Véronique, la présidente de l’association l’Ile aux 4 pattes est très inquiète et nous appelle à l’aide. Et pour cause.
La saison des cyclones débute sur l’île. La semaine dernière, les premières alertes ont été déclenchées.
L’association nourrit des chats libres et des chats errants sur une vingtaine de sites à Basse-Terre, en Guadeloupe, dans des zones industrielles, sur des plages, sur des sites touristiques. Ils sont environ 80 à bénéficier de la bienveillance de l’association et à compter sur elle pour se nourrir.
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L’association a également pour but de stériliser et d’identifier les chats errants. Les moins sauvages sont placés en famille d’accueil en vue d’une adoption en métropole. Ils sont actuellement 65 à être à la charge de l’association. Les autres, s’ils sont en bonne santé, sont relâchés sur des sites.
Outre, la condition animale déplorable sur l’Ile et la menace qui pèse sur eux quotidiennement, ces petits chats français, errants de l’autre côté de l’Atlantique, vont bientôt connaître les pires conditions climatiques les mettant en danger, à chaque instant.
« En cette période cyclonique, les fortes pluies arrivent et les alertes commencent sur notre île. Beaucoup vivent en bord de mer dans les rochers. Des chattes pleines y mettent bas et se retrouvent noyées. C’est absolument horrible ! »
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« Malheureusement, nous ne pouvons pas les mettre en sécurité. Notre association a dû faire face à de nombreux sauvetages ces derniers temps et à de lourds soins vidant les caisses.
Avec le confinement, faute de stérilisation, les chats se sont reproduits à une vitesse fulgurante sur l’île. »
Actuellement, une dizaine de chats ont besoin de soins importants. Des chats blessés et malades que l’association doit soigner et parfois faire opérer pour les sauver. Sans compter les stérilisations à effectuer…
Parmi eux, il y a :
Mia, une chatte adorable trouvée dans la rue avec des morsures infectées sur le corps, en carence et remplie de parasites.
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Luna est une maman qui cache ses chatons sous des tôles. Elle a perdu un œil. Luna a des plaies sur le corps et un abcès sous le cou.
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Wips est un chat siamois nourri dans la rue. Il a la leucose et vient de déclencher la maladie avec une infection de la bouche.
« Nous devons le sortir de la rue et l'isoler afin de lui donner des soins et ne pas le laisser agoniser dans la rue. »
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Minnie, une petite chatte trouvée dans une déchetterie. Elle a besoin de soins.
« Il y a une déchèterie où se trouvent des chiens mutilés, empoisonnés, fusillés ou mis à la fourrière ! Je ne fais que détacher des chats enchaînés aussi ! »
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Greg, un chaton atteint d’un coryza. Il souffre d’un ulcère avec percement de la cornée. Il doit subir une opération. Son œil est perdu.
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« Deux chatons ont déclenché une épidémie de giardiose, c’est un virus très contagieux et si les soins ne sont pas pris à temps, ils en meurent. Ce sont de fortes diarrhées et le virus attaque les intestins et ils ne peuvent plus s’alimenter et doivent être perfusés. »
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« Nous avons beaucoup de chats et chatons atteints de la gale sarcoptique. Elle entraîne de fortes démangeaisons et affaiblit le système immunitaire. Ce pauvre petit chat en est infesté. »
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Après le paiement de nombreuses factures, l'association est dans le rouge.
« Comment refuser un SOS d'un animal à l'agonie ? Malheureusement, nous n'avons plus de fonds pour la nourriture ni pour les soins. Certains sont encore dans la rue et attendent d’être sauvés.
Depuis le confinement, la situation est d’autant plus difficile, l’association n’a perçu ni don ni aide. Nous avons donc dû arrêter les soins et les stérilisations. Nous ne pouvons plus prendre en charge des cas urgents. Ni nourrir les animaux sur les sites...
Pourtant, tous ces animaux ont besoin de soins vétérinaires et de médicaments que nous ne pouvons plus acheter. Je dois prévoir les soins de chats blessés dans la rue, sécuriser les chattes gestantes qui vont mettre bas, avant qu’elles et leurs chatons ne se retrouvent noyés, et continuer à nourrir les chats sur les sites. »
Et en cette période, c’est d’autant plus une catastrophe pour l’association et pour les chats !
Que vont-ils tous devenir ?
« Nous ne souhaitons pas retrouver leurs cadavres au pied des rochers. »
Votre aide sera précieuse pour l’association comme pour tous ces chats à soigner et à sécuriser.
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2 700 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à financer les soins vétérinaires et les médicaments des chats blessés et malades, l’alimentation des chats sur les sites et contribuera à sécuriser les chattes gestantes.
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