Merci pour ces 36 chiens !

Si certains ont survécu 2 ans, d'autres mourront.
Il y a des morts tous les jours.
Ils sont 36.
Leur histoire ?
Des chiens errants arrivés au refuge ou des chiens sortis de fourrière.
Le risque de mort existe toujours.
Et cela, chaque jour.

Une situation sans précédent pour les chiens

Les refuges roumains et les associations de protection des animaux se sont battus pour sauver les animaux de Roumanie afin de les faire sortir de la fourrière et des rues vers des refuges sûrs.

Puis, les soigner, les vacciner et les stériliser pour ensuite les proposer à l’adoption.

Aujourd'hui, avec la guerre en Ukraine, la situation est devenue extrêmement difficile.

En effet.
Pour que les Ukrainiens puissent prendre leurs animaux de compagnie avec eux en fuyant leur pays, les autorités roumaines ont donné l’autorisation pour que les animaux passent leurs frontières sans passeport vaccinal.

À leur arrivée en Roumanie, certains Ukrainiens ont par la suite abandonné leurs animaux de compagnie.

Ils ne peuvent pas passer d’autres frontières avec eux ou n’ont pas de solution pour les emmener plus loin dans leur fuite.

L'apparition massive d'animaux ukrainiens sur le territoire n'a fait qu'aggraver la situation des chiens et chats roumains.

Des bagarres éclatent et font des morts chaque jour

Les fourrières et les abris qui étaient pleins avant la guerre sont maintenant surpeuplés.

Aucune place n'a été libérée pour de nouveaux sauvetages.

En conséquence, des bagarres entre chiens éclatent.

Le matin, il est courant de retrouver un chien mort.

Malheureusement, l'infrastructure a du mal à évoluer.

Et, bien sûr, l'euthanasie continue de fonctionner à nouveau en grand nombre dans les fourrières car il n'y a qu'une poignée de sorties.

Pour les euthanasier, des méthodes cruelles et terriblement barbares sont utilisées.

Elles varient d’une fourrière à une autre.

Mais, en attendant, des associations comme Loulous Sauvés In Extremis, continue d’aider les refuges en Roumanie.

Une occasion de sauver 36 chiens le 18 mars

Mauve, Blue, Bigaro, Purple, Rosea, Brown, Mandarin et leur mère Holly.

Ils viennent tout juste d’être sauvés de la fourrière.

Fuego

Il se trouvait en fourrière publique en Roumanie, à Calarasi.

Fuego était réservé pour être adopté mais personne n’est venu le chercher et il s’est retrouvé sur la liste d’euthanasie.

C’est un chien vraiment gentil, il a beaucoup ému les membres de l’association.

Il est depuis mi-juin 2022 au refuge d’Elena, en pension.

Rina

Elle se trouvait en fourrière publique depuis 8 mois, et à chaque fois que des chiens devaient être euthanasiés, les employés de la fourrière l’ont supprimé de la liste car elle est d’une gentillesse incroyable…

L’association l’a sortie de la fourrière en février 2022 et elle est aujourd’hui chez Elena dans son refuge grâce à un parrainage.

TYA

Elle a été trouvée sur un terrain vague près de Bucarest, la sauveteuse qui les nourrissait ne pouvait pas prendre la fratrie en charge (ils étaient 7 plus la maman), son refuge étant complet.

Un de ses frères n’a malheureusement pas survécu. La sauveteuse a demandé de l’aide à l’association qui les a mis en pension chez Elena.

Tous ont été adoptés, sauf elle.

Ses frères et sœurs sont de supers chiens sociables et intelligents qui se sont vite adaptés à leur vie de famille.

Herssis

Trappée dans la rue, on ne sait rien d’autre sur elle.

Et il y a aussi tous les autres…

Leur passé ?

Ils en ont forcément un mais il est inconnu.

Quant à leur avenir, deux chemins sont possibles : les sauver en les rapatriant en France ou les laisser vivre en promiscuité dans les refuges jusqu’à ce qu’ils s’entretuent.

En effet, certains adultes sont au refuge depuis presque 2 ans déjà.

Ils ont eu la chance d’y survivre.

Mais jusqu’à quand ?

Organisation du transport du 18 mars

Tous sont prêts.

Ils ont été mis en règle.

Le départ aurait lieu le samedi 18 mars pour une arrivée le 19 mars, en Essonne C’est un transporteur agréé qui les prendrait en charge.

Avec, à bord, des cages individuelles et une climatisation pour éviter les températures élevées.

Bien entendu, des arrêts réguliers seraient prévus pour qu'ils puissent se dégourdir les pattes, manger et boire.

A leur arrivée, un vétérinaire serait là pour les accueillir.

Puis, ils seraient envoyés dans des refuges, toujours en France, répartis en fonction des places disponibles et des demandes d’adoption.

Malheureusement, malgré sa bonne volonté, l’association ne peut pas financer le transport.

Ce sauvetage est une opportunité inespérée pour eux !

Mais cela ne peut se faire sans vous !

4 760 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer le transport de ces 36 chiens vers la France.

Merci les Clicoeurs !