MERCI A TOUS POUR LES 60 CHEVAUX !

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L'association est sauvée grâce à votre formidable mobilisation !

Nous ne vous remercierons jamais assez !

 

 

"Nous, nous résistons, nous espérons, nous regardons l’horizon.

Chez les agriculteurs, « un suicide par jour » disent les médias.

Mais nous, nous refusons de disparaître dans la nuit. Nous nous battrons jusqu'au bout pour nos chevaux."

Chers amis, vous connaissez déjà beaucoup de personnes extraordinaires.

Jean-Pierre Halimi et ses chiens, Patrick Sacco de l'association Respectons, Martine de Boules de Poils, Andrée, sa caravane et ses chats, Gabriella, sa maison incendiée et ses 93 chats, Annie des Jardins de Matoune, Diane et Chris et leurs animaux martyrisés en Nouvelle-Calédonie...

Aujourd'hui, nous voulons vous présenter Marlène, la fondatrice de l'association Caramel.

Certains d'entre vous la connaissent déjà, pour avoir aidé quelques uns de ses protégés, comme JESSIE, CAMPEON, IGNACE...

Derrière chacune de ces histoires, pourtant difficiles, on était loin d'imaginer le combat que menait Marlène en parallèle, pour faire vivre ses 60 chevaux.

Plutôt discrète, ce n'est pas elle qui a demandé à être mise en avant ici. Mais Marlène mérite tellement d'être connue. 

Lisez son histoire jusqu'au bout, peu de personnes auraient résisté à autant de dures épreuves.

Soutenez l'association Caramel et parrainez leurs 60 chevaux !

Un don régulier, quelle que soit sa valeur, est d'une valeur inestimable pour eux. Chaque jour, leur nourriture et leurs soins doivent être pris en charge. Merci !

Paiement 100% sécurisé - Aucun engagement - Modifiez ou suspendez votre parrainage,
quand vous le voulez.

Vous bénéficierez de la déduction fiscale : 1 euro par jour,
ne vous coûtera que 34 centimes après déduction.


Marlène a 59 ans. C'est une ancienne infirmière, qui travaillait dans une clinique de rééducation. En 1996, elle a décidé d' arrêter son travail pour se consacrer aux animaux.

Pourquoi CARAMEL ?

"CARAMEL, c'est ce "mini shetland", grand comme un chien (70 cm de haut !) que vous connaissez bien, puisque vous l'avez aidé sur Clic animaux ! "

Victime de consanguinité il a souffert d'une très grave péritonite. "Aujourd'hui , il coule des jours heureux parmi nous !"

L'association Caramel qu'a créée Marlène, c'est un havre de paix pour des animaux comme CARAMEL, dont personne ne veut. Les rescapés qui sont recueillis par l'association restent à demeure.

"Nos chevaux sont dits « inadéquats » à la monte car trop abîmés par les maltraitances. Nous recueillons des équidés dont nul ne se préoccupe. Des chevaux de trait, trop marqués, trop diminués, qui n’avaient comme seul avenir que les portes de l’abattoir.

Des chevaux de selle « récalcitrants » que l'on ne pouvait approcher, non sociabilisés. Des poneys, dont le seul défaut était d’avoir été sevré trop tôt, carencés, malades. Des animaux mis au rebut par des propriétaires peu scrupuleux et qui, pour ne pas régler leurs factures, nous abandonnaient leurs montures sans honte.... Des poulinières pleines de petits que nous avons élevés, éduqués... Des ponettes pottocks jetées sur une route des Landes... Et Sheba avec Othello, errants sur une voie ferrée, non identifiés, jamais réclamés. Ici, tous ont la même importance. Ici, tous sont reçus, soignés, aimés : les borgnes, les boiteux, les braves.

A force de patience, de soins et de persévérance, nos animaux sont sociabilisés et peuvent être montés, même par des enfants. Les plus âgés et ceux trop atteints profitent d’une retraite bien méritée dans un endroit où règnent la paix et la sérénité."


Marion, bénévole, et Sheba, petite jument arabe trouvée errant sur la voie ferrée

L'association a installé son refuge à Tresserre, dans les Pyrénées Orientales, sur un terrain de 25 hectares, à une quinzaine de km de Perpignan. Marlène est entourée d'une équipe de 6 bénévoles, dont sa maman, Mireille, 81 ans !


Mireille, la doyenne des écuries, toujours attentive au bien-être des animaux avec Papillon.

"Nous nous sommes installés ici en 2007, avec 17 chevaux au début. Avec pour base un solide projet d’écurie de propriétaire et une spécialité, la rééducation physique et mentale des chevaux."

Mais malgré le nombre de demandes répétées et argumentées de Marlène, impossible d'obtenir les  autorisations pour  raccorder le refuge à l'eau et à l'électricité...

"Pas d’électricité, ça veut dire obligation d'utiliser un groupe électrogène pour le pompage de l’eau pour abreuver les chevaux. Ca veut dire aussi pas de réfrigérateur... car un groupe ne peut tourner pendant 24 heures. Et des consommations de carburants astronomiques dès que l’on utilise des machines électriques pour construire... ne serait-ce qu’un abri."

Pour l'eau, il fallait trouver une solution. "Alors on a creusé un puits, à plus de 60 mètres de profondeur, qui fonctionne avec un groupe électrogène qui alimente une pompe."

C'est une solution qui fonctionne, même si l'équipe doit régulièrement faire face à des problèmes, comme en 2010, où "le puits s'est vidé en quelques jours du chantier", ou plus récemment lorsque le générateur est tombé en panne...

"Nous avons besoin de 2500 litres d'eau par jour pour donner à boire à nos chevaux."


Marlène se bat avec une magnifique énergie !

Et de si belles histoires arrivent : "Malgré un minimum de structure, nous avons réussi à sauver des cas presque désespérés. ARAMIS, bel étalon, arrivé borgne, atteint d'une tumeur sur la thyroïde qui ne présageait que peu de temps à espérer, ainsi que son compagnon d’infortune POLLY, poney emphysémateux chronique et fourbu. En somme, c’était l’aveugle et le paralytique. En cachette, ARAMIS rencontra RITA, une jument qui avait fait un accident vasculaire cérébral, et a perdu un œil. Elle était complètement désorientée et souffrait d’une dépression qui l'amaigrissait malgré les soins... Et un jour, de leur rencontre secrète, est né BALLISTO, un magnifique poulain en pleine santé. RITA a repris force et vigueur."


Ci-dessus ARAMIS, avant le drame,  avec Dany, la secrétaire, et Marlène, à droite

Les drames d'Aramis et de Grand Coeur d'Amour

En février 2014, l'association a vécu un véritable drame. Une nuit, la propriété a été cambriolée. Des hommes s'y sont introduits pour voler tout ce qu'ils trouvaient : batteries, contenu du réservoir des camions, pièces détachées...

Mais ces pertes matérielles ne sont rien comparé au drame subi : le pauvre ARAMIS, effrayé par les voleurs, est mort après une chute. ARAMIS est tombé et n'a pas pu se relever. Marlène l'a retrouvé allongé le lendemain matin, à bouts de forces. Le vétérinaire n'a eu aucun autre choix que de l'euthanasier, il était déjà trop tard... Le pauvre cheval avait retrouvé la joie de vivre grâce à Marlène. Elle l'avait soigné de sa tumeur à la gorge.

Ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se produisait. Les larmes montent aux yeux de Marlène. C'est avec de gros sanglots dans la voie qu'elle nous raconte :

"En 2011, nous avions déjà connu l'horreur. Mais là c'était plus que des voleurs. Il y avait la violence, la volonté de blesser, de tuer, de faire souffrir...

Ils ont volé le foin, ça encore... Mais ils ont ouvert les clôtures, fait fuir les chevaux. Ils ont fait un "Rodéo" avec leur  4x4... avec nos chevaux. Ils ont foncé sur nos chevaux... Ils ont foncé sur GRAND COEUR D'AMOUR... Le pauvre a eu les pattes brisées. Il n'a pas survécu."

Des plaintes ont bien sûr été déposées, malheureusement sans suite. "Tellement de gens nous veulent du mal."


Les coups durs sont loin d'être terminés pour la petite équipe...

En mars 2014,à peine un mois après le deuxième cambriolage et la mort d'ARAMIS, c'est contre la justice qu'ils vont se battre.

Un nouveau cauchemar qui commence par un courrier envoyé par le tribunal de grande instance de Perpignan. Le refuge fait l'objet d'une adjudication judiciaire : "La vente aux enchères est prévue pour le 28 mars prochain."

Que vont devenir Caramel, Noisette, Prince, Bonnie, Clyde et tous les équidés abrités sur place et déjà sauvés une fois de l'abattoir ? "Je me suis battue pour leur offrir une seconde chance de vivre, je ne me résous pas à les renvoyer à la mort".

Pourquoi cette vente aux enchères ? "On nous déclare non solvable, la banque nous force à vendre".

Marlène a bien sûr son idée sur les vraies raisons : "Il y a ce projet de construction de 120 millions d'euros, à 1 km à vol d' oiseau de chez nous. Les choses se sont accélérées. Alors, nous pouvons nous poser certaines questions : pourquoi cet acharnement à refuser toute construction ? A qui profitera le crime ? Probablement pas à un agriculteur faisant « vivre la terre » ! Malgré tout, nous continuons de nous battre et nous ne sommes plus seuls car des milliers d'internautes ont répondu à notre détresse. Chez les agriculteurs, « un suicide par jour », disent les médias. Nous, nous résistons, nous espérons, nous regardons l’horizon. Nous, nous refusons de disparaître dans la nuit."

Marlène se bat, encore et toujours.

Encouragée par de nombreux soutiens, elle récolte plus de 22 000 signatures dans une pétition sur internet pour sauver ses chevaux.

Et elle obtient gain de cause ! La vente aux enchères est finalement annulée : "Nous avons eu le soutien d'un nouvelle banque, qui nous a accordé un nouveau prêt : nos chevaux resteront avec nous !

Pour cela, mon mari, qui était à la retraite, a repris son  travail : c'était la garantie financière demandée par banque."


Marlène avec SYLON D'OR, en séance d’aérosol pour une bronchopathie aiguë

 

Aujourd'hui, l'association ne peut pas assumer les "frais de vie" de leurs rescapés.

Marlène propose quelques chevaux en pension, des ballades en poney pour les enfants, ainsi que des séances d'équithérapie.

"On a aussi une petite ferme, on vend du miel, du vin, on essaie de s'en sortir comme on peut."

Les quelques revenus que l'équipe arrive à trouver servent à s'occuper des chevaux, à acheter du foin, à les soigner.

"Malheureusement, cela ne suffit pas à couvrir toutes nos dépenses, et je dois rajouter de ma poche, et compter sur les donateurs qui nous soutiennent."

Chaque mois, l'association doit  dépenser environ 3 000 euros pour nourrir les chevaux. Pour les frais vétérinaires, l'an dernier, on en a eu pour 17 000 euros l'année dernière. Sans compter les frais d'essence pour le générateur...

"Inutile de vous dire qu'au moindre problème, on ne peut pas faire face. Mardi dernier, notre générateur, qui permet au puits de fonctionner, et aux chevaux de boire est tombé en panne. Il faut qu'on trouve un peu plus de 500 euros...; sinon on ne pourra plus faire boire nos chevaux..."

Il y a quelques jours, Marlène nous contactait pour trouver 550 euros pour acheter ce nouveau générateur pour son puits.

Elle n'a rien demandé d'autre, par pudeur. Pourtant son histoire, son combat, méritent tellement de continuer. Pour ses chevaux.

Aujourd'hui, c'est nous qui souhaitons l'aider.

Nous savons que vous serez nombreux amis clicoeurs, à vous associer à nous pour lui apporter un soutien inestimable.

Tous ensemble et avec l'énergie de Marlène, nous soulèveront des montagnes !

OFFRONS A MARLENE ET A SES 60 CHEVAUX 1 MOIS DE NOURRITURE !


MERCI A TOUS !


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>> Réagissez (voir les 2 commentaires)


Justine a posté le 14/12/2023 à 18h44

C'est nous qui vous remercions pour tous ce que vous faites pour vos petits protégés, après tant de malheurs je vous souhaite le meilleur pour l'avenir et surtout n'hésitez pas à revenir vers nous en tant que besoin, nous serons toujours là pour vous !

Clicoeur_861609699 a posté le 14/12/2023 à 16h55

Oui mais c'était quand ? Triste à pleurer

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