Agés, malades, pour la plupart rescapés d’abattoir, les 40 équidés de l’association Equi-Vivre ont besoin de votre aide pour se nourrir.
Sylviane, la présidente de l’association Equi-Vivre, est désemparée. Elle ne sait pas comment elle va faire pour nourrir les 40 ânes et chevaux actuellement à la charge de l’association.
Cette association mène diverses actions tout au long de l’année pour subvenir aux besoins de ses pensionnaires, mais avec le confinement, son organisation a été remise en question. Pire, aujourd’hui la trésorerie est dans le rouge et les 40 équidés de l’association, pour la plupart malades et âgés, sont en grand danger.
Sylviane nous explique : « Habituellement, on a des visites à l’association. En voyant nos actions, les visiteurs font des dons, nous aident et ils peuvent même venir adopter. Mais on a dû fermer nos portes pendant 2 mois, ce qui nous a fait perdre de nombreuses opportunités.
Nous n’avons pas non plus fait nos journées portes ouvertes ou animé nos stands, ce qui nous permettait avant de récolter des dons.
Pendant ce temps, il fallait continuer à soigner et nourrir nos équidés. Il y a eu aussi plusieurs abandons à cause de l’épidémie.
Actuellement, nous avons 40 équidés à notre charge, soit 5 de plus qu’à l’accoutumée. C’est d’autant plus de frais de nourriture et nous n’en pouvons plus. »
Les 40 ânes et chevaux de l’association sont tous nourris au foin. Il leur faut également des compléments sous forme de granules pour les plus faibles et les plus âgés.
Pour tous les nourrir, 14 tonnes de foin sont nécessaires. Cette quantité, qui peut paraître énorme, s’épuise au bout d’un mois seulement. Alors qu’il lui faudrait des stocks d’avance, Sylviane vit au jour le jour.
Mes ses petits protégés, eux, ne peuvent plus attendre. Ils ont besoin de nourriture pour vivre et maintenir leur santé déjà bien fragilisée.
En effet, chez Equi-vivre, il y a une quinzaine d’animaux qui ont plus de 20 ans. L'un d'eux, le plus âgé, a 45 ans.
Les équidés de l’association ont des histoires bien tristes. Ils avaient pris le chemin de l’abattoir, étaient destinés aux courses ou ont lâchement été abandonnés par leur propriétaire.
Crin noir et Grisou
|