***** Des nouvelles de l'association 26 02 2021 *****
Bonne nouvelle, Gaby est totalement sorti d'affaire après une jaunisse pancréatique et septicémie. Gaby revient de tres loin !
Ulysse a subi sa première opération de l'oeil. La seconde aura lieu en juillet
Pour l'instant, il se fait chouchouter par sa petite fée.
Un grand merci aux clicoeurs !
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Ils sont 126…
126 à avoir connu les abandons, la maltraitance, la barbarie parfois même…
Leur point commun ?
Ils habitent tous dans la maison de Patricia, la présidente de l’association les Chats de Cooper.
Aujourd’hui, elle a grand besoin de votre aide pour sauver ses protégés.
Gaby, actuellement hospitalisée : « la nourrir par le nez, et la gaver toutes les 3 heures… »
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« Gaby est hospitalisée depuis le 24 décembre pour une pancréatique et une septicémie. Elle est descendue à 33 degrés de température. Il faut la nourrir par le nez, et la gaver toutes les 3 heures. Son pronostic vital était engagé.
Elle est sortie le 5 janvier de la clinique, car le vétérinaire pense qu'elle ira quand même mieux à la maison. Donc maintenant je la gave toutes les 3 heures, avec des antibiotiques et tout le traitement adéquat.
Aujourd'hui elle a encore rendez-vous car maintenant elle se met à baver beaucoup…. Elle a des rendez-vous sinon tous les deux jours, il faut la suivre de très près.
Une fois qu'elle mangera seule le vétérinaire a bon espoir qu'elle s’en sorte. Mais pour l'instant elle ne mange toujours pas seule… »
Billy, son propriétaire lui tapait sur la tête, avec un bâton…
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« Billy récupéré en octobre dernier le petit était maltraité à coup de bâton par son propriétaire qui l'attachait et s'amusait à lui taper sur la tête. Heureusement on a pu intervenir, le détacher et le prendre. Le petit n'était pas pucé, ni vacciné, ni castré. Le propriétaire nous a dit « bon débarras »…
Jazz : « récupéré de l'île dans de la Réunion en très mauvais état… »
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Moly, Maestro et Bagerra
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« Ils ont été déposés chatons chez le vétérinaire afin d’être euthanasiés. Celui-ci a refusé et a contacté l’association. »
Orak : « il a fallu lui enlever l’œil… »
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« Le pauvre a développé un gros glaucome et malheureusement il va fallu enlever l'œil »
Poupsy : trouvé sur une route nationale complètement perdu…
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Il était ni puce ni tatouée
Bébé : une opération en urgence est nécessaire pour soigner son prolapsus…
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Rubis et Eros jetés dans une benne à ordures…
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« Un vrai traumatisme pour ces bébés… »
Sydney, aujourd’hui hospitalisée, elle ne mange plus à cause de ses dents.
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Sidney vient de Guadeloupe, « elle a été recueillie suite à une grosse tempête, il y a 3 ans. Aujourd'hui hospitalisée à cause d’un grave calicivirus, on doit lui enlever plusieurs dents elle est déshydratée… donc perfusée. On attend les résultats de la prise de sang » Simba, il souffre de problèmes rénaux
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« Son maître est décédé… Et dès le lendemain, sa maîtresse l'a mis dehors c'est un vieux chat qui a besoin de soins pour ses reins. » Ulysse : « il faut lui retirer son œil… »
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« Il a eu déjà 6 traitements, rien n’y fait malheureusement. L’ophtalmologiste préconise l’opération.
Ulysse doit être opéré rapidement pour son œil infecté, et il faudra en profiter pour le castrer afin d’éviter de l'anesthésier plusieurs fois »
Garou, un papy de 12 ans qui grelottait de froid
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« Une dame nourrissait ce papy de 12 ans depuis de nombreuses années.
Elle m’a contacté car ce chat grelotait avec le froid et la pluie. Il s'abritait sous un balcon en plein courant d'air. Je suis aussitôt partie le chercher. Le pauvre était gelé il m'a fallu plus d'une journée pour qu'il se réchauffe. Le lendemain, il a été chez le vétérinaire pour un bilan complet. Le vétérinaire a fait une prise de sang, il a vu qu'il était FIV positif. Il n’a plus beaucoup de dents, et il faut surveiller son diabète. Il est d’une maigreur extrême, bourré de puces. » Victoria, destinée à devenir appât vivant pour… la pêche au requin
Elle vient de la Réunion.
Elle a miraculeusement réussi à échapper à son bourreau, l’œil transpercé par un hameçon… Elle aurait dû finir clouée sur une planche en bois, dans un bateau. Ses gémissements et le sang se répendantdans l'eau auraient attiré les requins…
Cette pratique ignoble, est légalement interdire, à La Réunion. Malgré tout, beaucoup d’associations dénoncent encore son existence.
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Gibus : il faisait les poubelles, on lui a jeté de l’huile bouillante.
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C’était il y a 5 ans environ, là où il vivait avant, dans la rue, à la Réunion.
Aujourd’hui, il est toujours terrorisé par les hommes. La pauvre est marquée à vie.
« La bénévole à la Réunion qui se chargeait de nourrir les chiens errants nous disait que Gibus ne dormait jamais. Il est toujours en train de courir pour éviter l'agression des chiens ou des gens qui jetaient sur eux de l'huile chaude lorsqu'ils faisaient les poubelles. Arrivé chez moi, Gibus avait du mal à dormir. J'ai dû le prendre plusieurs nuits avec moi. Après, il dormait tellement que j'avais du mal à le réveiller il récupérerait. Maintenant, il dort bien il a été suivi par un éducateur. Mais dès qu'il voit un homme, il aboie sans cesse… »
Rimbaud vient d’Espagne, là où les chiens sont pendus avant la chasse s’ils déçoivent…
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« Si on n’était pas intervenu, Rimbaud aurait été mis à mort, pendu, éventré…
A son arrivée chez moi, Rimbaud a été mis pendant plus de 6 mois sous antidépresseur par le vétérinaire et encore aujourd'hui c'est un chien hyperactif »
Le point commun entre tous ces pauvres animaux terriblement maltraités, c’est Patricia, la présidente de l’association Les Chats de Cooper.
Elle les recueille, avec d’autres, dans sa maison, dans l’Oise, à 30 km de Beauvais
Patricia, à la retraite aujourd’hui, a décidé de consacrer sa vie à ces animaux.
« On me balance des chats dans mon jardin »
Aujourd’hui, elle ne peut plus faire face au nombre de sollicitations, qui sont quotidiennes. Patricia a même décidé de fermer sa page facebook, ne pouvant plus gérer le nombre de demandes…
Son association, c’est sa maison.
« Et j’ai la chance d’avoir autour un terrain de 2000 m², alors je leur en fait profiter »
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Elle fait vivre 80 chats dans sa maison, « des vieux non adoptables, de plus de 10 ans, ou des malades, des gingivites, des diabétiques qu’il faut piquer 2 fois par jour ; des FIV +. On ne trouve pas d’adoptant pour eux, les gens n’ont veulent pas… »
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Patricia a fait construire une chatterie, ce qui permet aux chats d’aller dehors, en toute sécurité.
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Elle a également aménagé une dépendance en infirmerie. « Ca me sert de pièces de quarantaine, indispensable pour les chats malades et contagieux, notamment lors des épidémies de typhus. »
Il y a également 5 familles d’accueil ; qui font vivre des chats.
Au total, ce sont 126 qui sont pris en charge par l’association.
Et puis, il y a ceux qui vivent dehors, dans la rue.
Patricia se rend sur différents sites de nourrissage dans la région, tous les jours.
Régulièrement, elle en trappe également, pour les stériliser, les soigner.
Les plus mal en point sont recueillis chez elle.
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Encore un minou à sortir d’urgence poils ternes, et d’une maigreur…
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Les journées de Patricia sont donc bien chargées, elles commencent chaque jour dès 6 heures !
Sortir les chiens, les nourrir, puis les piqures et les soins des chats, les litières, les gamelles à remplir, l’aspirateur pour tout nettoyer… Ca n’arrête jamais.
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Sans compter les nombreux déplacements chez le vétérinaire.
« J’y vais en moyenne 3 fois par semaine », nous raconte Patricia.
« Et je suis toute seule à faire ça. Avant le covid, j’avais quelques personnes qui venaient m’aider. Mais maintenant, ce n’est plus possible ».
Elle est confrontée à de nombreux cas de maltraitances.
« Dans ma région, c’est surtout avec les chasseurs qu’on a des problèmes. Il y a tellement de gens malsains. Ils n’hésitent pas à tuer les chats, au motif que soi-disant, ils tuent les lapins… ». Elle recueille trop souvent des chats qui ont été blessés par des chasseurs. Sans compter les cadavres qu’elle trouve. De chats, ou d’autres animaux… « On a retrouvé un chevreuil décapité, pas loin d’ici »
Un peu plus au nord, dans la région de Béthune, Patricia entreprend également des actions de sauvetage.
« Mais là-haut, la situation est différente. Il y a beaucoup plus de cas de maltraitances, de violence gratuite »
Patricia nous raconte l’histoire de ce chaton, écrasé volontairement sous les yeux de Marie, une bénévole avec qui elle travaille, dans le Nord. Elle nous parle de chats pendus, de chats décapités, de cette maison dans laquelle vivait une personne alcoolique qui martyrisait son chat.
La petite Méghane, que vous voyez ci-dessous, servait de ballon de foot…
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Aujourd’hui, l’association de Patricia doit faire vivre 126 chats, et 7 chiens.
Financièrement, elle ne s’en sort pas. C’est sa retraite qui finance toutes les dépenses pour les animaux, car malheureusement, les dons ne suffisent pas.
Tous les mois, il faut trouver 800 euros pour financer les litières, et les croquettes. Auxquels s’ajoutent environ 1000 euros de frais vétérinaire …
Une situation intenable pour Patricia, si inquiète pour ses protégés.
Elle n’a pas d’argent pour les nourrir, et le soigner.
Comme vous avez pu voir, beaucoup de ses animaux sont bien mal en point.
Nous devons à tout prix les aider.
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3 200 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de Patricia de nourrir ses protégés cet hiver, et de faire face aux dépenses vétérinaires à venir.
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Merci, les clicoeurs !
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