« A l’aide ! Aidez-moi ! »
C’est ce que semble vouloir nous dire cet ours…

Cher Clicoeur, chère Clicoeuse,

Les ours et oursons véhiculent une image attendrissante mais aussi fragile et en voie de disparition.

Si, dans certains pays, ils sont protégées car leur espèce est menacée, dans d’autres, comme en Chine ou au Vietnam, les ours sont exploités et torturés…à des fins lucratives !

Ce que vous allez découvrir ici est difficile. Malheureusement, c’est la réalité.

Parce qu’il n’y a pas que les chiens, chats et chevaux qui souffrent.

A partir de cette ligne, bienvenue dans la terrible cruauté de l'industrie de l'élevage de bile d'ours.

Oui, leur bile !

Détenus dans une cage cercueil

C’est une industrie ! Il y a même des fermes à ours ou « fermes à bile ».

Les ours et oursons - principalement des ours lune, des ours malais et des ours noirs d’Asie - sont d’abord trappés dans la nature par des braconniers. Certains ont même perdu une patte dans les pièges.

Les oursons, quant à eux, sont volés à leur mère alors que certains ne sont même pas encore sevrés.

Ces ours et oursons sont ensuite gardés en captivité dans des fermes à ours.

Ils sont détenus en permanence dans des cages, parfois si petites, qu'ils sont incapables de se tourner ou de se tenir sur quatre pattes.

Le nombre d’ours détenu ainsi ? Il est estimé à des milliers entre la Chine et le Vietnam.

Pourquoi la bile d’ours ?

Elle est utilisée en médecine traditionnelle pour ses vertus thérapeutiques et aphrodisiaques mais aussi dans de nombreux produits ménagers ordinaires.

Une pratique très cruelle…

Pour extraire la bile, celle-ci est ponctionnée quotidiennement de leur vésicule biliaire.

La bile est extraite en utilisant différentes techniques. Toutes sont invasives, très douloureuses et traumatisantes.

Sans compter qu’elles causent des infections graves jusqu’à des tumeurs à la vésicule biliaire, au foie, aux reins …qui finissent par tuer les ours dans d'atroces souffrances.

A chaque pays sa technique.

Il y a la méthode « goutte à goutte ». L’ours souffre d’un trou dans sa vésicule biliaire à travers l’abdomen qui est continuellement ouvert.

Il y a la méthode de l’insertion et du maintien de cathéters plantés en permanence dans le ventre de l’ours pour localiser sa vésicule biliaire par échographie et extraire la bile par une aiguille de 4 pouces soit 10 cm !

Pour accroitre la production et pour un meilleur rendement, les ours sont affamés et déshydratés car, pour se défendre, leur organisme produit plus de bile.

Certains ours sont en cage depuis qu’ils sont oursons. La plupart ne sont jamais relâchés et peuvent souffrir jusqu’à 30 ans de douleur continue par extraction de la bile.

C’est le cas d’Oliver. 30 ans de cage à supporter cet abominable traitement tous les jours.

Ou de Zebedee (Misa Hai)

14 ans en cage dans une pièce sombre et humide.

« Cet ours courageux et charismatique a été sauvé d’une ferme à bile au Vietnam. Zebedee a survécu à une fracture du museau et des dents pourries, à des blessures délibérément infligées quand il était un petit ourson et qui a dû lui causer des douleurs et des souffrances inimaginables surtout en mangeant. »

Les « inutiles » sont abandonnés

Ceux, trop âgés, malades ou ne produisant plus assez de bile, jugés pas assez rentables, sont laissés-pour-compte, tout simplement abandonnés à mourir de faim dans leur cage.

Cette pratique cruelle continue depuis des dizaines d’années malgré l’existence de plus de 50 solutions alternatives végétales reconnues et de produits synthétiques efficaces et abordables.

Illégal et pourtant…

Au Vietnam, la culture de la bile d’ours est illégale depuis 1992.
Mais elle a persisté en raison de lacunes juridiques et de la demande continue.

Cependant, à force d’actions, de combativité et de persévérance, Animals Asia a signé en juin 2017 un Mémorandum de compassion avec le gouvernement vietnamien.

Il nomme Animals Asia partenaire officiel dans le travail pour mettre définitivement fin à l’exploitation des ours pour leur bile dans tout le pays, à compter de 2022.

Les derniers ours, y restant captifs, peuvent être libérés, officiellement et légalement.

Malheureusement, en Chine, l’élevage et l’exploitation des ours pour leur bile est encore complètement légal. Bien qu’il existe des règlements visant à réprimer les pires actes de cruauté, ceux-ci sont souvent ignorés et, jusqu’à présent, il n’y a pas eu de poursuites.

En Chine, Animals Asia travaille aussi avec les autorités pour tendre à la fin de cette exploitation. Mais aussi avec les communautés locales pour bâtir la confiance et l’éveil de la sensibilité autour de la condition animale et le respect de leur bien-être, les dangers de consommer des produits animaux souillés ou infectés et la promotion de d’alternatives synthétiques et végétales.

A ce jour, l’association Animals Asia a pu sauver 650 ours de Chine et du Vietnam. 400 d’entre eux ont été soignés dans les sanctuaires d’Animals Asia.

« Notre sauvetage le plus impressionnant s’est déroulé du 19 avril au 27 mai 2021. Après avoir reçu toutes les autorisations nécessaires,101 ours ont parcouru 750 miles en Chine, pour rejoindre notre sanctuaire en Chine à Chengdu.

Jamais aucune association n’a réalisé une telle opération de sauvetage : 3 convois de 9 camions pour les transporter une prouesse logistique qui a réuni vétérinaires, soigneurs, logisticiens, mécaniciens… »

A ce jour, il reste encore 400 ours à sauver dans les fermes à biles, au Vietnam.

« L’objectif est de sauver tous les derniers ours encore détenus captifs et de fermer définitivement toutes les fermes à biles d’ici à 2026 au Vietnam. »

Un nouveau sanctuaire pour sauver les derniers ours exploités

L’association Animals Asia recueille les ours dans ses sanctuaires.

Les sanctuaires sont des tanières confortables et des espaces semi-naturels avec des grands espaces de verdure: parc, maisons d’ours, clinique, zone de quarantaine…

Les ours sont soignés par une équipe de spécialistes, vétérinaires, soigneurs…et accompagnés pour leur réadaptation.

Ils reçoivent les soins médicaux à vie dont ils ont besoin tant ils sont abîmés par des années d’exploitation.

Dans ces sanctuaires, ils peuvent récupérer en toute sécurité et passer les dernières années de leur vie en compagnie d'autres ours.

Au cours de leur réadaptation, le comportement et le bien-être des ours sont étroitement surveillés par des contrôles de santé réguliers et des observations quotidiennes.

En Chine, l’association dispose d’un sanctuaire à Chengdu et d’un centre de sauvetage à Nanning.

Et au Vietnam, d’un sanctuaire à (Tam Dao) où 193 ours vivent paisiblement.

La construction d’un deuxième sanctuaire va débuter à Bach Ma dans le sud du Vietnam.

« Les travaux auraient dû commencer en 2020 mais avec le COVID ils ont été repoussés. L’ouverture est prévue fin 2022. »

La construction de ce nouveau sanctuaire est primordiale pour éradiquer l’exploitation des ours et fermer ces exploitations à biles !

Ce nouveau sanctuaire pourra accueillir 300 ours.

« Les 100 ours restants seront pris en charge par d’autres organisations. »

Des ours en grande souffrance physique et psychologique

Parfois, lors de leur sauvetage, ils deviennent trop grands pour être enlevés par la porte de la cage. Ils portent les cicatrices des barres de cage serrées sur leur corps déformé au cours de leur croissance par ces cages si petites.

Les ours adultes accueillis dans les sanctuaires au Vietnam souffrent de divers maux physiques.

La liste est bien longue…

Des dents qui pourrissent, cassées et infectées par un régime alimentaire inapproprié.

Des pattes qui se dessèchent et se craquèlent à force ce ne jamais fouler le sol et d’être accrochés aux barreaux des cages.

Des infections sévères, des dommages à la vésicule biliaire, des calculs biliaires dus aux méthodes maladroites d'extraction de la bile, des maladies de l’abdomen où est implanté le cathéter de ponction.

Mais aussi des tumeurs malignes, des contaminations par leur propre bile infectée et souillée, des maladies oculaires, des retard de croissance osseuse, de l’arthrite, des fractures, des maladies cardiaques, des plaies, des blessures traumatiques, des infections de la peau et de l'oreille, la perte de poils…

Les ours souffrent également de maux psychologiques.

Beaucoup sont anxieux, en colère et frustrés.

Sans parler du stress, de l’isolement (les ours sont des animaux sociaux), de l’enfermement, de la souffrance subie au quotidien, des ponctions quotidiennes, de ne pouvoir bouger, de ne jamais voir de congénère, ni la lumière du jour. Certains se mutilent également ce qui témoigne du traumatisme psychologique qu’ils vivent en permanence.

Et, de leur côté, les oursons sont traumatisés d’être séparés de leur mère.

Le sanctuaire accueille également des oursons dont certains ont été séparés de leur mère avant qu'ils ne soient totalement sevrés.

Comme ces jeunes sont vulnérables au stress et facilement effrayés, ils ont besoin d'être logés dans un environnement calme, abrité et nourris avec un régime soigneusement équilibré pour les garder en bonne santé.

Les jeunes ours ont aussi besoin de beaucoup de stimulation de sorte que les maisons sont équipées de jouets à leur taille.

Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette cruauté, encore en cours, aujourd’hui.

C’est pourquoi, nous souhaitions vous parler et relayer le combat de l’association Animals Asia qui a fortement besoin de soutien aujourd’hui pour sauver les 400 ours, encore pris au piège de ces sombres et cruelles exploitations !

Peuvent-ils s’en sortir après tant de souffrances ?

Oui !

Malgré le mauvais état de la plupart des ours recueillis dans les sanctuaires, la plupart récupère bien.

Ceci est dû en partie à leur nature stoïque et résilient, mais aussi en raison de la prise en charge professionnelle qu'ils reçoivent des équipes vétérinaire, sur place.

« Mickey est une véritable source d’inspiration. L’un des neuf ours sauvés lors de notre premier sauvetage en 1995, Mickey a prospéré après avoir été libéré de sa petite cage de ferme et presque 20 ans plus tard, il est toujours fort dans notre sanctuaire de Chengdu !

Exploité, libéré, délivré…….. enfin heureux ! »

Les prochains ours pourrait être sauvé grâce vous !

« Aujourd’hui, nous sollicitons les Clicoeurs car le travail continue !

Ils sont encore 400 ours à attendre derrière les barreaux de leur cage et à languir dans l'obscurité et l'isolement.

Aidez-nous à tenir notre promesse à ces ours brisés et donnez-leur une seconde chance de vivre la vie qui leur a été si cruellement refusée.

Aidez-nous à sauver ces ours car aucun d’entre eux ne doit rester dans une ferme !

Offrons-leur une vie douce et paisible pour les années qui leur restent à vivre !

Pour éradiquer l’exploitation des ours pour leur bile, c’est la dernière ligne droite !

Ensemble, on peut y arriver ! »

4 200 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur aideront Animals Asia à financer :
- le sauvetage des ours encore enfermés dans ces maudites fermes,
- leur prise en charge : soins, traitements, alimentation,
- leur réadaptation comportementale,
- et la construction du deuxième sanctuaire au Vietnam.

Qui est Animals Asia ?

Animals Asia Foundation se bat pour la protection des animaux sauvages et urbains en Asie : ours exploités pour leur bile, chiens et chats réduits à des produits de consommation mais aussi, depuis peu les éléphants. Ils travaillent également à la conservation des espèces menacées.

Mais également en développant des programmes de sensibilisation et d’éducation de la population au respect des chiens et des chats, et au soucis de leur bien-être, aux vertus de leur compagnie, dans les écoles, des collèges, les hôpitaux, auprès de malades.

Animals Asia , implantée en Chine et au Vietnam depuis 1994, a pour objectif de lutter et de mettre fin à cette terrible exploitation et de sauver et recueillir, dans ses sanctuaires les ours exploités par l’industrie de la bile d’ours.

En soutien à

ANIMALS ASIA - Groupe de Soutien France : Animals Asia Foundation se bat pour la protection des animaux sauvages et urbains en Asie : ours exploités pour leur bile, chiens et chats réduits à des produits de consommation. Ils travaillent également à la conservation des espèces menacées. Basée à Hong Kong, cette fondation a été créée en 1998 par le Dr. Jill Robinson, vétérinaire. A ce jour, 381 ours ont été sauvés, et... ➤ En savoir plus

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