« À la suite d’un voyage début juillet, nous avons pu voir encore énormément de chiens écrasés sur la route et aucun moyen de ramassage n’est utilisé sur place. »
« Il y a beaucoup de semi-remorques qui circulent. Quand les conducteurs voient un chien, ils ne font pas d’écart. Ils leur roulent dessus. »
La présidente de l’association, Virginie, se rend tous les 1 mois et demi en Roumanie, depuis 5 ans.
Son amour pour les chiens roumains débute à ce moment-là.
Elle va voir « ses chiens » - comme elle les appelle - à la fourrière et dans les deux refuges.
Les chiens, elle les câline, les caresse.
« C’est important de voir leurs comportements pour apprendre à les connaître et pour leur trouver des familles qui leur correspondront. »
A chaque déplacement, elle nourrit également les chiens des rues et fait des campagnes de stérilisation.
Elle ne peut que déplorer la situation qui empire au fil des années…
Lors de son dernier voyage elle a pris la décision d’organiser un transport pour 30 chiens, vivant en Roumanie. 20 d’entre eux sont à la fourrière d’Orastie. Les 10 autres sont répartis dans les deux refuges dont s’occupe l’association : la ferme et le refuge d’Orastie. Tous sont des chiens des rues dont le passé restera à jamais inconnu.
Si sur la majorité des photos les chiens semblent faire bonne figure, ce n’est qu’une image… La réalité est tout autre.
Mais là-bas, la réalité, ressemble à l’enfer…
Pour ceux (sur)vivant en fourrière, c’est l’euthanasie qui les attend.
Mais comme nous le répète Virginie, « ce n’est pas une mort par injection, mais à coups de pelle. »
Les pauvres bêtes sont déjà en souffrance en arrivant à la fourrière, l’euthanasie, c’est le coup de trop pour elles.
Tant de haine, tant de violence envers des animaux sans défense, qui n’ont même pas demandé à être-là.
L’association Au Bonheur des Mastins est la seule association française à venir en aide et à être autorisée à sortir des chiens de la fourrière d’Orăştie.
Ceux placés au refuge sont tous des chiens sortis de la fourrière d’Orastie. Et ceux placés à la ferme ont tous été recueillis directement de la rue.
Les chiens vivant dans les refuges sont-ils à l’abri ? NON !
Refuges saturés, chiens en grand danger !
Certes, ils ne sont pas à la rue, mais ils ne sont pas à l’abri pour autant. Car, s’ils sont mieux traités qu’en fourrière, le danger reste le même : la mort !
« Rappelons que les refuges en Roumanie ne sont pas les mêmes qu’en France. Les conditions de vie y sont très précaires. »
Chaque refuge a une capacité de 70 places. Aujourd’hui, les deux refuges comptabilisent 230 chiens.
Promiscuité, bagarres, la loi du plus fort prime !
« Nous avons déjà perdu beaucoup des chiens. »
Mais nous allons heureusement en sauver !
« Un chien noir que nous avons nommé ange, avait les quatre pattes attachées avec des liens, à un arbre, il attendait la mort. » Comment peut-on faire subir ça à un chien sans défense ?
Voir la vidéo de son sauvetage
Si Virginie n’était pas arrivée, ce pauvre Ange serait mort dans d’atroces conditions. Heureusement, Ange fait partie du transport, il va être sauvé de la mort et va pouvoir être adopté par une famille qui lui donnera tout l’amour qu’il mérite.
Lila fera aussi partie du transport, cette pauvre chienne était couverte de 122 tiques quand elle est sortie de fourrière.
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