Il est 6 heures. Patricia commence par apporter les premiers soins. Distribution de médicaments aux nécessiteux. Chaque petit reçoit son traitement. Pour Patricia, c’est la priorité.
Il est 7 heures. C’est l’heure du premier repas. Patricia s’occupe de la distribution de croquettes, et de pâtée. Pour les plus jeunes, la nourriture est disposée sur un plateau. Les croquettes seront laissées à volonté. Pour les plus vieux, Patricia servira le tout à la gamelle. Ils sont en majorité à l’association. Elle prendra le temps de vérifier que chacun mange à sa faim. Il y a parfois quelques petits gourmands qui n’hésitent pas à chaparder les croquettes des autres !
Il est 8 heures. Elle s’occupe maintenant des piqures pour ses loulous diabétiques. Ils sont 3, ils ont besoin de leurs injections.
Il est 9 heures. C’est l’heure de changer les litières. Bien qu’elle puisse se reposer sur ses familles d’accueil, Patricia dénombre 152 chats. Vous imaginez ? Les jeunes chatons, les malades, les incontinents, les vieux chats ? Ça fait beaucoup de sacs à changer.
Après les litières, c’est l’entretien de la maison. Le ménage lui prend environ 3 heures.
Il est midi. Le second repas de la journée. Le remplissage des gamelles, du plateau, et à nouveau la surveillance des séniors.
Il est 14 heures. C’est à nouveau l’heure du ménage. Les chats étant dans sa maison, Patricia nettoie tout, du sol au plafond.
Il est 16 heures. Patricia en profite pour se reposer… Non. Patricia en profite pour se rendre chez le vétérinaire. Faute d’argent, le vétérinaire près de chez elle refuse de prendre en charge ses animaux. Elle doit donc se rendre dans un autre cabinet. Il est situé à 55 minutes en voiture de chez elle…
Il est 18 heures. Les loulous doivent prendre leur traitement pour la seconde fois de la journée.
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Il est 20 heures. Les diabétiques de Patricia doivent eux aussi être soignés. Ils reçoivent à nouveau leurs injections.
Il est 21 heures. Dernier repas de la journée pour les pensionnaires. Ils ont les croquettes à volonté. Dans la nuit, ils peuvent se servir. Les dernières gamelles sont posées, les bols d’eau sont à nouveau changés.
Il est 23 heures. Pour la seconde fois de la journée, Patricia change les litières, pour la nuit. Avec autant de chats, elle tente de limiter au maximum les accidents. Malheureusement c’est peine perdue. Les chats incontinents ne peuvent pas se retenir…
Il est minuit. Patricia termine son ménage. Les derniers accidents sont nettoyés, les derniers grains de litières sont balayés. Il est temps d’aller se coucher.
Il est 1 heure du matin. Patricia peut enfin se reposer. Elle se lève dans 5 heures.
Quel programme impressionnant… chaque jour de l’année. Vous l’avez sûrement remarqué, Patricia ne prend aucun temps pour elle.
Jamais ! Ses journées sont rythmées par les animaux.
L’association Les Chats de Cooper compte désormais 152 chats. Patricia peut compter sur ses 5 familles d’accueil. Chacune d’elles a entre 5 et 6 chats. Le reste, Patricia s’en occupe, au sein de sa maison.
Mais voilà, Patricia est seule. A 66 ans, elle fait de son mieux. Mais aujourd’hui, la situation devient compliquée.
Les adoptions sont trop peu nombreuses. Les dépenses ne cessent d’augmenter …
Aujourd’hui, l’association n’arrive plus à voir le bout du tunnel. Les dons se font trop rares… Les caisses sont vides.
Aujourd’hui, elle est face à une impasse. Son vétérinaire refuse de soigner les animaux malades qu’elle a à charge.
Elle vit dans la peur de recevoir les huissiers…
Mais elle ne peut pas abandonner ses chats ! Ils sont toute sa vie !
Maya
Elle a été trouvée dans une cave. Elle était avec ses frères et sœurs. Ils ont été biberonnés par Patricia.
La pauvre Maya souffre actuellement d’insuffisance rénale et d’une fracture. Elle est donc perfusée chez Patricia pour limiter les déplacements et sa fracture. Elle n’a que 5 ans.
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Alizée : lorsqu’elle a été déposée devant l’association. La personne nous a dit : « Si vous n’en voulez pas, noyez-la ! »
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Ce beau chaton s’appelle Saltis. Il a été trouvé dans une cité non loin de l’association. Patricia l’a recueilli chez elle.
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Tommy est malade. Il n’arrive pas à prendre de poids. Il faut sans cesse le « gaver ». Il est sous surveillance à chaque fois qu’il se nourrit. Il faut s’assurer qu’il mange bien toutes les heures. Nuit et jour. Son pronostic vital est engagé.
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Jules, et ses frères et soeurs
C’est une femme, âgée de 91 ans qui a fait appel à l’association. Elle dit avoir trouvé dans son jardin 3 jeunes chatons. Vu son âge, elle ne peut malheureusement pas s’en occuper… Jules, ses frères et sœurs sont craintifs… Aujourd’hui Patricia tente de les sociabiliser au sein de l’association.
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Gaspard n’avait que deux mois quand il a été conduit d’urgence à la clinique. Le pauvre avait une plaie béante au niveau du cou. Heureusement prise à temps, sa blessure a pu être recousue.
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Léo attend de se faire castrer.
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Mélody s’est cassé le fémur
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Mélody avait dû être opérée d’urgence pour sa fracture. Le col du fémur avait été brisé suite à un accident. Pour éviter de l’anesthésier une seconde fois, elle avait été identifiée par puce, stérilisée et vaccinée.
Patricia est alertée par le gardien d’un immeuble. Celui-ci semble être envahi par les chatons. L’endroit n’est pas sûr pour eux. Patricia s’y rendra dans l’heure pour procéder au sauvetage…
Elle récupérera 2 chatons de deux mois ainsi que 5 plus jeunes, environ 1 mois.
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Une femme contacte Patricia. Elle ne peut pas gérer les jeunes chatons de sa minette. Elle les cède à l’association.
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Junior n’a pas plus de 2 mois. Il a eu la chance d’être découvert par un homme. Le chaton était au milieu d’un champ.
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Un jour, Patricia reçoit un appel. Une chatte s’apprête à mettre bas, le souci c’est que son propriétaire est hospitalisé. La future maman est dehors, sans abri, sans défense. Patricia fait son possible pour se rendre sur place. Quand elle arrive, le travail était fini. Les petits sont nés. Malheureusement l’un d’eux est mort.
Atteinte de coryza et de phlébite, la jeune maman est hospitalisée en urgence.
Quant à ses petits, l’un d’eux souffre également d’un coryza, une forme sévère. Ainsi Patricia s’est rendue tous les jours à la clinique. Il a fallu décoller la 3ème paupière de la chatonne, afin d’éviter qu’elle ne soit aveugle.
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La petite Djina ne mange pas, elle non plus. Comme pour Tommy, elle est sous la surveillance perpétuelle de Patricia. Le vétérinaire pense qu’elle présente des soucis d’estomac. Il faut la forcer à manger ou sinon, elle risque de ne pas survivre.
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Patricia sauve parfois des portées entières.
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Comme vous pouvez le voir, le bilan de l’année est catastrophique pour Patricia. Le montant des soins vétérinaires s’élève à 11 652 euros. Sur l’année. L’alimentation des loulous lui coute entre 800 et 900 euros par mois. Elle a beaucoup de vieux loulous, avec des problèmes rénaux. Il est impératif qu’ils aient une pâtée spécifique en plus des croquettes, à volonté. En ce qui concerne les frais d’entretien, Patricia doit débourser 400 à 500 euros par mois. « J’attends les promotions, je n’ai pas le choix. Je fais même attention à prendre les sacs poubelles les moins chers ! » Ce n’est pas faute d’essayer, Patricia refuse de gaspiller le moindre centime, cela pourrait compromettre son association mais surtout ses chats, ses protégés. Sauf qu’aujourd’hui, les caisses sont vides. Les dons se sont taris, les adoptions sont trop peu nombreuses pour couvrir les frais que Patricia ne peut éviter. Si Patricia fait appel à nous, c’est parce qu’elle a les mains liées. Trop de dettes se sont accumulées. Le vétérinaire ne peut plus soigner les animaux. Le cabinet vétérinaire doit recevoir un paiement, et vite. Si Patricia ne règle pas les factures rapidement, elle pourrait avoir de gros soucis juridiques. Si Patricia ne parvient pas à recevoir l’aide dont elle a besoin, c’est l’association qui est perdue, et ses amours seront laissés à l’abandon. On ne peut pas laisser faire ça ! Il faut les aider !
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4 267 euros sont nécessaires pour cela !
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Vos dons et appels du cœur permettront d’aider Patricia à régulariser les plus grosses factures auprès du vétérinaire. C’est-à-dire : les soins vitaux pour les animaux, les traitements contre le coryza pour les plus fragiles, les injections pour les diabétiques. De nombreux protocoles couteux certes, mais vitaux pour ses animaux.
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Merci les Clicœurs !
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