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« Nous sommes tous en deuil...
C’est le cœur lourd que nous venons vous annoncer le décès de Lakota.
Elle a été à l’origine de la création de notre association, notre mascotte, notre repère.
Malgré tous les soins apportés, le bon suivi maréchal et vétérinaire, et les traitements, les pieds de Lakota la faisaient trop souffrir, au point de ne plus pouvoir marcher même sous anti-inflammatoire...
Nous avons pris la décision de la laisser partir afin qu'elle ne souffre plus.
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Repose en paix, Lakota
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Par cette nouvelle bien triste, je viens également vous demander de l’aide pour notre association sans quoi nous ne pourrons pas continuer à subvenir aux besoins de nos 14 équidés sous notre protection.
Nous souhaitons pouvoir encore continuer notre combat mais, sans aide, nous allons devoir nous séparer de tous, car nous ne pourrons plus payer les soins vétérinaires. »
Ils n’ont pas le COVID-19 mais en sont tous victimes…
« Cette année, comme toutes les ans, nous aurions dû faire des vide-greniers, une journée du cheval au Décathlon d'Epinal ainsi que diverses ventes : calendriers, lotos, …
Mais avec le COVID-19, nous avons dû nous passer de tout cela et les finances en ont pris un coup. Nous avons pu faire la vente de chocolats de Noël car cela peut se faire à distance mais, cette année, cela n’a pas été une réussite.
Nous avons des parrainages et quelques dons de temps en temps. Hélas, bien insuffisants pour pallier au manque de ce que nous collectons lors de toutes ces manifestations.
C’est une année très particulière et très dure, à la fois avec la perte de notre Lakota et financièrement. »
Aurély a créé son association en 2011 afin de venir en aide aux chevaux dit "laissés pour compte" : les âgés, les boiteux, les « non-montables »...
L’association Lakota accueille des chevaux qui étaient voués à un autre destin, notamment l’abattoir et la mort par maltraitances ou négligence.
Malades, fragiles, pour la plupart d’entre eux, ils mènent une douce vie, dans la région d’Epinal sur un terrain de 5 hectares.
Aujourd’hui, ils sont 14.
Malheureusement, leur avenir est maintenant menacé.
Ils n’ont pas le COVID, mais en sont victimes.
Aurély est désormais seule pour s’occuper d’eux la semaine.
« Avec le confinement, nous n'avons plus de bénévoles. »
Avec leur pathologie et leur fragilité, ces équidés ont besoin de soins et de traitements réguliers qui génèrent d’importants frais pour l’association.
Mais, aujourd’hui, faute de fonds, Aurély ne peut plus leur apporter les soins nécessaires.
Que vont devenir tous ces chevaux qui se reconstruisaient et qui vivaient sereinement ? Sans soins, comment survivront-ils ?
Parmi eux, il y a :
Alaska
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« Alaska, 8 ans, est arrivé avec sa maman Betty qui était destinée à l’abattoir.
Il souffre de fourbures, il a un basculement de la 3e phalange sur les deux antérieurs. Elle a été ferrée avec une ferrure spéciale. Nous devons faire attention à son alimentation. »
Betty
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« Betty a été sauvée de la boucherie alors qu’elle était pleine.
C’est la maman d'Alaska. Elle a 31 ans.
Elle souffre de la maladie de cushing et de dermite.
Elle a besoin d’un traitement et d’une pommade. »
Country et Melocoton
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« Country a 7 ans et souffre d'ataxie. Country est arrivé à l'association complètement perdu. Nous ne pouvions pas faire grand-chose sans qu'il ne prenne peur. Nous lui avons donné confiance en l'humain, mais il garde des séquelles de son passé. C’est un cheval assez stressé.
Country a besoin de séances de biorésonance pour l'apaiser ainsi que des séances ostéopathiques.
Mélocoton, 26 ans, est arrivé en 2013, complément amaigri. Il a été sauvé de l’abattoir. Il souffre d'emphysème depuis des années et a besoin de compléments alimentaires.
Il a eu un accident de parc il y a plusieurs mois qui a failli lui coûter la vie. Grâce aux clicoeurs, il a pu recevoir les soins nécessaires.
Malheureusement, il y a quelques mois, Mélocoton a déclaré la maladie du crapaud sur les 4 pieds... une affection du pied ressemblant à une pourriture de la fourchette.
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Il a besoin d’une ferrure spéciale aux deux antérieurs qui sont le plus touchés par la maladie avec la pose de fers et de plaques que l'on peut ouvrir pour faire les soins, afin de laisser les pieds le plus possible au propre. Mélo est en stabulation et sort la journée pour la période d'hiver. »
Hella
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« Hella, 25 ans, est arrivée à l'association en 2012. Elle n'avait aucune confiance en l'homme. Aujourd'hui, c'est une jument très câline.
Malheureusement après des diarrhées à répétition et une biopsie du colon, nous avons appris que Hella a un cancer. Elle est sous cortisone à chaque nouvelle crise de diarrhées et a besoin de compléments alimentaires. »
Moumoune
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Moumoune est un petit poney d'une quinzaine d'années qui a fait du club toute sa vie. Allergique au foin, il coule des yeux l'hiver et souffre de dermite l'été. Il a besoin d’un traitement.
Nesquik
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« Nesquik est un shetland de 8 ans. Il est arrivé cette année à l’association.
Lui aussi n'avait aucune confiance en l'homme. Il était attaché avec une corde par l'encolure chez son ancien propriétaire, un marchand.
Nous apprenons chaque jour à le connaitre un peu plus. Il se laisse maintenant approcher au parc sans soucis, ce qui n'était pas le cas au début où il nous fuyait.
Il souffre de dermite l’été. »
Aurély est angoissée, comment payer leur soins ?
S’ils ne sont pas soignés, c’est la souffrance et la mort pour eux.
« Et si nous ne payons pas le vétérinaire, ils refuseront de se déplacer.
S’il arrive quoi que ce soit, si l’un d’eux tombe gravement malade ou se blesse, nous ne pourrons rien faire pour eux. »
Sans compter qu’en plus des soins, pour nourrir toutes ces bouches, 7 tonnes de foin par mois sont nécessaires.
« En mémoire de Lakota et pour tous les autres, nous ne pouvons pas fermer l’association ! Aidez-nous pour que cela n’arrive pas ! »
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2 105 Euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’associaton de financer les soins vétérinaires de ses 14 équidés.
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AnimauxMerci pour les 14 chevaux !
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