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Booboo a été percuté par un automobiliste.
D’après les témoignages, volontairement…
C’est une employée d’une station essence qui trouve Booboo souffrant, sur le bas-côté, à proximité de son lieu de travail, en Martinique.
Il est allongé, Il ne bouge pas, il est amorphe et très sale.
Cette personne contacte plusieurs associations.
Katia, de l’association L’espoir pour une nouvelle vie, est informée de l’état de ce pauvre chien et s’engage à le prendre en charge.
En attendant son arrivée sur place, Booboo est mis en sécurité pour qu’il ne soit pas de nouveau percuté.
C’est dimanche. Katia l’emmène aux urgences vétérinaires. Booboo a des plaies sur le corps et une gale des oreilles.
« Mais ils ne veulent rien faire à part l’euthanasier. En Martinique, les chiens errants percutés sont trop souvent euthanasiés, par facilité. »
Katia se bat contre cela et insiste pour qu’une radiographie soit réalisée.
Devant l’insistance de Katia, le vétérinaire finit par accepter.
Le pauvre Booboo a la colonne vertébrale sectionnée en deux. Sa moelle épinière est touchée, il est donc paralysé des membres inférieurs.
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Le pauvre loulou est également testé positif à la dirofilariose, les vers du cœur, qui est une maladie silencieuse et mortelle si elle n’est pas soignée à temps, transmise par une piqûre de moustique.
Il est gardé trois jours en observation pour voir s’il est capable de faire ses besoins, seul.
« S’il ne peut pas, il n’y a pas d’autres solutions que de le laisser partir car la vessie et le colon finiraient par éclater. »
Au bout de 3 jours, Katia peut aller le chercher à la clinique. Elle ressort sans aucun traitement, ni même d’antidouleurs pour Booboo.
Pourtant, il couine, il semble souffrir. Alors elle insiste, cette fois-ci, pour obtenir des antidouleurs.
Mais la clinique refuse. Le vétérinaire lui répond seulement que Booboo doit jouer la comédie et ne veut rien faire.
Katia va donc voir un autre vétérinaire pour obtenir un second avis. En réalité, Booboo n’arrive pas à vider sa vessie correctement. La vétérinaire la vide donc avec une seringue.
Elle lui fait une piqûre d’antidouleurs et lui donne un anti-inflammatoire et un antibiotique pour ses plaies. Elle s’aperçoit qu’elles ne sont pas nettoyées. Elle les nettoie et les désinfecte.
« Qu’a fait le premier vétérinaire pendant les 3 jours d’hospitalisation ? »
Katia est en colère.
La vétérinaire le déparasite, le vermifuge et le vaccine.
Cette fois-ci, Katia ressort avec des antidouleurs à administrer quotidiennement. Ils vont lui permettre de supporter les douleurs, qui s’apparentent à des décharges électriques, lorsqu'il bouge.
La vétérinaire demande à Katia de tester la vessie de Booboo en appuyant toutes les deux heures dessus, pendant quelques jours, pour voir si de l’urine sort.
« Elle sort bien ! Si rien ne sortait, plus rien n’aurait été possible pour ce pauvre chien.
Il fallait avoir cette certitude. C’est chose faite ! »
Booboo a donc un traitement pour relâcher les sphincters afin de l’aider à uriner.
« Cela fonctionne très bien mais Boboo est incontinent et le restera à vie. »
Katia se dédie à Booboo. Elle nettoie ses plaies et change les pansements plusieurs fois par jour en raison de l’humidité sur l’île.
« Je lui ai mis un jogging pour protéger ses plaies et qu’il ne n’arrache pas ses pansements. »
Et, toutes les 2-3 heures, elle le retourne pour qu’il ne fasse pas d’escarres. Même la nuit.
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Booboo est nourri est des croquettes spéciales pour faciliter la digestion et pour évacuer plus facilement l’urine et les selles.
« Je n’ai plus de vie personnelle. Mais je me suis engagée à le prendre en charge alors je vais jusqu’au bout. »
Si Katia mène ce combat à ses côtés, c’est parce qu’il existe des solutions pour améliorer son confort et son bien-être.
Elle a pris des avis auprès de vétérinaires spécialisés en métropole.
« S’ils m’avaient dit que rien n’était possible pour le soulager alors je l’aurais laissé partir. Mais il y existe des solutions !
Nous cherchons un vétérinaire qui accepterait de le prendre en charge pour replacer la colonne vertébrale par la pose d’une plaque afin de la maintenir de chaque côté.
Cela sera plus facile pour lui, moins douloureux, et surtout cela permettra à Booboo de ne plus avoir de décharges électriques. »
Ce type d’opération ne peut être réalisé qu’en métropole car elle n’est pas pratiqué en Martinique.
« Il faudra aussi trouver une famille d’accueil pour sa convalescence et prévoir son transport avec un aménagement de sa cage pour bien le maintenir.
Mais, chaque chose en son temps. Nous y allons pas à pas. Etape par étape. »
Avant d’envisager l’opération, sa colonne vertébrale doit d’abord être stabilisée.
L’achat d’un charriot est indispensable pour cela et pour éviter qu’il ne se fasse mal dans les déplacements. Ainsi il pourra retrouver une autonomie.
Mais il n’y en a pas en Martinique, il faut le commander en métropole et l’importer.
« Pour le moment, il se déplace sur les pattes avant et laisse trainer l’arrière train. »
Il aura aussi besoin de chaussons de protection et, au minimum, de 5 séances de rayons pour lui permettre de réduire les douleurs plus rapidement et ralentir ainsi la prise d’antidouleurs.
Mais, prioritairement, Booboo doit être traité pour la dirofilariose.
« C’est la première étape ! »
Booboo a besoin de commencer un traitement pour tuer les vers du cœur. Deux injections à 48 heures d’intervalle seront nécessaires avec une hospitalisation sous surveillance pendant au moins 3 jours, puis Katia continuera la surveillance pendant 21 jours, à son domicile.
« Le vétérinaire accepte de commencer rapidement le traitement même si je ne peux pas le payer tout de suite. »
Une fois que le traitement et la surveillance seront terminés, c’est une autre étape qu’il faudra envisager : une opération pour sa vessie.
« Elle évitera le traitement à vie pour relâcher son sphincter et consistera en la pose d’une poche qu’on videra manuellement dès qu’elle commencera à se remplir. »
Katia se démène pour lui, pour son bien-être et ne lâche rien car la vie de Booboo peut être améliorée. Sinon, elle ne se battrait pas ainsi.
« Ce n’est pas de l’acharnement car il existe bien des solutions. »
Malheureusement, sa décision ne fait pas l’unanimité.
« On me dit que je dois l’euthanasier… Mais si on le voyait…
C’est un chien incroyable ! Il a la force et la joie de vivre.
Il a envie de courir avec les autres chiens. Il ne demande que cela.
Tous les matins, il me fait la fête et s’il pouvait me sauter dessus, il le ferait.
Et tous les jours, j’ai le droit à ses câlins.
C’est un amour !
Il a la rage de vivre. Il est jeune, il n’a qu’1 an et demi et peut se rétablir plus facilement qu’un vieux plus âgé.
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Je l’ai appelé Booboo en raison de sa bouille toute mignonne. »
Nous devrons prévoir son identification ainsi qu'un bilan sanguin et une stérilisation.
Nous savons que nous allons avoir des frais très importants pour Booboo. D’autant plus qu’en Martinique tout est 2 à 3 fois plus cher qu’en métropole comme les pansements, les couches, les alaises, les médicaments…
J'espère que vous pourrez aider Booboo car c’est un long processus de soins que nous devons mettre en place pour qu’il se rétablisse. »
Quel battant Booboo, quel courage Katia !
Oui, nous répondons à son appel à l’aide par l’affirmative !
Compte sur nous Booboo, nous sommes là !
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2 800 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer :
- la radiographie,
- les deux premières visites vétérinaires,
- le traitement antidouleurs, anti-inflammatoire et antibiotique,
- le traitement pour sa vessie,
- le traitement pour la dirofilariose,
- l’alimentation spécifique,
- l'achat d’un charriot,
- une aide pour l’opération de sa vessie,
- une aide pour le financement des séances de rayon pour limiter la douleur.
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AnimauxMerci pour Booboo !
