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***** Des nouvelles des 31 animaux 22 03 21 *****
"Tous sont bien arrivés. Le voyage s'est bien passé, les loulous et minous étaient fatigués, mais ils sont au chaud désormais.
ils vont vite récupérer. C'est encore un beau sauvetage grâce à votre aide , mille mercis à vous!"
***** Mise à jour 19 03 21 *****
"Décidément ce pauvre Yoschi n'a pas de chance, il n'a pas été trouvé.
Soit adopté localement, décédé ou autre...Personne ne sait.
Pauvre Yoshi..."
A sa place c'est Batman qui rentre, il est réservé par la SPA de Gex.
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Ils sont 31. 26 chiens et 5 chats. Ils survivent en Roumanie.
Jusqu’à quand ?
Parmi eux, 17 chiens sont actuellement à la fourrière mouroir de Piatra, 7 en pension à Piatra et 7 au refuge à Orastie.
Ils s’appellent Gips, Bartoka, Beauty, Marta, Anouk, Gustave, Liaa, Milly, Tibo, Thor, Yoshi, Blue, Frodon, Mindy, Rory, Salto, Steve, Sultan, Susan et Spartacus pour les chiens adultes.
Basile, Bastien, Boris, Bounty, Briska et Kinda pour les chiots.
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Basile, Bastien, Boris, Bounty, Briska ont été trouvés dans la rue, sans leur maman.
Kinda, quant à elle, a été trouvée et jetée à la fourrière de Piatra.
« C’est un squelette ambulant, il est urgent qu'elle puisse sortir de là ! »
Et, pour les chats, il y a Moon, Pach, Philomène, Popcorn et Tigrou. Ils ont entre 9 mois et 10 ans et ils erraient, seuls.
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L’association Mukitza sollicite notre aide pour les sortir de la fourrière pour leur éviter de mourir derrière des barreaux et pour les sortir de ce pays qui n’a aucune considération pour les animaux.
« A la fourrière de Piatra, gérée par la mairie, ni les associations ni les bénévoles ne sont décisionnaires de quoi que ce soit. Nous devons nous plier à leur humeur, à leur propre loi. »
La mairie de la commune a réduit considérablement son budget. Ce qui a des conséquences désastreuses pour la survie de ses pauvres détenus.
Que ce soit pour les croquettes…
« Il n'y en a pas assez à disposition des gardiens pour en donner suffisamment. Ainsi, ils ne peuvent respecter les rations journalières en fonction du nombre de chiens.
Les croquettes, de très mauvaise qualité, sont balancées à même le sol. Pas de gamelles. Les gardiens n’ont pas le temps de les laver. Certains chiens ne sont pas repus ce qui provoque des bagarres et des tensions. D’autres, les plus faibles, sont affamés.
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Pour leur confort…
« Il n’y a pas de paille dans les boxes car ils nettoient au jet et cela bouche les canalisations. Bien que la loi oblige à ce que les chiens disposent de paille pour avoir moins froid, celle-ci est pourtant interdite là-bas.
Alors que les températures sont parfois négatives la nuit, comme en ce début d’année où le thermomètre peut descendre jusqu’à – 12 degré. »
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Ou encore pour les soins…
« Là aussi, cela est compliqué. Il n’y a aucune pharmacie disponible sur place. Aucun vétérinaire attitré non plus qui pourrait repérer les chiens âgés, blessés ou malades. Deux se partagent, sans aucune connexion, les préparations sanitaires des chiens. L’un se charge des stérilisations, l’autre vaccine, puce et déparasite.
Ils comptent donc sur les associations pour payer les vétérinaires, de même pour la plupart des soins ainsi que pour les préparations sanitaires qui depuis peu sont faites uniquement lorsque le chien est réservé. »
A défaut du budget, si seulement les gardiens avaient un cœur…
Mais non, ils perçoivent uniquement les chiens comme leur gagne-pain. Un chien capturé, c’est 50 euros de prime encaissée.
« Ils n’ont aucune empathie pour les chiens. Ils les manipulent avec la perche et le lasso, comme lors de leur capture. Ils ne connaissent pas les chiens. Il n’y a aucune gestion des box. Les chiens sont confondus, changés de box.
Mâles et femelles, petits et grands, sont mélangés provoquant ainsi accouplements, naissances, bagarres, décès…
Les associations étrangères font beaucoup d’efforts pour envoyer des bénévoles sur place, faire livrer des croquettes de meilleure qualité, des antiparasitaires, etc. Elles cherchent des solutions pour sauver le plus de chiens tout en sachant que beaucoup mourront quand même sur place. »
Voilà la situation à Piatra.
Quant à la fourrière d’Orastie, qui avait fermé ses portes, elle les a rouvertes. Là-bas aussi, les chiens sont attrapés par les dogcatchers.
Nourris avec des carcasses, fin 2020, les chiens reçoivent désormais des croquettes mais toujours en quantité insuffisante.
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« Le principe des adoptions virtuelles est toujours en vigueur à la fourrière d'Orastie. Pour qu’un chien ait la vie sauve et puisse bénéficier des soins des bénévoles, il faut verser 50 euros mensuellement à la fourrière.
Manuella et Georgina sont bénévoles. Elles se rendent sur place le week-end. Si un chien parait en mauvais état, elles demandent l'autorisation de le sortir afin de le placer au refuge Lupy qui est un refuge créé par les bénévoles roumains à proximité de la fourrière et qui compte quelques boxes, ou à la ferme aux cochons qui appartient à Georgina.
Les chiens de la fourrière d'Orastie qui ont la chance d’avoir « une porte de sortie », doivent auparavant transiter par le Refuge de Lupy, chez Georgina, ou à la pension de Maria pour y être préparés : vaccins, puce électronique et stérilisation. »
C’est dans ces conditions que l’association Mukitza souhaiterait offrir la chance de s’en sortir à 26 chiens et 5 chats.
La SPA de Quimper, la SPA de Gex, L’association VAC Anima, le refuge Gallia et l’association Arpa, se sont proposés d’accueillir les chiens de ce sauvetage.
« Soit ils choisissent eux-mêmes les chiens qu’ils souhaitent recevoir, soit ils nous confient cette lourde responsabilité… quel dilemme de choisir ! Pourquoi lui et pas son voisin ? » Parmi eux, seul 1 chat est déjà réservé pour l’adoption.
Le vendredi 19 mars, le départ est prévu de Piatra par camion poids lourds, avec une étape à Bucarest, à Orastie, à Strasbourg, puis à Courcouronnes, en Essonne pour une arrivée le samedi 20 mars, à Lons-Le-Saunier, dans le Doubs.
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A total, un voyage de 3 000 kilomètres pour les sauver de l’horreur et pour qu’ils trouvent le bonheur. Des arrêts sont prévus pour les nourrir et réapprovisionner les gamelles d’eau. Les chiots, avec leur petite taille, sont comptés comme des chats, ainsi le prix du transport est moins cher pour eux.
Nous vous avons présenté les chiots et les chats.
Maintenant parmi les chiens adultes, il y a :
Gustave, Yoshi et Anouk. Ils devaient faire partie du sauvetage en février mais, faute de mise en règle dans les temps, ils n’avaient pas pu partir.
Cette fois-ci, c’est la chance de leur vie !
Gustave
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Yoshi
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Anouk
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Il y a aussi :
Beauty
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Il est difficile d’avoir une photo d’elle.
« Cette louloute est très stressée par la fourrière. Elle passe tout son temps au-dessus des niches à observer ce qui se passe. Elle ne vient pas au contact et cherche à nous éviter en faisant des allers et retours sur les niches.
Même les gâteaux, elle n'ose pas les prendre dans nos mains, elle descend manger les croquettes près de nous mais on sent qu'elle est tétanisée par cet environnement. »
Blue
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« Elle aussi vit très mal d'être enfermée à la fourrière, elle a dû être traumatisée, comme beaucoup, par sa capture au lasso.
Elle est borgne ce qui rend sa situation dangereuse à la fourrière pour elle… »
Frodon
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« C'est un loulou qui fait beaucoup de peine, son regard en dit long sur ce qu'il vit, on le sent triste et mal à l'aise. »
Susan
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« Suzan a été capturée dans la rue par les dogcatcheurs. On ne sait rien de son passé. Un environnement tel que la fourrière est pour ce type de chien très compliqué à vivre et elle ne pourra qu'aller mieux dans un espace calme et loin de tout ce stress ambiant. »
Amour, affection et sécurité, ils ne recherchent que cela.
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Pour sortir de là, vaccin, identification et passeport européen sont obligatoires.
« Les chiens de Piatra ont été sortis pour leur mise en règle puis remis à la fourrière car les placer en pension en attendant le départ coûte trop cher. Seulement quelques-uns d’entre eux ont pu être placés en pension en attendant leur départ. »
Pour les 17 chiens actuellement de Piatra, ils ont beau être prêts, réservés par des associations, cela ne garantit nullement qu’ils échapperont à la mort en attendant leur départ. Tant qu’ils sont là-bas, ils sont en danger et leur vie en sursis car tout peut arriver, à tout moment.
« Mais il arrive aussi très souvent qu’un chien réservé, prêt à partir pour la France, l’Allemagne ou l’Angleterre soit quand même adopté en Roumanie au grand désarroi de l’association qui imaginait pouvoir le sauver.
Les adoptions locales sont prioritaires… Adoption locale signifie souvent une vie au bout d’une chaine pour le chien. »
L’association espère de tout cœur qu’ils seront encore vivants d’ici leur sauvetage le 19 mars. Car, entretemps, tout peut arriver.
« Tous nos efforts tendent vers le mieux-être des chiens sur place et vers des solutions pour les sortir de cet enfer.
Voilà la triste réalité. Nous ne pouvons qu’essayer de sortir et de les faire adopter en fonction de leurs règles et lois à eux... »
Et si on leur offrait, tous ensemble, la chance d’avoir une autre vie ?
La chance de vivre ?
Et si on leur redonnait cet espoir ?
Le 19 mars, terminés les boxes, les barreaux, le manque de nourriture, de confort et de sécurité ?
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3 800 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer le transport par camion des 26 chiens et 5 chats. de Roumanie jusqu’en France.
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Aidons-les à franchir les barreaux de leur prison !
Sauvons-les !
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AnimauxMerci pour les 26 chiens et 5 chats !
