Merci pour les 25 chiens !

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Un grand merci pour eux !

Voilà l’histoire des grands traumatisés du refuge de Cambiando Miradas, basé à Ecija en Espagne, à environ 80 km de Séville.

C’est Miguel qui s’en occupe quotidiennement, bénévolement. Et Celtiques Lévriers et Cie est la seule association qui apporte son aide à ce refuge et du soutien à Miguel.

Cet homme d’une cinquante d’années dédie sa vie aux chiens.

Pourtant, Miguel a un travail, une famille, des enfants. Hors du travail, il ne leur consacre que peu de temps car, son temps libre, il l’accorde aux chiens du refuge.

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Miguel aime les chiens depuis tout petit. Il est dévoué à eux. Chaque chien du refuge, il le considère comme son propre chien. Il y est très attaché.

Depuis le décès de Farina, Miguel est résigné et désespéré.

Les clicoeurs étaient venus en aide à ce pauvre chien qui avait été attaqué dans le refuge. Ses blessures étaient importantes, il avait dû subir plusieurs amputations mais il a finalement succombé…

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Farina avait été retiré à son galguero par la police à l’âge d’un an.

Son galguero le jugeait probablement mauvais à la chasse. Il était battu continuellement, affamé et subissait des sévices.

Sandrine de l’association Celtiques Lévriers et Cie nous confie que Miguel ne s’en remet pas.

« En raison de la dette vétérinaire importante, il n’a pas osé aller à la clinique de Córdoba avec Farina et, malheureusement, le vétérinaire qui l’a soigné n’a pas été compétent.

Sa peine est immense et il s’en veut. »


Pourtant, il tient bon, tant bien que mal, il n’a pas le choix pour les 25 chiens du refuge.

Ils étaient plus de 40 il y a quelques mois. Les autres ont été adoptés à Barcelone et Madrid.

« Avec le COVID et les mesures restrictives de déplacement et sanitaires, il est très compliqué d’effectuer des rapatriements en France. »

Les 25 chiens restants vivront au refuge probablement et malheureusement toute leur vie, sans connaître la douceur d’un foyer.

Ce sont de grands traumatisés. Des chiens qui ont eu une mauvaise expérience avec l’humain, qui ont connu des sévices, des maltraitances, qui ont été utilisés à des fins pécuniaires ou de loisirs : chasse, combat, reproduction…

Jamais ils n’ont eu un rapport positif avec l’humain.

Parmi eux, il y a 4 lévriers qui n’intéressent personne ou qui sont beaucoup trop traumatisés rendant tout placement en famille très compliqué.

Comme Victoria. Elle réside au refuge depuis 4 ans et elle y restera peut-être jusqu’à sa mort. Elle a été saisie par la guardia, la police espagnole, chez son galguero. Elle est la seule survivante des chiens saisie là-bas.

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Sandrine a eu des demandes d’adoption pour elle. Mais aucun dossier ne convenait. « Ils ne connaissent rien aux lévriers ni aux traumatismes qu’ils peuvent subir. »

De plus, Sandrine tient à les placer à proximité de la Sarthe où se situe le siège de l’association pour qu’elle puisse avoir un suivi et intervenir immédiatement en cas de problèmes.

Le chien, un outil à des fins pécuniaires et de loisirs, victime de cruautés impensables !

Ecija, une ville nichée dans les terres arides de cultures d’oliviers où se pratiquent la chasse, la course avec les lévriers, et où les Espagnols élèvent les taureaux et les chevaux pour « l’art » de la corrida…

Les chiens de cette région d’Espagne vivent des atrocités sans nom. Leur vie est un véritable calvaire… Ils y sont torturés, tués, mutilés.

Le galgo est un chien prisé des chasseurs qui, une fois la saison de chasse terminée, s'en débarrassent sans pitié.

Ils sont battus, maltraités, enchaînés, épuisés à la chasse. Ensuite, ils sont abandonnés et remplacés par de nouveaux martyrs.

Les galgos survivants sont entassés dans des refuges, où la mort les attend également.

A cause de coutumes et autres légendes, le galgo subit également des actes de tortures. Les chasseurs pensent par exemple que plus la mise à mort du galgo est cruelle, plus son successeur sera bon chasseur.

Parfois, ce sont des portées qui sont sacrifiées. Les petits et la mère sont égorgés et jetés dans des poubelles.

Les femelles sont enfermées dans des caves pour la reproduction de masse. Elles sont ensuite mises à la rue.

Le même sort est réservé au podenco, un chien de chasse qui ressemble au galgo, mais jugé "moins beau". Le podenco jouit d'une très mauvaise réputation. On le dit turbulent, pas bon à la chasse, indressable... personne n'en veut.

150 000 licenciés de chasse officiels et 10 à 15 chiens par meute. Chaque année, ce sont plus de 50 000 galgos et podencos qui sont massacrés.

Leur traumatisme est immense. « Il leur faut près d’un an pour qu’ils s’en remettent physiquement. Psychologiquement, c’est autre chose… »

Sandrine a recueilli un lévrier il y a 9 ans.

Aujourd’hui, 9 ans après, il est toujours marqué psychologiquement.

Et puis, il y a les chiens des chasseurs, qui se perdent lors d’une partie de chasse et que le refuge recueille. Leur propriétaire ne se manifeste jamais. Comme pour Kiko.

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Le sud de l’Espagne, c’est aussi une région où beaucoup de chiens sont jetés à la rue, donc errants, dans les rues des villes et les campagnes à la recherche de nourriture et d’attention.

Ou qu’on tente de tuer en les jetant dans une poubelle comme Hanna.

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Elle a 3 ans et demi. Abandonnée à l’âge de 7 semaines avec ses 5 frères et sœurs, ils étaient enfermés dans un carton dans une poubelle. Elle n’a connu que la vie au refuge.

Ou en tentant de les tuer en les noyant comme Xena.

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Elle a été jetée dans un puit remplit d'eau. « Ils ont essayé de la noyer, heureusement, une personne est passée par là et a sauté pour la récupérer. »

Elle a 6 ans et est positive à la leishmaniose.

Les autres chiens du refuge sont des chiens déclassés, croisé grosse races assimilés molosses donc trouve pas adoptants.

Certains d’entre eux ont malheureusement connu les combats de chiens qui ne sont pas rares dans cette région.

Comme Gordo.

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Il a été utilisé dans les combats de chiens. Il a été sauvé par la police lors du démantèlement du lieu clandestin où étaient organisés des combats de chiens.

Ce sont donc des chiens brisés physiquement et psychologiquement qui arrivent au refuge d'Ecija.

Miguel effectue des maraudes ou alors des chiens sont directement déposés devant la porte du refuge.

Comme Red.

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Il a été déposé à l'âge de 2 mois dans un carton à la porte du refuge. Aujourd’hui, il a 4 ans.

Diva

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Elle a 6 ans. Elle a été achetée chiot dans une animalerie puis les propriétaires se sont lassés d'elle et l'ont abandonnée.

« Chaque jour a son lot de surprises ! »

En arrivant au refuge, cela marque la fin d’un calvaire pour eux, et le début d’une longue reconstruction.

Mais cela a un prix. Le loyer, les kilos de croquettes, les soins vétérinaires…

« Nous avions bien tenté de racheter le terrain mais un loyer mensuel est plus rentable pour le propriétaire. »

Avant, l’association réussissait à collecter des fonds lors de 6 événements chaque année dont des animations en supermarché qui lui permettaient de recueillir entre 600 et 800 euros et 3 tonnes de croquettes par animation.

Aujourd’hui, avec les restrictions sanitaires, ces animations ne sont plus possibles. Sandrine tente alors de créer des produits faits-main qu’elle vend mais cela est loin de compenser la perte occasionnée par l’arrêt des événements.

Le risque à très court terme : ne plus pouvoir nourrir les chiens, ne plus pouvoir payer le loyer et ne plus pouvoir financer les soins vétérinaires.

En clair, les 25 chiens se retrouveraient dehors faute de ne pouvoir les placer. Et, dehors, c’est la mort.

Et, avec la chaleur qui arrive dans le Sud de l’Espagne, le refuge a absolument besoin d’acheter des antiparasitaires pour éviter la leishmaniose. A raison de 25 euros le collier et de 25 chiens à équiper, cela coûte déjà 625 euros.

« Les antiparasitaires peuvent paraître superflus en cette période mais ils sont indispensables. La leishmaniose est très présente en Espagne. Nous devons les protéger. S’ils attrapent la leishmaniose, cela nous coûtera encore plus cher en soins vétérinaires. »

Malheureusement, l'association se retrouve dans une grande précarité financière à cause de la situation sanitaire.

La situation est catastrophique pour le refuge et pour ses pensionnaires traumatisés.

Le refuge, ces 25 chiens n’ont que lui et que Miguel pour vivre et se reconstruire.

Sans le refuge, sans Miguel, que vont devenir ces pauvres rescapés de la cruauté humaine ?

3 000 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer les croquettes pour les prochains mois, 25 colliers antiparasitaires et le loyer pour maintenir le refuge ouvert.

 

En soutien à

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ASSOCIATION CELTIQUES LEVRIERS ET CIE : Notre association est avant tout un collectif de bénévoles fervents défenseurs de la cause animal, très soucieux d'aider à protéger et sauver nos amis lévriers mais aussi tous les autres petits martyrisés. Nos principales actions sont de : - Collecter des produits de première nécessité pour aider et soulager les refuges en Espagne (ex : croquettes, produits de soin canins,... ➤ En savoir plus

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Lulu a posté le 08/02/2022 à 12h24

L'espagne !! une honte ce pays de tyrans vivant encore à l'âge de pierre et très vindicatif avec ça à bannir honteux vraiment

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