Actuellement, Christine s’occupe de 27 chats à l’association (10 à la chatterie, 4 en famille d’accueil, 15 à l’infirmerie), et de 23 chats errants autour de son village à Port Saint-Louis du Rhône dans les Bouches-du-Rhône.
Pour l’aider, Christine peut compter sur seulement une famille d’accueil et 2 bénévoles.
15 heures dédiées aux chats, chaque jour.
« Le matin, je me lève vers 7 heures, je nettoie les cages des chats, je nettoie ma maison, car les chats ça salit vite. J’aide mes deux bénévoles, à nourrir les loulous, et c’est déjà l’heure pour moi de manger.
L’après-midi, je m’occupe des adoptions, des papiers, je négocie des collectes avec les magasins. Lorsqu’il y a des collectes, j’y suis le samedi toute la journée. Le soir, rebelote, on recommence, on nettoie et on donne à manger aux loulous.
Je me couche vers 22 heures.
Toutes les semaines, on amène des chats chez le vétérinaire pour faire des stérilisations, on les laisse le matin à 8h30 et on les récupère à 16 heures. Ça me fait faire 4 allers-retours dans la journée, c’est épuisant, et le prix de l’essence, actuellement, n’arrange rien… »
Tout un quartier à nourrir
Pas besoin d’aller à des kilomètres de chez Christine, pour venir en aide aux chats errants.
« Dans mon quartier je nourris 3 chats errants, leur propriétaire est mort pendant la première vague de la covid. Les 3 loulous se sont retrouvés à la rue du jour au lendemain. Ce sont des chats d’extérieur, ils vivent donc dans le quartier. »
Les 2 bénévoles de l’association, nourrissent des chats autour de la maison dans un rayon de 15 kilomètres, ils sont 20 chats à être nourris quotidiennement.
Des chats errants qui sont exposés à beaucoup de danger, avec les voitures, les pièges posés par de gens qui considèrent les chats comme des nuisibles.
« Une dame qui a des chevaux, m’a proposée de prendre des chats errants sur son terrain, elle les nourrit, grâce aux croquettes que je lui fournis. Ils sont en sécurité là-bas, il n’y a pas de voiture, au moins ils ne peuvent pas se faire écraser. »
Des sauvetages qui coûtent cher…
Pour venir en aide pleinement aux chats, Christine a arrêté de travailler.
« L’association c’est un job à plein temps ! »
Le maire de la ville, paye des stérilisations directement au vétérinaire, pour les chats sauvages que Christine attrape.
« Actuellement, j’ai 40 adhérents à 10 euros par mois… Ce n’est pas suffisant… Le reste c’est de ma poche… »
Les adoptions, rapportent un peu d’argent à l’association, pour les chats adultes, les dons sont libres et pour les chatons, vaccinés, vermifugés et stérilisés c’est 210 euros.
Mais…
« Aujourd’hui, nous sommes à 30 adoptions depuis le 1er janvier, l’année dernière à la même époque nous en avions plus… Je ne sais pas ce qui se passe…
Et comme si ça ne suffisait pas, le prix des croquettes a augmenté, je dépense entre 200 et 300 euros par mois pour nourrir les loulous. »
Des hospitalisations lourdes…
Comme celle de Joséphine, une minette sauvée par vous, les Clicœurs. Elle souffrait d’un abcès très important à la bouche. Du pus remontait jusqu’à son œil. Le pus devait absolument être retiré ainsi que son abcès. Car sans opération, l’infection aurait pu gagner du terrain et Joséphine aurait pu perdre la vision, ou avoir le cerveau touché.
Mais heureusement, grâce à vous, Christine a pu financer une bonne partie de l’opération et elle a pu sauver Joséphine. Aujourd’hui, la minette a été adoptée, et elle va très bien.
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