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***** Des nouvelles de Martine 22 03 21 *****
"Nous avons commencé à réparer les toits de deux abris et nous attaquons les planchers. Nous avons également acheté un chalet de jardin qui sera monté courant du mois prochain.
Nous ne manquerons pas de vous envoyer les photos !
Un grand merci à tous ! "
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Bonjour les clicoeurs,
Connaissez-vous Martine, de l’association Les Amies De Samantha ?
Elle avait eu d’importants dégâts à son refuge lors de la tempête Dorian l’hiver 2018-19, en Corse du Sud.
Votre aide lui avait permis de réparer le grand local du refuge et de payer ses factures vétérinaires.
Voici Martine.
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Aujourd’hui, deux ans après, son sourire s’est estompé.
Car Martine et ses chats ont de nouveau besoin de votre aide ! Quand vous l’aviez aidée son association comptait 150 chats, aujourd’hui, ils sont 200.
En Corse, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le soleil ne pointe pas tous les jours le bout de son nez.
Cet hiver, la pluie incessante, le taux d’humidité permanent et les grands vents, sans parler du froid, ont eu raison des petites cabanes, déjà bien abîmées par les termites et les vers durant ces dernières années, et qui servent d’abris à ses « amours », comme elle aime les appeler.
Martine possède un parc situé à 600 mètres d'altitude dans les montagnes corses, où vivent 120 chats.
Le terrain de l'association accueille un parc qui se compose de grilles, filets, tôles et de quelques cabanes de fortune faites de palettes et de matériel de récupération.
Mais avec les conditions climatiques rencontrées cet hiver, tout prend l'eau, s'affaisse.
L’eau pénètre par les toits qui ne sont plus étanches, par les cloisons qui ruissèlent, et aussi par le plancher qui pourrit.
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Les fondations sont détruites par les termites et les vers remontent. Le pied passe à travers le sol.
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Les toitures sont pourries, décollées et moisies. Elles s’effritent facilement avec la main.
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Tout est trempé, bon à jeter.
Paniers, cousins, arbres à chats…tout est moisi.
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Les filets ont été arrachés avec la tempête.
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Martine met des bâches pour limiter l’eau qui rentre et qui gèle.
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Mais cela ne suffit pas et l’eau continue à s’infiltrer.
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Trois cabanes sont détériorées. Deux pourront être réparées mais une devra être démolie et reconstruite.
Martine a créé son association il y a plusieurs années suite au décès de sa chatte bien-aimée, Samantha, d’où le nom choisi pour l’association.
Chantal, une bénévole, témoigne de l'investissement de Martine pour les chats.
« Depuis la création de l’association, Martine n’a pas cessé de se battre pour aider ces petits êtres. Elle y a mis tout son cœur, son énergie. Les débuts n’ont pas été faciles.
Son amour débordant lui permet de tenir, car il y a du travail. Les chats errants sont nombreux dans les petits villages de montagne. Il faut donc en stériliser un maximum, mais aussi les protéger de certaines personnes sans cœur et même cruelles qui n’ont aucun état d’âme à faire du mal. »
Et les actes de vandalisme contre eux ne sont pas rares.
« Un monsieur vivait avec une dizaine de chats, non stérilisés. Il a été hospitalisé puis est décédé, entre temps, ils se sont reproduits et ils sont désormais 50. »
Martine a pu obtenir un mobilhome mis à sa disposition pour les mettre à l’intérieur.
Mais il a été incendié avant même que Martine n'en prenne possession. Manifestement, quelqu’un de réticent à son usage...
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« La maltraitance animale est très présente surtout pour les chats. Ici, les habitants trouvent qu’ils ne servent à rien d’autres que d’attraper des souris.
Pour les chiens, s’ils sont mauvais chasseurs, ils sont tués ou abandonnés.
Le dialogue est impossible. Malgré les réunions d’information et de sensibilisation et l’annonce de l’ouverture d’un dispensaire, rien ne change.
C’est la mentalité qui n’a pas évolué dans les petits villages. »
Martine nous raconte une autre scène terrible : « Il y a deux ans, lors du feu de la Saint-Jean, en plein village, nous entendîmes des coups de fusils. Quelqu’un est venu me chercher en catastrophe. Un monsieur venait d’abattre une minette avec ses chatons. Il n’y avait aucun survivant.
Tout le monde prend cela à la rigolade même les autorités qui ne comprennent pas pourquoi on se mobilise pour les chats. »
Martine n’a donc aucun soutien.
Avec toutes ces situations rencontrées et les difficultés, rien ne la freine pour autant. Son investissement perdure chaque jour.
Et, malgré ses maladies, une spondylarthrite ankylosante, entre autres, et le froid qu’il fait dans la montagne Corse, Martine est à quatre pattes 3 fois par jour pour éponger les cabanes et changer les couvertures.
Mais cette situation ne peut pas durer. Les chats ne sont plus au sec, ni à l’abri. Ils sont soumis à des températures négatives et, parfois, à la neige qui s’abat, en hiver sur les montages corses.
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« Les chats âgés sont fragiles et il y a les chats qui viennent d’être opérés et les malades qui ne peuvent pas guérir dans cet environnement qui n’est plus sain. »
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Martine a dû acheter rapidement 7 cages de transport pour mettre à l’abri les 15 chats les plus vieux et fragiles.
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Les 120 chats de ce refuge en plein air sont nés sur place, arrivés d'eux-mêmes sur le site ou ont été déposés là...Parmi eux, il y a des chats âgés, malades ou sans famille. La grande majorité des chats de Martine resteront à vie à l'association. Ils sont inadoptables.
« Les gens ne les veulent pas. Ils recherchent plutôt le chaton parfait. Ils ont des critères bien précis : couleur du pelage, couleur des yeux, caractère. »
Ils choisissent un chat comme un bien de consommation.
« Personne ne veut de chat noir. Surtout en Corse, ils ont mauvaise réputation. »
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« Qui voudrait adopter un vieux chat aveugle de 17 ans, qui bave, qui perd ses poils, qui fait ses besoins à côte de la litière parce qu’il voit mal, comme Minette ? »
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Avec humour, Martine appelle son refuge « sa maison de retraite, son petit Ehpad » pour ses vieux chats.
Martine a besoin de nombreux médicaments pour traiter ses chats : vermifuge, pipettes antiparasitaires, gouttes pour les yeux, antibiotiques.
Et puis, il y a la nourriture… Il faut nourrir ces 120 chats ! Et parmi ces 120 chats, certains ont des besoins alimentaires spécifiques à cause de problèmes de santé. C'est le cas de 8 chats âgés et diabétiques qui ne peuvent manger que des croquettes adaptées. Il y a aussi de lourds frais vétérinaires...
Et en plus des 120 chats à charge, il y a 80 chats répartis sur deux sites de nourrissage. L’un comportant 30 chats, l’autre 50 chats.
Ils dépendent entièrement d'elle pour s'alimenter et se soigner.
Ce sont des chats des rues, trop sauvages ou trop craintifs pour être placés dans le parc. Martine va néanmoins les nourrir tous les jours, qu'il vente ou qu'il neige, comme actuellement.
Martine est seule au sein de son association, sans aide de la mairie ni subvention. Elle n'a quasiment pas de don.
Et avec le COVID, les 6 opérations caddies, qu’elle organisait chaque année dans les supermarchés et qui permettaient de les nourrir, ont été annulées.
Elle reçoit quelques dons mais c’est loin d’être suffisant. Et, au fil des années, le nombre d’adhérents n’a cessé de baisser.
« Il y a 7 ans, ils étaient 70. Aujourd’hui, ils sont 7… »
« Je suis reconnue handicapée. Je puise déjà beaucoup dans ma maigre pension d’invalidité pour m'occuper des chats, mais ce n'est plus possible.
Je peine à nourrir et soigner cette grande famille qui n’arrête pas de s’agrandir. Et les dégâts dans le parc n’arrangent rien. »
Martine ne sait pas dire non. A tort ? A raison ?
« Les voir souffrir, ça, non ! Je ne peux pas !
Je préfère tout dépenser pour eux. Manger seulement du pain trempe dans le café ne me dérange pas. »
Martine a des journées bien chargées.
« Je commence tôt ma journée. La première chose que je fais sont les bisous et les câlins, puis la distribution de nourriture, le nettoyage des litières, des couvertures.
Comme à l’hôpital, ici, on fait le lit tous les jours ».
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Et cela jusqu’en début d’après-midi.
L’après-midi, avec sa pathologie, son traitement médicamenteux quotidien et ses piqures hebdomadaires, elle devrait se reposer.
Mais elle n’en a pas vraiment le temps.
« C’est toujours à 100 km/h. Quand je reçois des appels pour des signalements c’est toujours urgent. »
Martine n’est jamais tranquille, son téléphone sonne à longueur de journée. Maintenant elle l’éteint la nuit sinon elle est dérangée.
Et le soir débute sa tournée de nourrissage, avant la tombée de la nuit. Avec le couvre-feu, les gendarmes ont eu la gentillesse de l’autoriser à sortir pour les nourrir. Elle rentre chez elle quand il fait nuit et se repose, enfin.
Sa pathologie qui est une maladie évolutive la freine dans ses tâches quotidiennes pour les chats.
« Je n’arrive plus à faire ce que je faisais avant. J’ai des difficultés à porter et chaque tâche devient plus longue à exécuter. »
Mais Martine les aime et continue coûte que coûte.
« C’est ma thérapie, ils sont mes bébés, ils sont tout pour moi. Je fais tout avec mon cœur. »
Malgré cet amour débordant et sa volonté sans faille, Martine n'a pas les fonds nécessaires pour faire les travaux indispensables pour mettre à l’abri ses chats.
Il y a urgence pour réparer ses deux cabanes et pour en construire une troisième.
Par ailleurs, Martine a besoin d'aide pour leur alimentation, surtout en cette période de grand froid où leurs besoins alimentaires sont multipliés.
Martine ne sait pas comment faire pour s'en sortir pour tout cela. C'est pourquoi elle se tourne vers vous les clicoeurs, afin que les 200 chats dont elle s'occupe parviennent à supporter ce dur hiver.
« Elle compte sur vous car elle sait que vous ne la laisserez pas tomber pour le bonheur de tous ses amours. »
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2 600 euros au total sont nécessaires !
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer la réparation des deux abris, l’achat d’une cabane ainsi qu’une aide pour la nourriture.
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AnimauxMerci pour les 200 chats des Amis de Samantha !
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