|
Nous avons reçu l’appel de détresse de Rachel, présidente de l’association SOS Animaux de Compagnie en Martinique.
« Vous êtes notre dernier espoir de pouvoir éviter une hécatombe en attendant le retour à la normale.
Notre action sur le terrain est particulièrement éprouvante mais notre énergie est intacte pour ne pas baisser les bras.
55 chiens à charge et plus de 40 chiots et chiens en attente de sauvetage, cela n’était jamais arrivé…
Comment allons-nous faire ? Combien de temps allons-nous tenir ? »
C’est ce que Rachel se demande à chaque instant. Elle perd le sommeil en pensant à tous ces chiens abandonnés. Elle court partout et met sa santé en danger.
Sa dévotion et est si grande pour sauver les chiens de l’Ile. Une île si paradisiaque pour les touristes mais si désastreuse pour nos amis à quatre pattes.
« Nous vous demandons d’être une nouvelle fois à nos côtés dans la situation particulièrement difficile que nous vivons en Martinique depuis que le confinement y a été décidé. »
Tant de sauvetages annulés, de chiens à charge et de frais…
Chaque mois, l’association organise deux sauvetages. A chaque sauvetage, entre 20 à 30 chiens rejoignent la métropole en fret aérien. A leur arrivée, ils sont accueillis dans les trois associations partenaires de Sos Animaux de Compagnie avec lesquelles elle travaille depuis de nombreuses années.
Mais avec l’arrêt des liaisons aériennes, les sauvetages sont annulés.
« Jusqu’à quand ? Mai ? Juin ? Juillet ? Nous l’ignorons ! »
« En 25 ans d’engagement pour sauver les chiens de la Martinique, je n’avais jamais vu cela ! » nous confie Jeannine, la secrétaire de l’association.
Avec 55 chiens, principalement des chiots, l’association est saturée aussi bien en capacité d’accueil que financièrement.
Cette situation exceptionnelle impose leur placement en pension. Des frais supplémentaires importants non prévus pour l’association.
Au total 40 chiens, tous trouvés errants - nés dans la rue ou abandonnés - sont en pension. Chaque jour qui passe et chaque chien placés représentent un coût supplémentaire. La plupart n’ont qu’entre 2 et 4 mois.
|
 |
|
L’association doit financer le traitement contre la dirofilariose.
Six d’entre eux en sont atteints. Et la stérilisation des femelles.
« Ici, les femelles donnent naissance non pas à 2 ou 3 chiots mais à 6,8 voire 10 chiots !
|
 |
|
Et il faut prévoir les frais d'identification, de vaccins et les premiers soins. »
Mais pour le moment tous ces soins, opérations et mise aux normes administratives et sanitaires sont impossibles financièrement.
Des frais supplémentaires qui s’ajoutent aux 15 chiens déjà à la charge de l‘association à vie car leur âge et santé fragile les rendent malheureusement inadoptables.
C’est le cas de :
Pimpon , 8 ans. Il est adorable avec les humains. Il a de nombreuses douleurs Il faut y aller en douceur pour le soigner. Il a une grande peur de l'orage et des feux d'artifice. Il été récupéré complètement terrorisé sur une terrasse par des pompiers, d'où son nom.
ZAK, un labrador retriever de 8 ans. Il a été "oublié " sur l'ile par son maitre qui a quitté la Martinique et retrouvé errant dans un état lamentable au bord de la route. Il a été identifié mais les coordonnées étaient inutilisables.
il est aveugle de l’œil gauche et a quelques problèmes de peau en cours de traitement.
|
 |
|
Bob a 11 ans. Il a été abandonné lors d'un déménagement. Il a été recueilli par une bénévole qui l'a trouvé errant le long d'une route.
Grace à sa puce, elle a pu joindre ses maitres qui ont déclaré qu'ils n'en voulaient plus. En raison de son âge, personne ne veut l’adopter.
|
 |
|
Cordemy a 10 ans. Il a été trouvé errant au bord d'une route avec une corde autour du cou, qui était tellement serrée, qu'elle était rentrée dans sa chair. Il a fallu l'endormir pour l'enlever. Il était très maigre et positif à la dirofilariose.
|
 |
|
Placés en familles d’accueil, c’est l’association qui finance nourritures et soins.
Mais il n’y a plus de places…
Malgré les nombreux appels lancés sur les réseaux sociaux et coups de téléphone, l’association ne trouve pas de nouvelles familles. Beaucoup refusent.
La situation est devenue particulièrement dramatique.
« Nous faisons avec les moyens du bord pour les mettre à l’abri des euthanasies de masse pratiquées systématiquement dans les fourrières et des actes gratuits de maltraitance que ces pauvres animaux abandonnés subissent, servant de défouloir dans les conditions particulières de cette épidémie. »
Par ailleurs, l’association a pu constater une recrudescence des signalements et demandes d’aide depuis le confinement. Des abandons, des chiens errants, signalés par des personnes qui les trouvent sur leur terrain.
Difficile pour Rachel de refuser de les prendre en charge...
« Mais nous ne pouvons plus. Nous sommes saturés. Comme tous les refuges et associations sur l’ile. »
Avec l’arrêt des sauvetages, c’est autant de places qui ne se libèrent pas pour d’autres chiens qui, en attendant leur tour errent toujours dans les rues avec les nombreux dangers que cela représentent.
Sur l’île, tous sont en grand danger !
Partout des mamans et leurs bébés errants qui recherchent de la nourriture et qui sont en grand danger.
|
 |
| |
 |
|
« J’ai peur qu’ils meurent. Ils n’ont que nous pour échapper à un destin cruel. » nous dit Rachel.
Pourquoi les rapatrier tous en métropole, demanderont certains ?
Rafles de fourrière, abandons, errance, maltraitances (coup de machette, brûlures…), euthanasies de masse, réglementations ignorées...
Voilà la réalité en Martinique.
« La Martinique euthanasie 95 % des animaux entrant en fourrière. »
Sans parler de tous ces pauvres chiens, trouvés la chaîne en fer autour du cou, qui n'a jamais été changée depuis la naissance rentrant de plusieurs centimètres dans la chair laissant des cicatrices indélébiles quand les pauvres animaux ne meurent pas dans d’atroces souffrances !
C’est le cas de Safe que les clicoeurs ont sauvé récemment ! Elle se rétablit petit à petit dans sa famille d’accueil. Dès son rétablissement, elle sera rapatriée en métropole en vue de son adoption.
|
 |
|
Comme de nombreuses associations, SOS Animaux de Compagnie fait face à une situation inédite avec tant de chiens à mettre à l’abri et à devoir continuer à nourrir et à soigner.
L’année dernière, l’association a pu sauver et rapatrier 500 chiens vers la métropole. Tous ont été adoptés.
« Sur toutes les adoptions effectuées, nous réussissons à garder le contact avec environ 80% des adoptants. Ainsi, nous pouvons avoir un suivi. »
Sans l’intervention de l’association, ces chiots et ces chiens seraient morts aujourd’hui.
« C’est une belle réussite qui nous donne envie de poursuivre notre combat. Mais la situation actuelle met en péril l’association et les animaux de l’île.
Nous avons besoin de continuer ce combat auprès de ces animaux en grande détresse en continuant à les nourrir, les soigner, les protéger alors que nous sommes dans un grand dénuement.
Mais, nous sommes coincés. Nous filons droit dans le mur. C’est une catastrophe ! »
Aidez-nous à reprendre espoir, à ne pas abandonner ces animaux, aidez-nous à tenir pour eux, ne nous laissez pas tomber, votre aide sera décisive !
Vous l’aurez compris la situation est désastreuse. Nous devons à tout prix aider cette formidable association.
|
|
4 500 euros sont nécessaires pour cela.
|
|
Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer la pension des 40 chiens, la nourriture, les soins et les mises aux normes sanitaires et administratives.
|
| |
AnimauxMerci pour les 40 chiens de Martinique !
Afficher la suite
