|
Patricia et Odette, deux femmes de terrain qui se battent jour après jour contre la précarité animale. Leur association prend en charge les animaux d’Aubervilliers, et des alentours en Seine-Saint-Denis.
Malgré leur courage, force est de constater que les conditions sont de plus en plus difficiles.
Les demandes et appels évoluent. Elles ont eu beaucoup de chatons à sevrer cette année.
Un chaton, c’est bien plus de temps et de surveillance qu’un chat junior. Il faut lui apporter une attention toute particulière : biberonnage toutes les deux heures, systématiquement surveiller la prise de poids ou une éventuelle maladie qui pourrait lui être fatale.
C’est d’ailleurs le cas de Chance.
Ce petit bonhomme a été trouvé à l’entrée de la gare d’Aulnay-sous-Bois.
Son arrière-train est complètement paralysé. Elles l’ont directement emmené chez le vétérinaire.
Chance a dû subir plusieurs séances d’électro-simulations ainsi que de nombreuses radios. Il avait alors une vertèbre fracturée probablement due à un énorme choc sur le dos. Malheureusement, il va devoir être équipé d'un chariot, car il ne peut pas se déplacer seul.
Il a besoin qu’on vide sa vessie trois fois par jour.
Ce petit Chance ne sera jamais adopté, ses problèmes de vessie son irréversibles.
Il est actuellement en famille d’accueil, où l’on peut veiller quotidiennement sur lui !
|
 |
|
Yuki et Natsu ont été trouvés dans un conteneur poubelle à Aubervilliers. Ils étaient alors âgés de 10 jours seulement !
|
 |
|
Taka, elle, a été trouvée dans un buisson. Elle n’avait que 3 semaines quand des enfants l’ont trouvé dans un buisson, à la nuit tombante.
|
 |
|
Candy n’a qu’un rein…
Cette petite a été trouvée sur un chantier près de la Mairie d'Aubervilliers. Elle a une double hernie abdominale certainement due à un gros choc dans l'abdomen.
Lors de sa stérilisation, la vétérinaire découvre qu'elle n’a qu’un seul rein.
|
 |
|
Elle a donc besoin d’une alimentation bien spécifique, pour le reste de sa vie.
Comment peut-on être aussi cruel ?
Mao était martyrisé dans une cité. Quand il a été sauvé par l’association, il a été hospitalisé d’urgence. C’était vital !
Il n’avait presque aucune chance de s’en sortir : il souffrait de multiples blessures. Suite à une infection généralisée, il a déclenché de fortes fièvres.
|
 |
|
Shy est un petit chaton que l’on a retrouvé avec un œil terriblement blessé. Sorti de son orbite, il était crevé.
Il a donc fallu lui retirer rapidement qu’il ne souffre pas plus longtemps.
|
 |
|
Chouepi, lui a été complètement abandonné.
Pendant 6 mois, et suite au décès de son propriétaire, il a dû vivre dans un logement complètement vide.
Parfois, quelqu’un venait tout de même le nourrir.
|
 |
|
Capone, et Tigrou ont été trouvés dans une cour. Complètement délaissés, ils étaient dans un état catastrophique.
Ils ont pu être pris en charge rapidement et emmenés d’urgence chez le vétérinaire. Tigrou lui, est paralysé.
|
 |
|
Joline et Mégane ont été trouvées dans une cour d’immeuble. Elles n’avaient que 10 jours et elles étaient atteintes du coryza.
|
 |
|
Une belle âme a secouru Tchiguy.
Ce chaton est paralysé.
Après sa visite médicale, on apprend qu’il est atteint d’un trouble neurologique.
Son sauveur n’avait pas les moyens de s’occuper de lui, il a donc rejoint l’association.
|
 |
|
Des histoires, Patricia et Odette pourraient nous en conter bien plus…
Celle de Hestia et Hécate. Elles n’avaient que 10 jours quand elles sont tombées du toit d’un grand centre commercial. Les deux petites souffraient d’infections intestinales sévères.
Celle de Jerry, Happy, Bella et Perle. Tous ont été trouvés dans un sac poubelle. Ce n’est qu’en entendant les miaulements venant d’un local que le signalement a pu être fait. Ils étaient âgés de 3 semaines.
|
 |
|
Celle de Milka. Suite à l’hospitalisation de sa propriétaire, il a rejoint les rangs des rescapés.
Celle de Milki, Cachou, Panda et Pixi. Ils n’avaient pas de maman. Sans remords, ils ont été jetés dans le jardin d’une personne âgée. C’est en urgence que Patricia a dû venir les récupérer. Des chatons de 5 semaines environ.
Celle de Juliette qui s’est retrouvée coincée dans un grillage.
Celle de Noisette et Capucine. Abandonnées et malades, elles erraient dans une cité.
|
 |
|
Ou bien celle de Baby Merry. C’est sur un chantier qu’il a été trouvé. Le pauvre petit n’était même pas encore sevré, mais déjà, il a contracté une forme de coryza sévère.
|
 |
|
Beaucoup de chats n’ont pas eu la chance d’être sauvés à temps… Nous pensons à eux.
Scarlette. Trouvée mourante dans un atelier, les bénévoles ont tout fait pour lui venir en aide. Elle a été hospitalisée, mais pas sauvée.
Muezza. Cette petite était déjà mal en point. Les bénévoles n’ont pas eu le cœur à la laisser souffrir plus que de raison. Elle est partie, avec quelqu’un à ses côtés…
|
 |
|
C’est pour éviter ce genre de drames que Patricia et Odette travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
L’association ne dispose pas de refuge pour accueillir tous ces malheureux. Ils sont placés en familles d’accueil.
« En Seine-Saint-Denis, vers chez nous, on voit bien que les gens sont plus pauvres. Ça devient difficile pour tout le monde ! »
Jusqu’à présent, les familles d’accueil prenaient en charge le budget nourriture pour les pensionnaires que l’association plaçait chez eux. Seuls les frais inhérents aux soins étaient alors supportés par l’association.
Mais les gens ne sont plus en mesure de payer. Il faut donc que Patricia et Odette s’en chargent.
Cela représente une hausse de 500 euros par mois. Sans compter les frais vétérinaires.
Seulement les sauvetages sont trop nombreux. Les signalements sont quotidiens, les prises en charges toujours plus lourdes.
Les deux amies font ce qu’elles peuvent pour supporter l’association à bout de bras.
« On a le « gang des mamies », c’est comme ça qu’on les appelle. Ces femmes sont merveilleuses, elles passent leur journée à nous tricoter des écharpes, des bonnets, des gants et autres pour que l’on puisse les vendre aux profits de l’association, c’est comme cela qu’on peut encore tenir le coup ! »
« Le gang des Mamies devrait s’appeler les fées de l’Association des Animaux d’Aubervilliers. »
|
 |
|
Mais, hélas, ce n’est pas suffisant.
De nombreux chats ne pourront pas se faire adopter. Trop vieux, trop malades, trop craintifs. C’est l’association qui doit alors assumer toutes les dépenses les concernant.
Cette année, l’association a recueilli de nombreux chatons qu’il a fallu sevrer.
L’achat de « boite de convalescence » ainsi que le lait maternisé pour ces tout-petits continue de faire augmenter le budget.
Aujourd’hui, l’association se retrouve dans une impasse. Les dettes se sont accumulées, au point de ne plus pouvoir prendre en charge les animaux dans le besoin.
Pour ne rien arranger, Patricia nous explique qu’ils n’ont pas de vétérinaires de nuit sur Aubervilliers.
Pour les urgences, il faut donc appeler SOS vétérinaires ou encore se déplacer plus loin dans le département.
Vous l’aurez compris, Patricia, Odette et toute l’Association des Animaux d’Aubervilliers sont en danger.
« Si l’association tient depuis ces nombreuses années, c’est uniquement grâce aux Clicoeurs ! »
Elles appellent à l’aide ! Il nous faut répondre présent !
Qu’une belle chaîne de solidarité naisse !
|
 |
|
4 000 euros sont nécessaires pour cela.
|
|
Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer l’alimentation des petits, celle redistribuée aux familles d’accueil et aux nourrisseuses. Mais également à régler les plus grosses factures vétérinaires afin que les chats dans le besoin ne manquent de rien à l’avenir.
|
|
Merci les Clicoeurs !
|
| |
AnimauxMerci pour les chats d'Aubervilliers !
Afficher la suite
