Des éléments inattendus

« Ce transport n’était pas prévu. 

Mais nous avons beaucoup moins de dons, des chiens de la fourrière sont euthanasié chaque jour, par manque de parrainage, par manque de fond.

En plus de ça, nous sortons d’une épidémie du virus de la Parvovirose, une gastro-entérite sévère qui est très transmissible entre les chiens, qui nous a fait beaucoup de morts.

On a été vigilants sur le nettoyage, sur l’isolation des petits, des plus fragiles, il y a eu une quarantaine. Mais même avec ça n’a pas été suffisant. »

18 chiots sont morts. 

Et vous le savez...

En Roumanie, la situation est très critique.

La guerre en Ukraine a des grosses répercussions sur le pays.

Les chiens errants sont de plus en plus nombreux, les fourrières débordent. En quittant leur pays, beaucoup d’Ukrainiens ont fui avec leurs animaux de compagnie. Mais certains n’ont pas pu passer les frontières avec leurs fidèles compagnons. Et ont dû s’en séparer à contrecœur.

L’impact économique du pays est très difficile. 
L’augmentation du prix des croquettes est fulgurante en Roumanie.

« Nous devons nourrir 150 chiens en moyenne chaque mois, sans oublier les chiens des rues. »

Le nombre de chiens des rues est très aléatoire, Virginie ne peut pas nous donner un nombre exact.

Mais nous vous rappelons, que lors de son dernier voyage en Roumanie, Virginie a distribué 620 kilos de croquettes aux chiens des rues.

Elle a également sauvé 60 chiens en 7 jours. 27 chiens de la fourrière d’Orăştie, et 33 de la rue.

De plus...

L’arrivée de l’hiver approche, les conditions climatiques vont être très compliquées pour les 200 chiens du refuge.

- 20 degrés sont attendus en décembre, les plus fragiles, ne pourront pas survivre au froid.

Virginie et son équipe sont à la recherche de couvertures, de croquettes, de tout ce qui peut servir au bien-être de ses pensionnaires, pour tenir l’hiver.

Des chiens partout

« Ici, en Roumanie, les chiens font partie du paysage, il y en a partout, sur la route, dans les fossés, dans les champs, sur les trottoirs.

Refuges saturés, chiens en grand danger !

Le 26 novembre, Virginie à l’occasion de faire un transport pour sauver 18 chiens, pour leur assurer une belle vie, une famille aimante et la chaleur d’un foyer.

Certes, ils ne sont pas à la rue, mais ils ne sont pas à l’abri pour autant. Car, s’ils sont mieux traités qu’en fourrière, le danger reste le même : la mort !

À cause du froid, de la surpopulation dans les refuges et de la promiscuité.

18 chiens feront partie du voyage, nous devons les faire partir pour en sauver 18 autres de la rue !

Nadia, Kelly, Kim, Bela, Belle, Diamant, Sissi, Bea, Neige, Elia, Mayenne, Talia, Tala, Hera, Rosaly, Pauly, Madame et Madyson.

Ils viennent tous de la rue, nous ne connaissons pas leur histoire…

Ils ont tous été soignés, vaccinés, identifiés et stérilisés.

« Une mise en règle coûte 80 euros par chien. »

Un nouveau départ ?

Si nous leur permettons de partir, des familles d’accueil les attendront près de Chéry-Chartreuse, dans l’Aisne, où se trouve le siège social de l’association.

Les chiens seront tous proposés à l’adoption, sous contrat pour garantir le suivi des loulous et s’assurer que le chien ne sera pas une nouvelle fois, abandonné.

Il est important pour les loulous d’aller en famille d’accueil à leur arrivée, pour les calmer et découvrir leur caractère. Pour ainsi, leur trouver la famille idéale.

D’ailleurs, l’association Au Bonheur Des Mastins est tout le temps à la recherche de nouvelle famille d’accueil. À bon entendeur !

Un départ heureux ?

Un camion pourrait partir le 25 novembre du refuge d’Orăştie pour une arrivée à Chéry-Chartreuve, dans l’Aisne, le 26 novembre.

Chaque chien voyagera dans sa propre cage. Des arrêts seront prévus, pour permettre aux loulous de se dégourdir les pattes et de faire leurs besoins.

Un long voyage…

Plus de 1 800 km et 19 heures de route sont le prix à payer pour les sauver.

Malheureusement, l’association ne peut pas financer leur transport. 

D’autant plus que le prix de l’essence a augmenté là-bas, il est au même prix qu’en France alors que le salaire moyen roumain est de 700 euros par mois.

En conséquence, les transporteurs augmentent leurs tarifs.

Pourtant, leur seule chance d’être sauvés, c’est le samedi 26 novembre.