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Dans chaque cité, dans des logements inhabités, dans les cours des résidences, sur les chantiers, dans les caves, ou encore dans les parcs et squares, ces chats sont dans la rue, sans maîtres et livrés à eux-mêmes.
Les chats errants de la ville d'Aubervilliers se comptent par centaines.
Et ces pauvres chats, bien entendu non stérilisés, se reproduisent à grande vitesse.
Alors que deviennent-ils ?
« Certains de ces chats sont maltraités et victimes d'actes extrêmement cruels : tués à coups de pierres, attaqués par des chiens de jeunes personnes malveillantes, jetés à la poubelle, brulés vifs ou encore aspergés d'eau de javel. »
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La plupart sont malades. Leur mode de vie fait que les maladies prolifèrent très rapidement leur causant une mort dans d'affreuses souffrances : coryza, typhus, VIH, gale, teigne, et virus divers.
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Ils sont maigres et meurent de faim. Ils n'ont pas tous la chance d'être nourris, leur maigreur les rend davantage vulnérables aux maladies et les fait mourir lentement.
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Ils se battent, se blessent et se transmettent des maladies. Leur non stérilisation entraine ces comportements car ils se battent pour le territoire et pour la reproduction.
Ils restent seuls à souffrir de leurs blessures...
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Ils sont chassés par les habitants qui n'en peuvent plus. Leur présence créé encore plus d'insalubrité dans les lieux publics et dans les cités : poubelles, déjections, parasites et maladies transmissibles à l'homme comme la gale et la teigne…
Patricia, de l’Association les Animaux d’Aubervilliers, fait ce qu’elle peut avec sa petite mais si méritante équipe pour aider ces pauvres chats.
Elle a fondé son association, les Animaux d’Aubervilliers il y a plus de 10 ans. Elle est aidée d'Odette, qui est âgée de… 80 ans !
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Odette et Lady
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Elles forment un « duo de choc », qui a sauvé des centaines de chats, dans des conditions souvent bien difficiles, dans la région d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.
Chaque jour, elles côtoient des situations de grande précarité humaine. Et bien trop souvent, ce sont les animaux, tels des souffre-douleurs, qui en paient un prix bien élevé.
Patricia nous explique comment elle essaie de se battre tant bien que mal, au quotidien, pour les pauvres chats de sa région.
« Notre toute petite association, qui n'a ni locaux, ni subvention et qui ne fonctionne qu'avec 3 bénévoles est débordée par cette situation. Nous sommes sollicités tous les jours pour des sauvetages de chats errants.
Nous devons faire face à de plus en plus d'urgences, et à de nombreuses factures vétérinaires suite aux nombreux sauvetages auxquels il est impossible de dire NON.
Nous n'avons pas de subvention et nous continuons grâce aux donateurs et donatrices souvent en dehors du 93 où la paupérisation est grande. Nous avons la chance d'avoir la confiance de nos vétérinaires qui rendent ces sauvetages possibles mais nous devons payer régulièrement pour ne pas être submergé de factures à payer comme c'est le cas malheureusement. Le pire serait de devoir dire NON en cas d'urgence pour sauver des vies.
Nous prenons les sauvetages vitaux donc avec des soins importants puis les identifications, les vaccinations...
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Patricia et Rio
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Ceux que nous arrivons à prendre en charge sont de plus en plus dans des états de santé catastrophiques à cause de leurs conditions de vie.
Cela ne peut pas durer. »
La stérilisation est la solution clé à ce problème.
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Patricia : « Si des campagnes de stérilisation sont mises en place pour l'ensemble des chats de la ville, et reconduites chaque année, car de nouveaux chats abandonnés non stérilisés réapparaitrons, la multiplication des chats errants stoppera et le problème diminuera d'année en année.
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Nous ne pouvons pas porter à nous seuls ces stérilisations, nous ne sommes pas équipés pour cela et manquons de moyens humains. »
Aujourd’hui, l’association de Patricia a grand besoin de votre aide, les clicoeurs.
Constamment sollicitée par des demandes de sauvetages, elle ne peut plus faire face.
L’association est gravement endettée, elle n’a pas les moyens de poursuivre ses actions et de continuer à prendre en charge tous les chats, et les chiens, qui dépendent d’elle.
Il y a le pauvre Pumkin …
« Il a évité de peu la fourrière, il avait été déposé chez un vétérinaire non identifié dans un état lamentable. Il ne pouvait plus faire ses besoins car ses excréments obstruaient le passage… »
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Harry, abandonné parce que malade...
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« Il a été abandonné au décès de son maître, suite à une mycose des oreilles… »
Dasko
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« Il a été abandonné à l’âge de 2 mois, suite à un divorce. C’est la fourrière qui l’attendait… »
Charly et Victoria, maltraités
« Ils ont été sauvés avec leur mère mais le 3ème chaton est décédé à cause des enfants qui jouaient avec..... »
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Roky
Il a été trouvé dans la rue complètement affolé et affamé.
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Bounty
Il a été trouvé dans une cave à Aubervilliers avec des signes de maltraitances
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Cléopâtre, elle aussi victime de maltraitance
« Elle était frappée à chaque fois qu'elle faisait ses besoins par terre. Sauf qu'elle n'avait pas de litière, elle restait enfermée dehors sur le rebord de la fenêtre par tous les temps et les enfants s'en servaient comme d'une poupée ! »
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Chips, Diana et Biscotte
« Elles étaient battues régulièrement à coup de bâton, dans une cité à tel point que Diana était presque aveugle, elle restait terrée dans un trou. »
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Rio
« Ce petit chiot de 2 mois trouvé sous la pluie à la Villette avec une patte « scotchée ». Après une visite chez notre vétérinaire, il s'est avéré que ce petit chien était identifié et après enquête, que c'était sa maitresse qui lui avait brisé la patte »
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Rafiti et Rayanna
Ces 2 chatons sont gravement malades : ils souffrent d’un sévère coryza
6 chatons…
« Ces 6 chatons, nous les avons recueillis en urgence, non sevrés et gravement infectés par le coryza. Les 2 plus petites pesaient 180g et 220g… A tel point que notre vétérinaire m'a dit de ne pas trop m'attacher car elles ne survivraient probablement pas.... Mais tous vivent encore aujourd'hui ! »
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Choubaka
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« Pauvre Choubaka… sa température est montée à 41…
Il a vu notre vétérinaire l'après-midi, mais c'était encore plus grave le soir. Nous avons contacté SOS Vétérinaires qui nous a dit d'aller en urgence la nuit à l'Hôpital de Meaux. Puis, retour à l'ouverture de notre vétérinaire vendredi puis à nouveau samedi matin où il a été hospitalisé mourant.
C'est un virus et en plus son cœur a grossi, il y a des lésions. Il faudra le surveiller pendant 2 mois pour vérifier que tout va bien.
Le dernier vétérinaire a changé les antibiotiques et a fait l'échographie et il lui a laissé son cathéter en cas de ré hospitalisation… »
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On a l’impression que cette liste ne s’arrêtera jamais… Mais nous n’avons simplement pas la place de vous raconter ici toutes les histoires qu’ils vivent depuis de nombreuses semaines.
Mais c’est bien le quotidien et Patricia, et Odette. 2 femmes extraordinaires, pour autant d’animaux à aider.
Plus de 100 animaux sont menacés
Ils sont à la charge de l’association. Ils se trouvent soit dans le réseau de famille d’accueil de Patricia, soit ce sont des chats libres, qu’ils ont relâchés, stérilisés et qu’ils nourrissent sur site.
Ils sont fragiles, malades. Il faut les nourrir, les soigner, chaque jour. Que deviendraient-ils, si nous ne les aidons pas ?
« Beaucoup de factures et peu ou pas d'adoption donc les dettes s'accumulent.
Merci infiniment pour votre aide et surtout pour votre bienveillance !!!
Merci pour tous ces pauvres animaux. »
Nous allons vous aider !
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3 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront à payer les factures vétérinaires les plus urgentes, et les soins à venir pour les protégés de l’association.
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AnimauxMerci pour les 100 chats et chiens d'Aubervilliers !
