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***** Des nouvelles des 26 chats 06 04 21 *****
"Un grand merci aux donateurs et donatrices ainsi qu'aux messages de soutien.
Nous avons pu capturer 24 chats grâce à l'aide des trappeuses/trappeurs.
3 chats ont été pris en charge par d'autres associations.
Il reste encore des minous sur ce site mais ils ne vont plus dans la zone de nourrissage où se situait les cages trappes. La police municipale n'en voit que très rarement. Ils doivent être nourris par d'autres habitants.
Le site sera surveillé pendant plusieurs mois afin de tenter de trapper les derniers.
Nous espérons réussir à finir ce site et que le Maire prendra aussi ses responsabilités.
Grâce à la collecte, nous allons pouvoir payer les factures vétérinaires en attente suite à leur mise en règle (identification par puce, stérilisation, dépistage FIV et FeLV), traitements parasitaires internes et externes des loulous (stronghold plus, crédélio et milbemax) et soins divers.
Il y a eu 3 chats soignés pour un coryza (Winnie, Voyou et Calipso).
Les chats sont trop sauvages pour rester en famille d'accueil.
Sur les 21 chats sous l'association Soyons Positifs, il n'y a que 2 minettes (Chaussette et Lilou) qui sortent du lot qui resteront en famille d'accueil.
Les 19 autres chats partent la semaine n°16 dans le Jura au siège social pour être accueillis dans une structure adaptée pour eux.
Ils auront une grande chatterie avec un enclos extérieur
afin de vivre sereinement en toute sécurité.
La Présidente Philadelpha et les Bénévoles (Justine, Sabrina, Sylvain, Sylvie et Yoan)
ont tout préparé pour leur arrivée."
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Ils sont une dizaine de chats.
Pour le moment…
Sur leur lieu d’habitation, ils sont menacés.
Si ce ne sont pas les tirs des habitants du village, principalement des chasseurs, s’ils ne sont pas empoissonnés, c’est la fourrière qui viendra les chercher !
« On sait très bien qu’en fourrière les chats très sauvages et craintifs, comme eux, sont euthanasiés car ils ne peuvent pas être proposés à l’adoption. »
Ces chats vivent dans la cour et sur le terrain d’une maison, dans une commune de l’Oise.
La propriétaire est une vieille dame. Elle a commencé à nourrir les chats qui venaient dans son jardin. Rapidement, les chats se sont reproduits, leur nombre a augmenté. Des chats sont morts, certains ont disparu.
Colombine, de l’association Soyons Positifs, soupçonne que les premiers chats arrivés sur le terrain sont des chats non stérilisés ni castrés de voisins.
L’aide-ménagère de cette vieille dame a commencé à les nourrir également et leur a construit des abris sur le terrain. Mais, rapidement, la situation est devenue incontrôlable.
Ils sont désormais plus d’une trentaine au total. Très sauvages et craintifs, il est difficile de s’en approcher. C’est pourquoi l’association n’a pu prendre que des photos de loin.
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Elle lance alors des SOS sur les réseaux sociaux.
Des associations sont intervenues en 2020 mais seulement 8 chats, principalement des chatons et les chats les plus sociables, ont pu être trappés.
« Faute de places, faute de moyens et parce qu’ils sont trop sauvages, les associations n’ont pas pu les recueillir ou n’en veulent pas car ils ne sont pas adoptables. Certaines ne trappent pas du tout.
Peu d'associations ont la structure adaptée pour recueillir des chats qui seront pour la majorité non adoptables.
Une association a commencé à stériliser 3 femelles sur le site mais par pression du voisinage et n’ayant plus de bons de stérilisation, elle a dû arrêter. »
La dame, âgée, n’est plus apte à vivre seule même avec une aide.
Alors la famille veut vendre la maison, ce mois-ci, mais la présence des chats dérange.
La maison sera mise en vente d’ici quelques jours et la dame va partir.
Il n’y aura plus personne pour les nourrir ni pour veiller sur eux.
L’année dernière, l’association Soyons Positifs a vu ces SOS mais, en raison de dettes vétérinaires et d’un compte dans le rouge, elle n’avait pas les moyens de gérer ce site.
Elle a juste pu porter secours à Teddy en juillet 2020.
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Il vient de ce site. Il était très maigre et la canicule allait l'achever.
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Teddy est testé FIV+ et il a des problèmes respiratoires suite à coryza non soigné.
En fin d’année, les clicoeurs sont venus en aide à l’association.
« Grâce à vous, nous avons pu solder nos dettes. Alors quand j’ai vu que les SOS continuaient pour ces chats et que rien ne bougeait, nous avons décidé d’agir. Nous devions agir avant qu’il ne soit trop tard. »
Elle commence les trappages il y a 15 jours. 16 chats ont pu être trappés.
« Pour le première fois, les forces de l’ordre, gendarmes et policiers municipaux, nous ont apporté de l’aide pour trapper. C’est rare ! Ils se sont cachés dans les buissons pour les trapper. Ils sont sensibles à la cause animale. »
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Les 16 chats ont été identifiés, testés, stérilisés. Ils sont remplis de vers, certains en vomissent et ils auront besoin d’un déparasitage.
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Parmi les 16, 6 sont FIV+, 7 femelles sont gestantes.
« Elles n’étaient pas encore à terme de la gestation et elles ont dû être avortées. Nous n’avons pas eu le choix. »
Certains toussent et sont atteints de coryza.
« Il y a aussi des débuts de gingivite. »
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3 d’entre eux n’ont pas encore été testés ni examinés. « Nous ne savons pas encore si les femelles sont gestantes et s’ils sont FIV+ »
Seulement voilà, l’association ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de chats. Ils en découvrent à chaque visite de trappage et elle se retrouve dépassée.
Et il en reste encore une dizaine sur le terrain dont certaines femelles sont gestantes.
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La menace n’est pas la famille. « Le fils de la dame nous laisse accéder à la propriété pour mettre les cages et les trapper. »
La menace vient du voisinage, de la commune.
« Ils nous mettent des bâtons dans les roues ! »
Nous devons cacher les cages de trappe car il les retire.
Du côté du voisinage, les chats dérangent.
L’association n’a aucun soutien du maire non plus. Il refuse qu'ils soient nourris et il menace les nourrisseuses.
« C’est un chasseur, il y a de nombreux chasseurs dans le coin.
Pour eux, il faut s'en débarrasser. A tir de fusil ou d’empoissonnement, peu importe.
Ils ne veulent plus les voir !
Le maire ne veut pas faire de convention avec les refuges du coin, ni même une association... »
Mais il y a quelques jours…
Le maire a signé une convention non pas avec une association, mais avec une fourrière en région parisienne.
« C’est la moins chère ! Ils ne vont pas tarder à venir les chercher !
10 chats trop sauvages dans une fourrière, nous ne sommes pas dupes quant à leur devenir.
On craint le pire pour eux ! »
L’association doit trapper les 10 derniers chats au plus vite, avant que le drame n’arrive.
Pour les jeunes chats et les chats moins sauvages, même s’ils sont peu, l’association commencera un travail de sociabilisation avec l’aide d’une autre association et pour les proposer à l’adoption.
« Nous n’avons qu’un tout petit réseau pour l’adoption. Alors nous préférons les confier à d’autres associations avec lesquelles nous travaillons pour qu’elles les proposent à l’adoption. »
Les autres seront placés dans la chatterie chez la présidente de l’association, dans le Jura. Elle y accueille déjà 50 chats.
Sa chatterie se situe dans sa maison, avec une partie fermée et une ouverte.
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« Nous venons tout juste de sortir la tête de l'eau grâce aux clicoeurs.
Mais nous avons actuellement 2 chats en hospitalisation. En parallèle, nous avons commencé le protocole couteux d'interferon, pour le système immunitaire de 2 chats, à raison de 900€ le traitement pour les 2. Et nous pleurons le décès de notre doyen Léon…
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Repose en paix Léon
Nous venons aussi de récupérer 1 minette avec des problèmes de bouche et des ulcères à la langue. Nous devons effectuer un bilan sanguin senior, un détartrage et la vacciner.
Nous avons peu de dons. Les messages de soutien, nous n'en manquons pas mais pour obtenir des parrainages ou une aide pour les factures ça devient compliqué.
Nous n'avons pas de bons de stérilisation. La distribution ne se fait pas tout de suite... Nous nous trouvons dans une impasse.
Nous avons pu collecter 500 euros via des collectes en ligne pour les chats de ce site mais cela n’est malheureusement pas suffisant pour payer les soins et les mises en règle des 26 chats.
Parmi eux, 10, ceux encore sur le terrain, nous inquiètent particulièrement. Ils sont en grand danger. Tirs, empoisonnement et euthanasie pèsent gravement sur eux et à très court terme !
Nous avons besoin de votre soutien pour sauver ces minous avant qu'un drame n’arrive !
Quand on commence les trappages, il ne faut pas arrêter. Il faut aller jusqu’au bout. Sinon les chattes vont se reproduire et cela n’aura jamais de fin. Tout cela aura été effectué pour rien. Ce serait une perte de temps, d’énergie et d’argent. »
Sauvons-les avant qu’il ne soit trop tard !
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2 900 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer les visites vétérinaires, l’identification, la stérilisation, la castration, les tests FIV, les vaccinations, le déparasitage ainsi que les soins des 26 chats.
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AnimauxMerci pour les 26 chats !
