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« Sans vous, nous n’existerons plus dans peu de temps.... Malgré le travail accompli en matière de sauvetages et de placements de chevaux.
Les grandes fondations refusent de nous apporter de l’aide car nous n’avons pas de refuge. Pourtant, nos chevaux, en famille d’accueil, sont tous à notre charge...
Nos familles d’accueil paient le foin et le gîte. L’association paie tout le reste, les soins, les traitements, les compléments alimentaires, les visites vétérinaires et de professionnels, l’entretien.
Notre association n’est pas reconnue d’intérêt général car nous n’avons ni 200 adhérents ni plus de 45 000 euros sur le compte.
L’association compte monter un dossier pour être reconnue d’intérêt public mais cela prend du temps, à la fois pour la constitution du dossier et pour le traitement de la demande. Au moins 6 mois.
Bien que la DDPP travaille avec nous…
Nous sommes régulièrement sollicités pour des saisies mais on ne nous apporte aucune aide. »
C’est l’appel de détresse que nous avons reçu de Céline de l’association Cheval Espoir 38.
Comme pour toutes les associations, il y a eu une période avant le COVID, la période où l’association pouvait organiser des manifestations pour obtenir des fonds, même parfois tous les week-ends : vente de produits, concours, vide-greniers, vide-sellerie, tenue de stands, buvette…
« Depuis la crise sanitaire nous n’avons plus aucune rentrée d’argent autre que les dons. Toutes les activités qui nous apportaient un fond de roulement sont au point mort.
Depuis mars 2020 plus rien, mais les dépenses continuent d’affluer. En plus, en cette période, les propriétaires abandonnent sans cesse leurs chevaux, leurs poneys. »
L’association reçoit environ 4 appels par jour pour des signalements de chevaux en détresse et des appels de demande de placement de leur cheval.
« Nous sommes très souvent sollicités car on nous fait confiance mais on ne nous apporte pas d’aide pour autant.
La demande d’aides et de sauvetages est de plus en plus grande, nous avons 5 procédures de justice en cours avec des frais d’avocat pour des plaintes contre des propriétaires maltraitants ainsi que des chevaux avec de lourdes pathologies.
Et un compte qui se vide. Le minuscule pécule restant ne nous permet pas d’assurer leurs soins.
Sans l’aide des clicoeurs nous ne pourrons continuer les actions entreprises ni offrir les soins aux chevaux sauvés.
Nous sommes seulement 3 à tenir notre association à bout de bras mais là nous sommes à notre maximum, nous ne pouvons plus aider au risque de mettre en péril les chevaux déjà à l’association.
Je n’en dors plus la nuit. »
L’association Cheval Espoir 38 accueille actuellement 24 équidés.
Beaucoup sont sortis de maltraitances et ont été saisis avec la DDPP. Forcément, ces chevaux sont blessés, malades et nécessitent des soins importants et des traitements, parfois à vie.
Sur les 24 équidés, 11 ne sont pas adoptables car ils sont trop vieux et ont des problèmes de santé.
« Les gens veulent un cheval montable, en bonne santé, sans pathologie.
Ça devient extrêmement critique pour l’association sans compter les chevaux qui vont nous être confiés. »
En effet, l’association vient de recueillir deux nouveaux chevaux, réquisitionnés sur un terrain.
« Cela fait 10 ans que cette histoire perdure malgré les procédures, les dépôts de plainte et les signalements. En 2013, les clicoeurs avaient sauvé Ma Douce qui survivait sur ce même terrain dangereux de ce propriétaire maltraitant. »
Enfin, après tant d’années, les choses ont bougé. L’association a gagné en premier instance en décembre mais le propriétaire a fait appel.
Deux d’entre eux sont désormais à l’abri.
L’un a une grosse blessure au cou.
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L’autre était attaché à une chaîne avec un cadenas à un arbre. Il était en train de s’étrangler, coincée dans la barrière, au sol.
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Ces deux chevaux sont placés sur un terrain communal, qu’il a fallu clôturer pour les accueillir. « C’est notre association qui a dû financer l’aménagement du terrain. Le vétérinaire doit venir mais pour le moment, ils sont difficilement manipulables. »
Pour les 5 autres encore sur le terrain de leur propriétaire, la commune a pris un arrêté d’abandon avec acte de cruauté et laisse 8 jours au propriétaire pour mettre en règle la situation. Sans quoi, ils seront saisis par la commune et confiés à l’association.
Ces 5 chevaux viendraient donc s’ajouter aux 24 chevaux déjà sous l’aile de l’association.
Parmi ces 24, les clicoeurs en connaissent déjà certains car ils leur sont venus en aide.
Saphir
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« Si elle est encore en vie, c’est grâce aux clicoeurs. »
Elle vivait dans un pré ressemblant plus à un terrain vague, sans herbe, avec des clôtures en mauvais état. Elle était dans un état de prostration et dans l'impossibilité de s’alimenter. Elle souffrait de diarrhées et de gros problèmes dentaires.
En parallèle, elle est positive à la maladie de Lyme et aux deux types de piroplasmose. L’état de Saphir était très préoccupant. Elle était dans un état de maigreur alarmant. Sans soins, Saphir risquait de périr.
Aujourd’hui, Saphir se porte mieux et elle a repris du poids.
Mais ses dents ne lui permettent plus de manger de l’herbe ni du foin.
Ce sont donc 6 bouillies quotidiennes qui la tiennent en vie. Quel adoptant serait prêt à lui préparer 6 bouillies, chaque jour, à vie ?
Fifi-Vert
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Lui aussi a été sauvé grâce aux clicoeurs.
Et, comme pour Saphir, avec ses problèmes dentaires, il est en vie uniquement grâce aux aliments spécifiques et aux 6 rations de bouillie quotidiennes.
Vertical
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Vertical a été abandonné par son propriétaire dans un pré avec ses deux compagnons d’infortune Koros et Polar, tous anciens chevaux d’un club qui a fait faillite.
Vertical souffre d’un problème à l’œsophage. Il avale de l’air et les aliments se coincent et provoquent un bouchon à l’œsophage.
« Si on n’enlève pas le bouchon cela peut s’infecter mais, surtout, les aliments risquent de passer dans les voies respiratoires puis dans les poumons.
Malgré l’alimentation spécifique, en un mois, le pauvre Vertical a eu deux bouchons. Le vétérinaire doit intervenir pour le placer sous sonde nasale pour passer un liquide jusqu’à l’estomac afin de réduire le bouchon. »
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Il y a aussi Héra, 18 ans.
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Elle aussi a été sauvée par les clicoeurs. Elle vivait enfermée dans une grange abandonnée attachée à une corde trop courte ne lui permettant pas de s’allonger. Tous ses muscles étaient atrophiés et elle a une dentition fragilisée et lisse faute d’entretien, avec une présence de surdents et de blessures au fond de la bouche.
Elle a été testée positive aux maladies de Cushing et de Lyme et présentait des parasites dans l’intestin et une inflammation à l’œil. Grâce aux clicoeurs, elle a pu bénéficier de soins.
Aujourd’hui, elle est sous traitement, à vie, pour la maladie de cushing.
Elle fait des fourbures et a besoin d’anti-inflammatoire et de compléments alimentaires.
Sagesse
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Elle a été sauvée de la boucherie en janvier car ses propriétaires voulaient s’en débarrasser.
« Nous pensions qu’elle n’avait qu’un pied bot. En réalité, elle a une bascule de la phalange avec une nécrose osseuse. Après enquête, il s’avère qu’elle souffre de son pied et d’abcès chronique depuis au moins 5 ans. »
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« Le vétérinaire était très pessimiste quant à son avenir et proposait l’euthanasie. Nous avons demandé plusieurs devis pour éviter d’en arriver là. »
Une opération est possible mais elle a un coût : 5 000 euros.
L’association a eu la chance de pouvoir réunir les fonds grâce à des dons. Ainsi, Sagesse pourra être opérée le 19 avril.
« En attendant, nous devons financer son traitement antidouleurs et les visites du podologue.
Après l’opération, nous n’aurons pas les moyens de financer les éventuels soins et traitements qui en découleraient.
La belle a une sacrée force de vie, malgré sa souffrance quotidienne. »
Et il y a aussi Loustic et Jumper 25 ans, reformés de centre-équestre.
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Lassa
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La compagne d’infortune de Saphir. Elle vivait avec lui. Emphysémateuse, elle a maigri avec l’hiver et elle a besoin de compléments alimentaires.
Ayo, 10 ans
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Il venait d’un lot de trotteurs, son propriétaire est décédé d’une leucémie. Il l’avait vendu à une personne qui l’a rendu à l’association.
Il est arrivé boiteux. Une radiographie a été effectuée. Il souffre d’un début d’arthrose. Il a besoin de repos et d’anti-inflammatoires.
Lucille, 11 ans
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Elle a été sauvée de l’abandon avec la DDPP. Son propriétaire a déménagé et l’a laissé dans un champ. Elle est obèse et souffre de fourbures chroniques.
Et il y a les doyens, Heracles, 27 ans, Bonnie, 32 ans, et Gimblette, 28 ans.
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Sans oublier Pistache que les clicoeurs ont aussi sauvée, elle vivait dans des conditions effroyables en milieu de cadavres en décomposition. Souffre-douleur des chiens, dénutrie, la queue brûlée par le feu dont se servait l’éleveur pour se débarrasser des restes d’autres espèces, ataxique, ulcère à la bouche… Et atteinte de la maladie de cushing.
Grâce aux clicoeurs, elle a reçu les soins nécessaires. Désormais, Pistache a besoin d’un traitement à vie pour son cushing.
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Voici des sauvetages, des saisies, de lourdes pathologies qui s’enchaînent…
Et il n’y a pas qu’eux… Il y a tous les autres que nous ne vous avons pas présentés.
« Sans votre soutien l’association va se retrouver dans une situation catastrophique et nous ne savons pas ce que vont devenir les protégés, ni comment nous pourrons leur apporter les soins nécessaires.
Nous sommes totalement inquiètes et désemparées. »
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3 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer les soins et traitements de ses 24 équidés sortis de maltraitances et de négligence.
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AnimauxMerci pour les 30 chevaux de Cheval Espoir 38 !
