|
« Cette année a été rude pour notre association.
Nous n’avons jamais eu à prendre sous nos ailes autant de chats en urgence.
Comme beaucoup d’autres associations, les prises en charge n’ont pas cessé d’augmenter mais nos moyens d’actions, eux, se sont vus réduits de moitié suite à la crise sanitaire que nous vivons.
Depuis nos débuts, en 2007, nous accueillons les chats abandonnés et nés dans les rues.
Nous les soignons, les stérilisons, et les identifions.
Nous les socialisons également au mieux afin de leur trouver une famille définitive et aimante, qui saura prendre en charge leurs besoins jusqu’à la fin de leur vie.
Puis il y a certains chats que nous savons impossible à faire adopter.
Trop vieux, trop malades, ces petits cœurs ont besoin de soins constants et demandent une importante responsabilité, et une trésorerie qui doit être bien accrochée pour toutes les dépenses vétérinaires régulières…
Mais ils nous le rendent tellement bien que l’on serait presque susceptible d’oublier tous les tracas du quotidien !
Mais la réalité nous rattrape toujours…
Nous l’avons d’ailleurs vécu de plein fouet, comme une vague gigantesque de désespoir.
Chez Les Chats d’Oc, c’est l’hécatombe !
Nous avons vécu en très peu de temps de nombreuses pertes, qui nous ont énormément affectées tant moralement que financièrement.
Nous avons perdu notre adorable Pastelle…
|
Repose en paix, Pastelle
|
|
Nous l’appelions aussi « Tite Chérie ».
Elle était tellement mignonne et parfaite ! Pleine de douceur.
Très calme depuis toute petite, peut-être un peu trop pour son âge !
C’était un chaton non désiré, trimballé de main en main à Saint-Denis avant d’arriver à notre refuge.
Alors qu’elle retrouvait stabilité, amour et confort dans sa famille d’accueil, une jaunisse foudroyante lui a ôté la vie. Malgré 2 transfusions sanguines en 24h et les soins intensifs, qui lui furent prodigués, elle n’a pas survécu…
Peu de temps après ce triste départ, c’est le pauvre Moineau qui est parti.
|
Repose en paix, Moineau
|
|
Né sur un toit d’une maman sauvageonne, Moineau était un petit chaton qui n’arrivait pas à grandir, d’où son drôle de petit nom.
Nous avons tout fait pour lui apporter tous les soins nécessaires à sa bonne évolution.
Puis le drame, un vermifuge pas assez léger, un calicivirus grandissant depuis le début, le petit Moineau n’a pas survécu…
Qu’il était gai et drôle ce petit Moineau n’ayant peur de rien malgré sa si petite taille, à l’aise même avec les grands chats, qu’il venait saluer ; bien dans ses pattes et si mignon dans sa robe café au lait…
Et comme si ces décès n’étaient pas suffisants, tout s’est enchaîné pour quelques autres de nos chats dont notre Badiane.
|
Repose en paix, Badiane
|
|
Cette minette avait été ramenée au refuge trois jours auparavant car la famille d’accueil se retrouvait face à une infestation de puces dans son appartement. Elle mangeait et ne semblait pas en mauvais état. Mais ce soir-là, nous nous sommes aperçues qu’elle dormait dans la litière et qu’elle était apathique.
Nous l’avons immédiatement emmenée à la clinique vétérinaire. Les vétérinaires ont estimé que Badiane a besoin d’une transfusion sanguine. Cependant ils ne sont pas équipés pour cela. Nous l’avons alors transférée dans une autre clinique qui l’a placée sans tarder en couveuse et sous oxygène.
|
 |
|
Mais une heure plus tard, alors qu'elle paraissait pourtant en meilleur état, Badiane meurt d’une crise cardiaque après sa seconde transfusion sanguine.
Un gros choc pour sa famille d’accueil, et pour notre association.
Puis les mauvaises nouvelles et les urgences vétérinaires ont continué… Giovanni est mort de la PIF, vient ensuite le tour de Cookie, petit chaton de 3 jours, déposé avec ses frères et sœurs chez le vétérinaire, pour être euthanasié.
Nous avions tenté de le confier à une gentille minette, qui avait des chatons et cela avait marché. Quelques mois après, alors qu’il devait être adopté, Cookie est décédé sans que les vétérinaires puissent identifier la cause…
Notre peine immense ne permet malheureusement pas de financer les frais vétérinaires de ces pauvres petits êtres.
Et tout s’enchaîne encore pour Les Chats d’Oc, des chats de notre refuge accumulent les allers-retours chez le vétérinaire.
C’est le cas de Boudu et Pupuce.
|
Boudu et Pupuce
|
|
Boudu et Pupuce sont frères. Nous les avons trappés dans un état comateux.
Anémiés à cause d’une infection de puces, les deux loulous ont été transfusés et mis sous traitements, afin de contrer le déclenchement d’une hémobartonellose, une maladie des globules rouge liée aux piqûres de puces.
Il y a aussi le petit Warrior, un chaton retrouvé dans un état catastrophique : en hypothermie, refusant catégoriquement de s’alimenter, il a été hospitalisé et mis sous couveuse le temps qu’il reprenne des forces…
|
Warrior
|
|
Cosa Nostra a quant à elle failli perdre son œil.
Atteinte d’un ulcère extrêmement violent à l’œil, nous avons tout fait pour tenter de sauver ce dernier.
|
 |
|
Cosa Nostra a évité l’énucléation grâce à de longs et coûteux traitements.
Notre beau Nuage lui aussi a eu besoin de soins en urgence.
|
Nuage
|
|
C’est un amour de chat, rescapé de la rue, où il vadrouillait depuis bien trop longtemps.
Laissé à l’abandon par son maître, il nous avait été signalé. Malheureusement ses longues années d’errance lui ont laissé des séquelles puisqu’il a été testé FIV+.
Alors qu’il profitant de sa vie en famille d’accueil, Nuage est soudainement devenu apathique, son état est alarmant, plus les minutes passent, plus Nuage est faible et se rapproche de la mort.
Il est arrivé in extremis aux urgences. Nuage souffre d’une jaunisse et de problèmes dans la bouche.
Alors que nous pensions être sortis d’affaire, 2 semaines plus tard, Nuage rechute et doit être à nouveau hospitalisé.
Nous avons tellement peur de le perdre. Il est actuellement en surveillance accrue dans sa famille d’accueil.
Nous avons aussi Guapo que nous avons failli perdre ! Nous avons l’impression d’être maudit !
|
Guapo
|
|
C’est un chat qui a des problèmes de comportement et que l’on sait fragile.
Nous l’emmenons régulièrement chez le vétérinaire, mais, ce jour-là, notre pauvre Guapo s’est fait hospitaliser d’urgence suite à une violente gastro, suite à laquelle les vétérinaires lui ont trouvé une insuffisance rénale.
Elle aurait pu lui être fatale si elle n’avait pas été décelée à temps…
Mis sous traitement, Guapo est revenu en famille d’accueil où il est surveillé avec grande attention.
Enfin le petit Dagobert qui nous a été signalé par une promeneuse dans un parc à Pantin.
|
 |
|
Nous l’avons recueilli très mal en point. Sa patte était couverte d’un pansement où suintait du pus.
Lorsque nous le lui avons retiré, sa plaie était infectée et était remplie d’asticots.
Une énième urgence à prendre en charge pour notre association !
Nous l’avons alors emmené chez le vétérinaire qui a dû lui amputer la patte.
Dagobert est un minou qui a beaucoup souffert, mais qui a été et est très courageux !
La mort si tragique de nos petits protégés, les urgences vétérinaires de nos minous accidentés ou malades ont mis à mal notre trésorerie… Notre association se retrouve sous l’eau.
Nous n’avons aucune subvention, sans aide extérieure, nous allons droit dans le mur !
En autogestion, nous avons actuellement 53 chats dans notre refuge.
Refuge qui par ailleurs a connu de récents travaux avant que toutes ces misères ne nous arrivent.
C’était d’anciens bureaux. Nous l’avons aménagé pour le bien-être des chats où ils peuvent se reposer, jouer, grimper, recevoir leurs soins quotidiens.
Une nouvelle zone de quarantaine a été créée afin de recevoir de nouveaux minous et leur offrir un meilleur confort et un meilleur suivi :
|
La salle de quarantaine des chats
|
|
Chaque chat peut profiter des nombreuses installations mises en place pour grimper et faire ce qui leur chante.
|
 |
| |
 |
|
Mais nous devons payer le loyer, continuer les améliorations de notre refuge, nourrir ce petit monde, certains chats ont une alimentation spécifique, il faut aussi nettoyer le refuge, changer les litières, donner les médicaments aux plus malades… Comment faire tout ce que nous faisons si nous n’avons plus les moyens de continuer ?
Les généreux dons que nous recevons sont trop peu nombreux pour nous aider à remonter la pente.
Nous vivons une période compliquée… C’est pourquoi nous sollicitons aujourd’hui l’aide des clicoeurs.
Grâce à votre aide, nous pourrions ainsi essuyer les dettes vétérinaires que nous ont laissé nos adorables et tragiques disparus, continuer nos actions sur le terrain, nos prises en charge et surtout continuer de prendre soin de nos 53 petits protégés actuels du refuge.
Nous vous remercions pour toute l’aide que vous pourrez nous apporter. ».
|
|
3 600 euros sont nécessaires pour cela
|
|
Vos dons et appels du cœur aideront l'association Les Chats d’Oc à financer les soins faits et à venir pour les 53 chats du refuge ainsi que leur alimentation.
|
| |
AnimauxMerci pour les 53 chats
