... Première injection. Elle y répond de manière plutôt satisfaisante. »
Les chairs doivent se refaire, se rapprocher et être propres pour que l’opération soit réalisable.
A partir de là, l'équipe du Chat d'Oc se rend quotidiennement chez le vétérinaire pour soigner Vision, refaire son bandage, nettoyer ses plaies, gratter ses croûtes et désinfecter.
Après tant de persévérance et de labeur, aujourd'hui, Vision est enfin en mesure de supporter la seconde opération.
Elle est rentrée dans sa famille d’accueil et attend son opération.
« Aujourd'hui, nous nous permettons de solliciter l'aide des clicoeurs car les soins, les traitements, les hospitalisations et opérations de Vision coûtent beaucoup trop cher pour nous…
Si vous pouvez nous aider... nous vous en serions infiniment reconnaissants, pour Vision et pour tous nos animaux.... »
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AnimauxMerci pour Vision !
