Le Domaine des Douages, ou « le Sanctuaire » est niché au cœur de la Bourgogne. C’est Dominique qui dirige ce lieu depuis plus de 10 ans.
Considéré comme le plus grand refuge d’animaux de ferme de France, il compte aujourd’hui plus de 900 animaux de ferme. Etalés sur 100 hectares, les animaux ne manquent pas de place ! Bien au contraire !
|
 |
Tous les animaux sont issus d’élevage ou ont été sauvés des abattoirs. Dominique, s’occupe de tout ce petit monde.
Ce sanctuaire ne bénéficie pas de subvention de la part de l’État. Seuls les dons permettent à l’association de continuer d’exister. Seulement, cela devient de plus en plus compliqué.
L’association reçoit trop peu de dons et ne peut pas faire face aux frais d’entretien, l’achat de nourriture et les soins vétérinaires.
« Après ces années de combat au quotidien, sept jours sur sept et 24 heures sur 24, pour sauver les animaux de l’abattage, je me demande si je vais pouvoir tenir le coup.
Si je dois arrêter, que deviendront-ils ? Mes moutons, poneys, génisses, juments, oies, poules, canards… Aucune association ne les reprendra. Ce sera l’euthanasie pour les plus faibles ou les plus âgés, et l’abattoir pour les autres. »
En 2014, le domaine avait failli être vendu. S’était alors mise en place une merveilleuse chaîne de solidarité pour que Dominique puisse conserver son terrain et continuer de s’occuper de ses protégés. Elle n’a jamais cessé de se battre pour le bien-être des animaux !
« Notre domaine est un refuge : nos animaux ne sont soumis à aucune exploitation, ni pour leur lait ni pour leur viande. Ils nous ont été confiés parce qu’ils étaient abandonnés ou maltraités ; nous leur apportons les soins nécessaires pour vivre jusqu’à leur belle mort. »
Cette belle histoire ne mérite pas de s’arrêter. Ni pour Dominique, ni pour eux !
Les moutons et les brebis.
Zelda et Neige et Ness…
|
 |
Zelda est Neige ont été sauvées avant qu’elles ne soient envoyées par leur éleveur à l’abattoir. Les deux copines ne se quittent plus.
Zelda a dû être opérée récemment d’une ablation du pis suite à une mammite. C’est une inflammation du pis qui nécessite une lourde opération.
Quand Ness a été trouvée, celle-ci était au milieu d’un champ. Les corps de son frère et de sa sœur gisaient près d’elle…
Lorsqu’elle est arrivée au refuge, elle était extrêmement maigre et avait de nombreux problèmes de santé.
Dominique l’a prise sous son aile et l’a nourrie au biberon. Depuis elle s’est rapprochée de Shinai, une autre petite du refuge.
|
 |
Quelques vaches, comme Médusa, Pinpin et Pumba !
|
 |
Médusa, qui a passé sa vie à se faire exploiter pour son lait.
Un beau jour, donnant de moins en moins de lait, son éleveur décide de l’envoyer à l’abattoir.
On peut alors se rendre compte de son état de maigreur.
Elle a pu être sauvée par l’association.
|
 |
Pinpin et Pumba ont été sauvés alors qu’ils n’étaient que des petits veaux de quelques semaines. Nés mâles dans un élevage laitier, ils auraient fini leurs jours à l’abattoir si l’éleveur n’avait pas décidé de les sauver. Il les a donc confiés à Dominique.
Les oies et canard.
|
 |
|
 |
« Attention, planquez vos mollets, car voici Les Dragons ! Les deux jars des Douages n’ont pas toujours un caractère facile. On comprend d’ailleurs facilement pourquoi les Romains prenaient des oies pour monter la garde.
Ces deux amis, qui ne se quittent jamais, sont les gardiens des Douages. Ils adorent parcourir la cour avant de partir explorer les champs. Mais ce qu’adorent aussi les Dragons, c’est vous impressionner : avec un petit coup de dent dans les mollets ! »
Il y a également, des chèvres des cochons.
|
 |
Les propriétaires d’Hervé n’avaient plus les moyens de subvenir à ses besoins.
L’association compte également de nombreux équidés. Des chevaux et des ânes comme Luigi, Flamenca ou encore
|
 |
Fanfan vivait dans un centre équestre. Jugé trop vieux, il allait être envoyé à l’abattoir.
Heureusement, il a pu être sauvé à temps par Dominique.
Parmi les rescapés, il y a également des chiens et des chats.
|
 |
Maupas n’était qu’un chaton quand il a été jeté par une fenêtre…
C’est une bonne âme qui l’a amené au refuge. Il n’était pas encore sevré, extrêmement faible et présentait de nombreuses fractures.
Ses chances de survie étaient vraiment minces.
Mais à force de courage et de combativité, Dominique lui a insufflé l’envie de vivre.
|
 |
Anika est née en enfer ! Elle voit le jour dans une ferme d’élevage.
Elle et ses congénères étaient entassés dans des caves ou encore dans des coffres de voitures.
Sauvée, elle est pourtant restée traumatisée par ces atrocités.
Avec tous ces animaux, Dominique a de quoi faire ! Ses journées sont bien remplies, mais malheureusement, ce sont les caisses qui peinent à se renflouer.
Car oui, les dépenses de nourritures sont colossales. Pour tous ses pensionnaires, le foin doit être renouvelle toutes les deux semaines. Surtout compte tenu du nombre de bouches à nourrir et de corps à tenir au chaud !
Si Dominique nous demande de l’aide, c’est surtout pour le dernier sauvetage en date…
|
 |
Dans une décharge… C’est ici qu’est intervenue Dominique, il y a quelques semaines. Le maire de la commune concernée refuse d’attendre plus longtemps. Il veut faire euthanasier les animaux pour divagation, car ceux-ci sont en errance dans le village.
Ces animaux ont un propriétaire. Ce monsieur a 89 ans, il vit sur son terrain, dans une caravane. Il n’a ni l’eau courante, ni l’électricité, ni le chauffage.
Autour de lui, c’est le chaos.
Sur ce bout de terre, s’entassent bouts de ferraille, pneus, bouts de bois, tuyaux, etc.
ET dans ce dépotoir, ce ne sont pas moins de 43 animaux qui tentent de survivre.
Quand l’association arrive sur place, ils comptabilisent 22 boucs et chèvres, 1 poney et une vingtaine de chat.
|
 |
Il faut faire vite, car les animaux sont en danger.
C’est la saison de la chasse et le terrain n’est pas clôturé. En pleine saison de chasse, il faut les sauver le plus rapidement possible. Le propriétaire explique qu’effectivement, un caprin du groupe est décédé quelque temps auparavant et que deux autres sont en errance…
|
 |
Finalement, 15 caprins, soit 6 boucs et 9 chèvres sont rapatriés au Sanctuaire de Dominique. Sans oublier, 6 des chats trouvés sur place.
Bien que disposant d’un grand terrain, Dominique n’est pas en capacité d’accueillir tout le monde.
Les caprins sont installés dans la grange, avec de quoi se nourrir. Beaucoup d’entre eux sont effectivement très maigres.
|
 |
Les mâles et les femelles ont été séparés. Il faut à tout prix les stériliser rapidement afin qu’ils ne se reproduisent pas à grande vitesse.
C’est également le cas pour les chats recueillis. Par chance, les félins étaient déjà sociabilisés.
La stérilisation de caprins représente un coût financier non négligeable pour l’association, alors déjà en manque de trésorerie.
Comment imaginer ne pas aider Dominique dans son combat ? Pas question de la laisser seule !
Dominique a plus que jamais besoin de nous pour continuer de s’occuper de ses petits protégés.
Avec cette arrivée imprévue, les besoins en nourriture ont été revus à la hausse.
Elle a besoin de 33 bottes de foin toutes les deux semaines pour s’assurer que chacun mange à sa faim.
L’hiver est maintenant bien installé, dans la Nièvre, il est donc vital pour les animaux de se prémunir des températures négatives...
Pour la paille et le foin, il faut compter environ 1800 euros par mois. Les frais vétérinaires d’environ 2000 euros s’ajoutent également à la facture mensuelle.
C’est bien sûr sans compter les frais d’entretien d’un refuge de cette taille.
Comme nous vous l’avons expliqué, l’association n’arrive à joindre les deux bouts que par le biais de dons, qui, avec le temps, se raréfies.
C’est pour cela que Dominique nous lance cet appel à l’aide. Sans cela, ses animaux se retrouveront sans nourriture…
|
 |
4 000 euros sont nécessaires pour cela.
|
Vos dons et appels du cœur aideront à financer la stérilisation des derniers rescapés mais aussi et surtout, l’achat de foin pour tous les pensionnaires du Sanctuaire de Dominique.
|
Merci les Clicoeurs !
|
|