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Ça s’est passé fin aout.
« Il s’est effondré, d’un coup, alors qu’il courait. Sans aucune raison apparente. Il hurlait de douleur »
La voie de Sandrine est chargée d’émotion.
« Il s’appelle Lucas. Comme mon fils. Je ne peux pas imaginer qu’il disparaisse »
Au début, Sandrine et Laetitia, sa famille d’accueil, pensaient à une lésion musculaire.
« Nous l’avons emmené en urgence chez le vétérinaire. Radio, puis scanner. Malheureusement, le verdict est sans appel. Il y a une boule »
Dès lors, il faut amputer en urgence.
« C’est une décision qu’il a fallu prendre très vite, nous n’avions pas le choix. »
Alors, Luca a été amputé de sa patte, le 25 août.
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Tout en espérant qu’il n’y ait pas de métastases, et que les tumeurs ne soient pas évolutives.
« La tumeur est partie pour analyse. On croise les doigts… »
Malheureusement, les résultats viennent d’arriver.
Sandrine : « Nous venons d’avoir les résultats de la biopsie de Lucas…
Malheureusement c’est un sarcome agressif…Il faut une chimio d’urgence mais tant que les factures de l’amputation ne seront pas payés le vétérinaire ne fera pas la chimio »
Nous venons d’avoir Sandrine. Elle est en plein désarroi.
Désemparée, elle n’est toujours pas décidée sur la suite à donner… « C’est une décision tellement difficile. La chimio, ça coûte tellement cher. C’est 400 euros la séance vous vous rendez compte ? Et il faut prévoir au moins 15 séances.
Je veux le mieux pour Lucas. Est-ce qu’il peut continuer à vivre sans chimio ? Est-ce qu’il pourra continuer à vivre, sans souffrir, avec chimio ? S’il souffre trop on n’insistera pas. Il n’y aura pas d’acharnement.
Mais c’est un battant, s’il y a un espoir, et il y en a un, il faut tout faire pour le sauver !
C’est comme pour les humains, il a des chances de s’en tirer ! »
Pauvre Lucas… Ce podenco revient de tellement loin déjà.
Il vient d’Espagne, dans la région de Séville. Les chiens de cette région d’Espagne vivent des atrocités sans nom. Leur vie est un véritable calvaire… Ils y sont torturés, tués, mutilés.
Les chiens sont prisés des chasseurs qui, une fois la saison de chasse terminée, s'en débarrassent sans pitié. Ils sont battus, maltraités, enchaînés, épuisés à la chasse. Ensuite, ils sont abandonnés et remplacés par de nouveaux martyrs.
Ceux qui survivent sont entassés dans des refuges, comme celui de Miguel, avec lequel travaille l’association Celtiques Lévriers and Co. C’est Miguel qui a trouvé Lucas, errant dehors seul, il y a plusieurs années.
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Comme beaucoup d’autres... Miguel l’a recueilli dans son refuge, malgré le manque de moyen. Miguel est débordé, et doit s’occuper de dizaines de chiens, dans des conditions tellement précaires…
Alors, il y a 4 ans, Sandrine a fait venir Lucas en France. C’est Laetitia qui l’accueilli, en Bretagne.
On ne connait pas son passé, mais on peut imaginer combien il a souffert.
En France, il n’a jamais réussi à trouver d’adoptants.
« Il a tout contre lui »
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« C’est un Podenco .Et en général, les gens préfèrent les galgos.
Il est grand.
Il est timide.
Il fait pipi quand il peur.
Lucas est un grand angoissé qui est épileptique »
Lucas revient de tellement loin. Comment ne pas l’aider aujourd’hui ?
A la détresse morale de Sandrine, s’ajoute la détresse financière…
« Nous allons devoir fermer l'association, il a fallu faire un choix malheureusement la vie de Lucas ou la vie de l'Association, nous n'avons pu nous résoudre à laisser mourir Lucas Malheureusement sans argent nous ne pouvons plus non plus aider Miguel à payer le loyer du refuge ce sera donc 2 associations qui fermeront. »
Que faire ? Laisser Sandrine avec ses dettes, et son chagrin ?
Abandonner par la même occasion Miguel, qui dépend principalement de l’aide financière de l’association Celtiques Lévriers and Co ?
Laisser Lucas livré à lui-même ? Non !
« Lucas… c’est aussi un tendre un amour de pod pod, un loulou d’une douceur et d’une gentillesse infinie.
Lucas se bat pour sa vie.
Nous voulons l’aider. Nous sommes en train de contacter d’autres cliniques, voir qu’elles peuvent êtres les alternatives, comme la radiothérapie peut-être moins coûteuses. Nous ne nous battrons jusqu’au bout »
Nous ne savons encore comment va évoluer la situation pour Lucas. Mais nous ferons tout avec Sandrine tant que l’espoir existe !
La priorité, c’est de payer le vétérinaire qui s’occupe de Lucas, et de continuer à assurer les soins en cours. Et de continuer à aider le refuge de Miguel.
Nous ne mettrons pas le montant de la chimiothérapie pour Lucas dans cette collecte, car la somme est extrêmement élevée. Si l’un ou plusieurs d’entre vous souhaitent participer à ces frais couteux, n’hésitez pas à nous contacter pour cela.
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2 400 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront de financer les examens, soins et l’amputation de Lucas, les soins à venir pour sa patte, ainsi qu'une pour payer le loyer du refuge de Miguel, en Espagne, l’endroit d’où vient Lucas.
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Merci, les clicoeurs.
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AnimauxMerci pour Lucas
