La parvovirose. Ce virus est apparenté au typhus pour le chat. Il se présente sous la forme d’une gastro-entérite sévère. C’est un virus très résistant. Les principales sources d’infection sont les excréments des chiens infectés.
Une fois infectés, les chiens présentent une grande fatigue, un refus de boire et de s’alimenter, des vomissements ainsi qu’une diarrhée intense et hémorragique associée à une douleur abdominale. Le chien est prostré, très abattu.
Une déshydratation grave s’installe rapidement, ainsi qu’une déficience du système immunitaire, conduisant à la mort. Chez certains chiots, une atteinte du cœur peut provoquer une mort subite.
« C'est un grand SOS que je lance aux clicoeurs ! C'est simple, on a besoin d'un miracle, ni plus ni moins ! » nous appelle à l’aide Laure, de l’association AnimOvergne.
Avec la Covid, nous faisons face au manque de voyageurs et de vols, mais les prises en charges et les malheureux ne s'arrêtent pas avec l'épidémie.
Si certaines associations craignent l'humain, nous, c'est le terrible virus de la parvovirose qui nous terrorise...
Ce n'est pas un ni deux chiots, mais plus d'une dizaine qui en ont été atteints. Des chiots de portées différences placés dans différentes familles d'accueil.
C'est simple, cette saleté de maladie est présente partout sur l'ile de la Réunion !
Les chiots meurent dans de terribles souffrances, ils se vident et s'éteignent lentement à bout de forces. C'est chaque fois une course contre la montre et une angoisse de tous les instants... Le moindre signe d'abattement, la plus petite diarrhée, la moindre baisse d'activité nous fait partir en urgence chez les vétérinaires. On est suspendu au coup de fil du vétérinaire qui va nous annoncer si le chiot est toujours en vie ou vient de mourir...
Et cette saleté de virus a un coût.... L'interferon, un traitement capable d’inhiber un virus, fait la différence entre la vie et la mort.
Et cette différence est hors de prix. L’injection coûte 280 euros et, parfois, deux injections sont nécessaires pour traiter un chiot.
La plupart du temps, des anti-vomitifs, des pansements gastriques, une mise sous sonde nasale et sous perfusion, peuvent suffire.
Mais, là aussi, cela a un coût !
Un chiot mort du parvovirus génère entre 200 et 300 euros de frais, selon le temps d'hospitalisation.
Un chiot vivant, c'est entre 600 et 1 000 euros selon la durée de la bataille, le poids du chiot...
Devoir mettre un prix sur la vie d'un chiot nous rend dingues… »
Heureusement, Rox, Ragnar, Speed, Pitaya, Takamaka, Sven, Zoreille et Jin s’en sont sortis après des soins et plusieurs jours d’hospitalisation.
Rox
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Lui aussi est toujours hospitalisé. Il lutte chaque jour pour vivre.
« Une fois sortis de cette maladie, ils ont toute la vie devant eux, sans séquelles.
C'est simple, aujourd’hui, alors que nous devons financer toutes les hospitalisations dont celles en cours, nous redoutons de devoir dire non au prochain cas de parvovirose.
Devoir dire au prochain « non, nous n’avons pas l’argent pour le soigner » est tout simplement inconcevable.
Mais nous n'arrivons plus à faire face.
Nous n’avons plus un centime de trésorerie d'avance et on ne sait même pas comment payer les factures de toutes ces hospitalisations qui s'accumulent !
Avec le COVID, nous avons 40 chiots à charge et 9 adultes que nous ne parvenons pas à faire partir en métropole faute de trouver des accompagnateurs pour le vol.
On croule… sous les factures et les demandes de prise en charge, on n’y arrive plus.
Aidez-nous s’il vous plaît ! »
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