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Malheureusement, comme pour beaucoup d’associations, l’année 2020 qui vient de se terminer a été catastrophique pour Stéphanie ; la courageuse présidente de l’association « Sauvetage animaux 76 », et ses chats, qui se trouvaient déjà dans une situation précaire avant l’arrivée du covid…
« Cette année, il a fallu secourir 90 chats.
Nous avons également dû stériliser de nombreux chats sauvages afin de stopper les portés, sans cesse... Et beaucoup des chatons sont arrivés avec des soucis de santé, des problèmes de croissance, infectés de vers...certains hélas n'ont pas survécu.
Cette année a été très difficile aussi car nous avons eu peu d'adoptions et les frais se sont accumulés.
Je tente d'aider du mieux que je peux mais avec mes soucis de santé et le covid cela nous a beaucoup impacté. Entre la giardiose, le coryza ; et la teigne cette année restera marquée mais nous devons absolument payer nos factures sinon nous allons avoir des soucis.
Nous devons à tout prix continuer à stériliser et à sauver les chats que peu d'autres associations veulent comme les fiv et les chats à pathologie avec handicap comme notre Léo. »
Léo est un chat Fiv à trois pattes, qui vivait dans la rue, et qui a été recueilli par Stéphanie.
Il a dû être amputé d'urgence à cause d’une infection à la patte arrière. Il présence des soucis respiratoires aussi, sûrement à cause d’un coryza non soigné.
« C'est un chat adorable mais qui reste très fragile. »
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Aujourd’hui, Stéphanie fait vivre 30 chats, dans sa maison.
« Les normes vétérinaires et sanitaires sont respectées, les services vétérinaires sont venus dans ma maison »
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« J’ai des chats qui ont été tapés. Ce sont des pas faciles à faire adopter, pas beau… personne n’en veut »
Actuellement, la situation est critique. Stéphanie doit faire face à une épidémie de giardiose qui pourrait être fatale à beaucoup de ses chats.
« J’ai 10 chats concernés… le parasite s’est propagé. Et il peut continuer à se propager, chez les chats, comme chez humains d’ailleurs... Il faut les aider, leur ventre commence à gonfler, ils arrêtent de manger, ils ont des problèmes intestinaux… Ils ont besoin d’un traitement long, et il faut les isoler… Mais si je ne les traite pas, ils vont mourir. »
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Parmi les protégés de Stéphanie, il y a Narnia, « …une minette qui vivait dans la rue. Après des recherches aucun propriétaire ne s'est manifesté pour elle. J’ai eu la mauvaise surprise de découvrir qu'elle avait mi-bas 5 chatons. L'un est décédé à la naissance. Il s'est avéré que Narnia était positive à la leucose.
Ma surprise fut grande étant donné que Narnia était très sociable en parfaite santé. Nous avons eu très peur pour les petits mais après plusieurs semaines le nouveau examen et revenu négatif, un vrai soulagement pour nous »
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Récemment, Stéphanie a dû faire face à la perte de Lissy…
« Il faut l’endormir… Je suis anéantie »
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« En ce dimanche soir, je n'ai pas une bonne nouvelle. Encore un jour très douloureux pour moi… Depuis son opération des dents, Lissy allait beaucoup mieux mais depuis quelques jours, son état s'est dégradé. Amaigrissement, poils moins beaux, fatigue...
Après bilan sanguin et échographie, le verdict tombe. Lissy a les reins et le foie qui sont gros, la faisant souffrir. Elle a des granulomètres dans le foie et les reins sont dégradés. Le bilan sanguin montre une PIF sèche. Le vétérinaire m'annonce que les organes sont trop touchés pour tenter le traitement et qu'il faut la soulager. Je suis anéantie. Je ne m'attendais pas à cette nouvelle ! Je n'étais pas préparée. Son état s'est dégradé soudainement.
Repose en paix ma louloute la vie parfois est tellement injuste »
Il y eu aussi ce sauvetage, particulièrement marquant, « … de ces chats, qui vivaient chez un monsieur malade. Nous en avons pris 11 en charge dont la petite Freyah qui venait de naître... La belle est très fragile.
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Nous avons dû pratiquer un scanner, et de nombreux examens qui ont montré une bactérie au niveau de son nez.
Malgré plusieurs traitements cela ne suffit pas. Freyah reste très fragile et va souvent chez le vétérinaire. Hélas beaucoup de chats de ce sauvetage sont encore chez nous car difficilement placables, et nous n'avons pas pu les relâcher. »
Il y aussi Darla et ses 4 chatons Kenny, Lena, Wonka et Calinka, trappés dans la cour d'une dame.
« Après plusieurs traitements suite à des soucis intestinaux nous avons découvert qu'ils étaient porteurs de la giardiose, ce parasite intestinal très tenace et long à soigner. Deux des chatons en particulier ont du mal, car ils ne veulent pas être manipulés…
Cette giardiose coûte très cher et me bloque aussi pour pouvoir placer les chats car certains ont beaucoup de mal à se sociabiliser, et ils resteront sûrement à vie à l'association »
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Il y a aussi Maman et sa chatonne, qui sont arrivées en novembre chez Stéphanie.
« Ce sont des chats que je tentais d'attraper depuis des mois. Elle avait portée sur portée, et beaucoup de chatons sont décédés hélas. Toutes deux ont été stérilisées et c'est là que nous avons découvert que les deux sont porteuses de la maladie des tiques …
Se rajoutant aux autres soucis elles restent à la maison pour pouvoir être soignées avec des antibiotiques et après un nouveau bilan nous les relâcherons sur site. »
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Teddy, lui vivait sur un site de chats errants et son état était critique. Son nez était bouché, ses poumons très pris. Teddy a eu le droit à des traitements sur deux mois consécutifs pour tenter de le soulager un maximum. C'est un chat adorable mais qui a très peur de l'homme. Il a hélas gardé des séquelles respiratoires ce qui n'a pas permis de le relâcher.
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Simba a 11 ans, c’est un chat sauvé de la rue.
« Il y a peu de temps nous avons découvert qu'il commence à avoir des soucis rénaux. Il a donc besoin d’un traitement alimentaire spécial et des examens réguliers pour s'assurer que cela ne s'aggrave pas. C'est un chat adorable mais qui reste un peu craintif quand il ne connait pas. »
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Linka quant à elle, est une minette accidentée qui a subi une très grosse opération avec plaque, et vis. Elle a gardé des séquelles et a beaucoup de mal à évacuer les selles. Elle doit donc avoir une alimentation spécialisée et un traitement à vie.
Sans cela elle se bouche et peut en mourir….
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Sur le terrain, Stéphanie est également présente. Elle se déplace quotidiennement pour nourrir les chats de son cimetière. Et pour trapper également, selon les signalements qu’on lui communique, afin de pouvoir stériliser, vacciner et identifier les chats qui en ont besoin.
Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible
« Ma vie est consacrée aux animaux »
Stéphanie est toute seule… « Je suis seule pour les chats, seule pour chercher et suivre des adoptants, pour diffuser des annonces, pour aller sur le terrain, pour m’occuper du site internet… »
Et sans ressources financières…
Malade, elle n’a pas d’activité professionnelle. Elle vit avec le RSA, qu’elle consacre exclusivement à ses chats. Ce sont les seules ressources qui font vivre son association aujourd’hui.
L’année dernière, il y a bien eu trop peu d’adoptions. Et trop peu de dons, également.
Et pourtant, chaque mois, il faut trouver entre 1 000 et 1 500 euros pour faire vivre et soigner ses chats, et secourir ceux qu’elle trouve, dehors.
Alors, les dettes chez le vétérinaire s’accumulent, à un niveau beaucoup trop dangereux aujourd’hui, qui ne lui permet plus de faire face aux dépenses à venir.
« Je n’ai pas d’autre choix que d’arrêter les prises en charges… »
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Nous devons régulariser au plus vite… La situation que nous vivons est compliquée, et je suis aussi dans la même galère.
Je ne peux pas faire plus... Je donne déjà̀ beaucoup et ma santé me le rappelle….
Je ne prendrai donc plus en charge de chats pendant un long moment au vu de la situation. Si je n'arrive pas à solder rapidement notre dette et bien j'arrête tout ! Je ne peux pas continuer dans cette situation. Je donne déjà tout ce que je peux et là je ne peux pas faire plus. Les fêtes sont passées.
Il n'y a pas eu de miracle à Noël.... La situation est compliquée pour vous aussi, je le comprends. »
L’association de Stéphanie agit depuis plus de 12 ans maintenant… il est impensable que tout s’arrête maintenant, après tout ce qu’elle a fait.
Que deviendraient Linka, Freyah, Darla et les autres ? Qui les soigneraient ?
Nous devons les aider.
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3 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront de financer les dettes les plus urgentes et de faire face aux dépenses vétérinaires à venir.
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Merci, les clicoeurs !
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AnimauxMerci pour les 30 chats de Stéphanie !
