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« Les sortir de cette fourrière, c'est véritablement leur sauver la vie ! Car, là-bas, pas de soins, pas de nourriture. Les bagarres y sont légion et les blessures restent sans soins au risque de s'infecter et que le chien meurt. » nous raconte Virginie de l’association Au Bonheur des Mastins.
Les conditions de vie des chiens en fourrière sont, dans la grande majorité des cas, déplorables : manque de nourriture menant à des bagarres pour la survie, manque de soins, manque d’hygiène.
Pourquoi dépenser de l’argent pour un chien qu’on va tuer après 2 semaines de délai ?
La surpopulation dans les boxes entraine la propagation des maladies !
Aucun chien n’est jamais vacciné en fourrière, les bienheureux qui reçoivent le vaccin contre la rage sont ceux qui ont la chance d’en sortir. Ils bénéficient aussi de la stérilisation obligatoire parfois au dépend de leur santé, voire même de leur vie.
Euthanasies non légales réalisées par des techniciens vétérinaires et non par des vétérinaires agréés et ce sans endormissement préalable…
« Face à ces cruautés sans nom, nous avons décidé d’aider en priorité des bénévoles sur une fourrière en Roumanie. »
« Les sortir de cette fourrière, c'est véritablement leur sauver la vie ! »
Nous avons laissé la parole à Lakota, Old, Showna et Zéphyr.
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« Je m’appelle Lakota et je suis vieux. Vieux et fatigué. J’avais un foyer avant… mais je me suis retrouvé à la rue. Peut-être que je ne travaillais pas assez bien ? J’étais gardien ! Un jour, des gens m’ont attrapé et mis dans cet horrible endroit… Ils appellent ça la « fourrière »… C’est terrible. Ils m’ont sorti d’urgence de mon box car un autre chien s’en prenait à moi. Je n’avais plus de force pour lutter… Ce n’est que temporaire malheureusement »
« S’il vous plaît, j’ai besoin d’un toit, je veux être en sécurité. Je veux connaître l’amour, les caresses, les câlins… Une vie normale… »
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« Moi c’est Old. La vie ne m’a pas épargné mais, je ne préfère pas en dire plus… Aujourd’hui, je ne veux qu’une chose : partir de cet endroit et vivre la fin de ma vie paisiblement, en sécurité. »
« S’il vous plaît, je suis plutôt doux et ne fais pas trop de bruit. Je veux juste un peu d’amour, un toit au-dessus de mon museau et un peu de chaleur… »
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« Je suis Showna. J’ai environ 8 ans. Avant, j’étais dans cet horrible endroit à Orastie.
Personne ne me donnait à manger.
Mon ventre faisait du bruit constamment. Et puis, je suis aussi malade. Cette satanée gale s’attaque à moi, je n’arrive plus à lutter. Elle me dévore le corps.
Mais ici, je n’y arrive pas. »
« S’il vous plait, même si je suis âgée je ne veux pas rester là-bas. J’aimerais bien trouver un foyer moi aussi… J’aime tout le monde moi, j’aimerais voir ce que ça fait en retour ! »
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« Là, c’est moi Zephyr. J’ai environ 9 ans et je pèse 25 kilos. Ici, en Roumanie, l’hiver est rude. Ça devient difficile de le supporter… Je n’en ai plus vraiment la force. On me dit souvent que je suis gentil, qui demande beaucoup d’amour… J’ai vraiment besoin de partir d’ici ! »
« S’il vous plait, vous n’auriez pas une petite place au chaud pour moi ? Je ne demande pas grand-chose, un panier, un peu de nourriture et encore un peu d’amour… »
Ces pauvres petits sont encore à Orastie actuellement. Les refuges étant saturés, ils sont pour le moment, condamnés à rester là-bas. Ils vivent en Roumanie, où certaines personnes rémunérées pour attraper les chiens errants et les entasser en fourrière.
Orastie est tristement célèbre pour sa fourrière, ou encore « lieu de fin de vie prématurée ». Elle est la plus meurtrière du pays. Certains chiens n’atteignent même pas la fourrière : victimes de la violence des « dogcatchers », ils décèdent avant…
Les fourrières sont autorisées à euthanasier massivement les animaux qui ont le malheur d’y être placés. Les injections coutant plus chères qu’une pelle ou un caillou… Nous vous laissons imaginer la suite…
En ce qui concerne les conditions de vie des chiens, c’est tout simplement déplorable : manque de nourriture, bagarres pour survivre, manque de soins, de place...
L’association Au Bonheur des Mastins a aujourd’hui la possibilité d’en sauver 30.
Pour eux, c’est une question de vie ou de mort.
Il y a également les chiens qui se trouvent dans des refuges.
« C’est tout aussi compliqué ! »
En effet, ces refuges sont malheureusement saturés. De nombreux problèmes liés à la surpopulation surviennent alors : bagarres violentes, conduisant à des blessures voire parfois la mort des chiens. L’association travaille avec 2 refuges sur place : le refuge de Lupy, et la Ferme de Georgina.
Et pour les deux sites, les problèmes sont les mêmes.
Il n’y a pas assez de place pour le nombre de chiens à sauver !
Ils sont à la merci du froid, de la faim, des maladies, des bagarres… Nous devons absolument les sortir de là !
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Raoul
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Corie
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Dream
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Zoé
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Milou, trouvé errant dans la rue…
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Sybele et Simeria dont partie d’une fratrie de 7 chiots, trouvés livrés à eux-mêmes, sur une décharge.
« Ces 7 petits n’ont pas été séparés. Afin de ne pas subir les bagarres et autres violences, les chiots ont été mis à l’écart. . La mère des chiots étant morte, ils étaient livrés à eux-mêmes »
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« Si nous les laissons là-bas, ils ne tiennent pas le mois »
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Avec votre aide, ces rescapés pourraient éviter la mort. Ils doivent prendre la route à bord d’un camion, qui les emmènera en France.
Chaque chien bénéficierait de sa propre cage de voyage.
Ils partiraient d’Orastie en Roumanie, direction Chéry-Chartreuve dans l'Aisne, puis le refuge Pas Si Bêtes, à Vinpelles en Seine-et-Marne, pour finir leur route à Nailly, dans l’Yonne. Soit un trajet de plus de 2000 kilomètres.
Evidemment, de nombreux arrêts sont programmés, pour donner à boire et à manger aux voyageurs.
Une fois arrivés, ils seront pris en charge par les partenaires et des familles d’accueil. Ils resteront à la charge de l’association le temps de leur trouver une famille pour la vie.
Les chiens doivent être pucés et vaccinés. Ils ont tous leur passeport, obligatoire. Les loulous doivent également être castrés, quand l’âge le leur permet, c’est-à-dire à partir de 5 mois.
Au total, ce sont 30 chiens qui peuvent être sauvés.
« Nous ne voulons pas les laisser mourir en détournant le regard.
Nous ne pouvons pas laisser faire, mais les besoins sont immenses et c'est la raison pour laquelle nous faisons appel à votre générosité. »
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5 200 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l'association de financer le voyage de 2000 km vers de la France des 30 chiens à l'aide d'un transporteur agréé : le chauffeur, la location du camion, les frais d'essence et de péage.
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AnimauxMerci pour eux !
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