Depuis le début de l’année, l’association Au Bonheur Animal ASBL, située en Belgique, a pris en charge 44 animaux : 15 lapins, 3 moutons, 6 chèvres, 10 chevaux et 10 cochons d’Inde.
« Ce sont les conséquences du COVID… Malheureusement, beaucoup de personnes ont perdu leur travail, leur revenu, leur maison, parfois même leurs prairies. Ils ont dû se séparer de leur animal. » raconte Maxime de l’association.
Désormais, ils sont 40 lapins, 30 hamsters, 25 chevaux, 5 cochons, 15 moutons 10 chèvres, 40 cochons d’Inde, 5 tortues et 20 volailles.
Au total, ils sont désormais 190 à vivre au refuge de l’association.
Parmi eux, seuls trois sont placés en famille faute de boxes suffisants.
L’association recueille des animaux qui ont été maltraités, abandonnés, ou qui lui sont confiés afin de leur offrir la meilleure vie possible et pour leur apporter les soins dont ils ont besoin.
L’association dispose de 3 hectares de prairies et le refuge de 50 ha sur lesquels il y a des paddocks avec du foin à volonté.
« Ils vivent en liberté le plus possible et, le soir, ils sont en boxes. »
Et pour s’occuper de ce cheptel, il n’y a que Maxime et Maud, sa compagne. En plus de leur activité professionnelle. Leur journée commence tôt et finit tard.
Le refuge, qui a ouvert ses portes il y a seulement un an, est déjà à saturation et se retrouve sans fonds.
Sans le COVID, le barbecue d’été, le repas d’automne, et les portes-ouvertes auraient permis de financer les soins, la nourriture et les travaux d’aménagement. Mais le COVID est là. Pour combien de temps encore ?
Aujourd’hui, l’association a besoin d’aide spécifiquement pour la prise en charge récente de 10 chevaux. Certains sont malades, dans un triste état et ont besoin de soins.
Il y a Punk, 25 ans.
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Un ancien trotteur de 9 ans.
L’association a besoin d’acheter 3 boxes supplémentaires pour les accueillir au refuge.
Pour nourrir tous ce cheptel dont ces 10 chevaux, 250 kilos de foin par jour sont nécessaires.
Entre les soins vétérinaires, les besoins de foins et de nourriture adaptée et la nécessité d’acheter trois boxes supplémentaires, cela devient très compliqué.
D’autant plus que parmi les nombreuses prises en charge depuis le début de l’année, plusieurs femelles de différentes espèces sont gestantes. L’association devra prévoir leur accueil et le biberonnage.
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