Chers Clicoeurs,

Nous sommes aujourd'hui face à une situation d'urgence. L'association Les Poules Heureuses, qui depuis 30 ans s'engage avec dévouement pour le sauvetage et le bien-être des poules, coqs et poussins, est confrontée à une crise sans précédent à la suite de la tempête.

Ces animaux, sauvés de l'abattoir ou de conditions de vie déplorables, se retrouvent presque sans abri à la suite des dégâts causés par la tempête.

Parmi eux, il y a Astrid :

« Une petite poulette, qui avait sont jabot complétement obstrué, obstrué par des herbes qui s'étaient entrelacées et formaient un bouchon. Le jabot ne se vidait plus, et la petite ne savait donc plus manger non plus. Nous avons donc été obligés de l'opérer en urgence ! »

Il y a Blanchette aussi…

« Blanchette a été trouvée par un couple qui se promenait sur les chemins de campagne. La pauvre Blanchette était toute frêle… Sans hésitation, ce couple l'a emmenée avec lui et nous a contacté. Il s'avère que Blanchette était une poule déjà adulte.
A-t-elle été abandonnée par des gens peu scrupuleux ?
S'est-elle échappée d'un camion lors d'un transport vers l’abattoir ?
Nous ne le saurons jamais, mais ce qui est certain, c'est que grâce à l'humanité dont certains peuvent encore faire preuve aujourd'hui. Elle est à présent à l'abri chez nous au refuge, soignée, et vivra une vraie vie de poule, libre, gâtée et respectée, et non considérée comme machine à pondre, envoyée à l'abattoir en remerciement d'avoir tout donné... »

Il y a également Berthune :

« Berthune, quant à lui a été trouvé dans une décharge. La cruauté ne semble pas avoir de limite… »

Voici l’appel du coeur de Maryse Borremans, présidente de l'association :

"Chers amis et soutiens,

Au sein de notre association, nous organisons le sauvetage de poules dites de réforme. Ces poules, destinées à l'abattoir car jugées peu productives selon les standards actuels, pondent en réalité encore très bien. Nous intervenons donc auprès des élevages pour sauver le maximum de poules et leur éviter une fin tragique et prématurée.

En outre, nous accueillons un grand nombre d'animaux abandonnés.
Poules, coqs et poussins sont laissés pour diverses raisons :

À Pâques, nombre de personnes craquent pour de petits poussins jaunes en animalerie. Les enfants sont séduits, les parents cèdent, achetant ces animaux sans connaître leurs véritables besoins ni les responsabilités que cela implique. Souvent, le sexe des poussins est mal déterminé, menant à l'abandon de coqs indésirables…

Certaines personnes pratiquent la reproduction pour satisfaire leurs enfants ou leur propre ego, ce qui conduit à des problèmes de consanguinité et à l'abandon de coqs ou de poules moins attractifs.

D'autres acquièrent des poules pour leurs œufs, mais les abandonnent quand elles vieillissent et pondent moins, voire plus du tout.

La détention de poules empêche certains de partir en vacances.

En cas de déménagement, il n'est souvent pas possible d'emmener les poules dans le nouveau logement.

Un coq peut soudainement devenir une gêne pour le voisinage.

À la suite d’une attaque de prédateur, certaines poules sont abandonnées par peur ou parce qu'il n'en reste pas suffisamment.

Les soins requis pour des animaux vieillissants dissuadent certains propriétaires de les garder.

La nécessité de s'occuper quotidiennement des animaux, particulièrement en hiver, peut être décourageante.

Ces animaux sont, dans le pire des cas, abandonnés dans la nature, ou dans le meilleur des cas, confiés à notre refuge. Nous accueillons notamment de nombreux coqs, souvent rejetés en raison de leur chant, pourtant si charmant.

Nos poulaillers, devenus vétustes, ne répondent plus aux besoins de logement de ces animaux. Ils doivent être remplacés par des structures convenables, étanches et isolées.

Face à l'augmentation du nombre d'animaux au refuge et aux coûts associés à des conditions de vie respectueuses de leur bien-être, l'achat de nouveaux poulaillers est devenu un défi financier insurmontable sans votre aide.

De plus, les frais de nourriture, vétérinaires et soins sont également très élevés, renforçant notre besoin d'assistance. Sans votre soutien, notre capacité à continuer notre mission est gravement compromise, et nous sommes déjà contraints de refuser des animaux par manque de moyens.

S'il vous plaît, aidez-nous à sauver ces animaux, rejetés comme de simples objets inutiles, en contribuant financièrement.

Nous vous en serions infiniment reconnaissants.

Nous comptons sur votre générosité pour offrir à ces animaux une nouvelle maison bien au chaud.

Merci de tout cœur pour votre soutien.

Maryse Borremans, Présidente de l'association Les Poules Heureuses."

Cette lettre poignante de Maryse met en lumière l'urgence de la situation.

Les efforts de Maryse et tous les bénévoles sont aujourd'hui menacés par les conséquences de la tempête qu’ils ont subie ces derniers jours...

“Nos poulaillers sont en ruine”

Les dégâts causés par la tempête récente ne sont pas seulement matériels ; ils menacent la survie même de ces animaux. L'hiver approche rapidement, et le temps presse pour offrir un refuge sûr et chaud à nos amis à plumes.

Les poulaillers ne sont pas seulement à reconstruire, car les dégâts sont bien trop importants.

Ils ont désespérément besoin de financer des nouveaux poulaillers, comme celui-ci.

Les poules, les coqs et les poussins abandonnés dépendent de nous pour leur survie et leur bien-être.

Sans abris adéquats, les dures conditions hivernales qui s'annoncent mettent en péril la santé et la sécurité de ces animaux.

Chaque jour sans solution accroît leur vulnérabilité.

Ensemble, nous pouvons leur offrir un nouveau départ, un abri sûr et chaleureux. Merci pour votre soutien inestimable.

4 500 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur permettront de financer 8 poulaillers afin de garantir le confort et la sécurité de ces amis à plumes tout l’hiver !

Merci les Clicoeurs !