|
Une trentaine de chats vit dans le quartier HLM de Nathalie, dans la région de Nancy.
Ils sont sans défense, livrés à eux-mêmes, certains souffrent de maladies, d'autres sont de vieux matous à la recherche d'attention...
Qui dit chats errants dit également chats non stérilisés, qui se reproduisent très vite et qui s'accumulent dans les rues. Ce qui rend le climat hostile pour les minous.
En effet, la prolifération de ces chats dérange le voisinage dans le quartier de Nathalie.
De nombreuses scènes où l'on s'en prend à ces petits êtres sans défense ont déjà été recensées.
Les chats de l'association ont tout subi. Des bébés ont été enfermés dans un vide sanitaire, un autre a été coupé en deux, et les dégradations des cabanes installées par Nathalie sont récurrentes.
C’est à peine croyable, et pourtant, c’est bien ce qu’elle vit depuis de nombreuses années.
« Nous ne comptons plus les actes de vandalisme... sur nos niches, les insultes de certains à notre encontre ainsi que les pétitions pour nous faire enlever les niches.
Nous ne lâchons rien mais avons véritablement besoin de vous. »
Pour Nathalie, c'est trop... Les animaux ne doivent pas souffrir autant, dans des conditions de vie pitoyables où la mort peut surgir à tout moment.
C'est pourquoi elle a décidé de les aider en créant l'association Les Chats Maux.
Cela fait maintenant 8 ans que Nathalie et sa trésorière se battent pour la protection de ces adorables minous.
Quotidiennement, elle apporte à manger, soigne et protège les chats du quartier.
Les chats malades, fragiles ou trop jeunes sont placés en famille d'accueil le temps de les soigner et de les sociabiliser.
Son association, Nathalie y consacre toute son énergie et est toujours à la recherche de nouveaux moyens d'améliorer la vie de ces chats errants, comme la mise en place de maisonnettes ou petites niches afin de leur apporter un certain confort.
|
 |
|
Pour tous ces matous, la présidente de l'association Les Chats Maux souhaite qu'ils aient le statut de chats libres. Ce statut permet aux chats de continuer de vivre dans la rue tout en ayant une protection juridique.
|
 |
|
Le chat libre n'est donc plus considéré comme un chat errant, il appartient à la commune ou à l'association au nom de laquelle il a été identifié.
C'est pourquoi il est important pour elle de trapper ces chats, de leur faire faire une batterie de tests chez le vétérinaire, de les soigner si besoin ainsi que de les vacciner et les stériliser afin qu'ils puissent retourner dans la rue, dans des conditions plus saines et surveillées.
Tout ceci a un prix et demande beaucoup d'investissement de la part de Nathalie. Malheureusement, la situation sanitaire actuelle n'a pas aidé l'association...
Les donateurs se sont peu à peu réduits, les chats sont devenus de plus en plus nombreux dans le quartier et ils vieillissent… des soins supplémentaires doivent être effectués.
Les Chats Maux peine à joindre les deux bouts et traverse une mauvaise passe financière : les frais vétérinaires s'élèvent, les dettes s'accumulent et les dons pour aider l'association sont en forte baisse...
Les fonds de l'association sont au plus bas et Nathalie ne pourra bientôt plus nourrir les chats libres de son quartier, ni même prendre en charge les animaux dans le besoin et les faire soigner.
« Cette collecte nous permettra d'apurer nos frais vétérinaires et acheter à manger à nos poilus.
Ma trésorière est âgée et ne peut plus agir comme au début de notre association.
Pour moi, le plus important est de continuer mon combat, même si c'est dur moralement et physiquement.
La période des amours est déjà là et des chats viennent sur notre quartier , bien sûr non castrés, et nous ne voulons plus que des chatons se retrouvent sous les HLM, dans la saleté sans un réel avenir... c'est la lutte de toutes les associations de France et c'est aussi la nôtre. »
Pas question non plus que la fourrière intervienne, car ça serait l’euthanasie pour eux…
Certains chats libres demandent beaucoup d’attention et de soins de la part Nathalie.
|
 |
|
C’est le cas de Titoune qui a eu besoin d’être opérée et à qui on a dû extraire toutes ses dents. La pauvre louloute souffrait énormément…
Et un chat dans la rue qui peine à se nourrir, sans aides, c’est la mort assurée.
Titoune rechute très souvent et Nathalie la surveille toujours de très près et n’hésite pas une seule seconde à l’emmener chez le vétérinaire pour la soulager.
Il y a également le cas de la petite chatte Fusette, qui inquiète à cause de son râle lorsque la minette respire mais Nathalie ne peut pas se permettre de la soigner, le compte de l’association est à sec et les dettes à la clinique vétérinaire se cumulent…
|
 |
|
Pépette, la petite chatte noire, a aussi eu besoin de Nathalie.
La petite minette a contracté une infection urinaire qui la faisait souffrir.
Sous antibiotiques, Pépette a pu retrouver sa liberté quelques jours après.
|
 |
|
Ou comme le petit Fifi, chat libre, grand habitué du quartier appartenant à la commune et stérilisé.
Il ne mangeait plus du tout.
Il a alors été attrapé, emmené et soigné par un vétérinaire.
Actuellement en famille d’accueil pour reprendre des forces, il sera relâché prochainement.
|
 |
|
La petite Minouche est arrivée un beau jour lors d’une des tournées de Nathalie, toute pouilleuse, baveuse et amaigrie.
Elle ne pesait que 2,5 kg.
Nathalie s’est battue pour que la petite chatte survive : vétérinaire, traitement anti-poux et antipuces…
Minouche a vite trouvé une famille d’accueil qui prend soin d’elle. Elle pèse maintenant 5 kg !
Mais la louloute souffre d’un calcivirus chronique qui entraîne tous les mois une inflammation de ses gencives et de sa gorge.
C’est tellement douloureux qu’elle peine à manger et bave énormément.
Ses dents ont été extraites pour tenter de calmer les poussées, tous les mois elle a son petit rendez-vous pour des piqûres qui la soulagent.
Début décembre, Minouche a commencé à râler lorsqu’elle respire.
Dans un premier temps, le vétérinaire a été confiant et lui a administré une piqure d’antibiotique. Sauf que, quelques jours plus tard, l’état de santé de Minouche est préoccupant. De retour chez le vétérinaire, elle a dû passer une radio de son thorax et on lui a découvert une tâche entre le cœur et un poumon …
On ne savait pas encore définitivement ce que c’était : une infection ou une tumeur.
Dans cette dernière hypothèse, les jours de Minouche étaient comptés.
Mais Nathalie et la famille d’accueil de la petite minette se sont battues et ont tout fait pour la sauver.
Malheureusement, malgré tous les soins apportés, Minouche s’est éteinte…
L’histoire de Minouche n’a pas aidé Les Chats Maux qui a vu une nouvelle fois ses frais vétérinaires augmenter fortement…
|
 |
|
Tragique histoire également pour Bouba qui du jour au lendemain a cessé de manger et de boire.
Il a été emmené en urgence chez le vétérinaire qui a décidé de l'opérer pour voir s'il n'avait pas ingéré quelque chose. La trésorière de l’association a pris Bouba chez elle afin qu’il puisse se remettre de son opération. Malheureusement, deux jours après il a fallu retourner chez le vétérinaire, l’état de santé du petit chat se dégradait sérieusement.
Sous perfusion pendant trois jours, la prise de sang effectuée sur Bouba a montré que son rein ne fonctionnait plus…
Bouba est mort chez le vétérinaire sans qu’on puisse faire quoi que ce soit.
Les soins engendrés pour sauver Bouba paralysent complètement l’association qui doit plus de 700 euros au vétérinaire pour les soins et l’incinération de Bouba…
|
 |
|
Nathalie a peur.
Au-delà de son association, Nathalie a également peur pour elle et ses 9 chats qu’elle a du mal à nourrir correctement.
En invalidité, la présidente de l’association n’a qu’une petite pension et il est difficile de joindre les deux bouts.
« Mes chats passeront avant tout ! »
Sans Les Chats Maux, la trentaine de chats ne pourra plus se nourrir et être soignés. Sans aide, la vie de plusieurs êtres sans défense.
Nous devons aider Nathalie et son association, ne les laissons pas mettre la clef sous la porte.
Un grand merci aux clicoeurs pour tous ces chats en détresse et laissés pour compte.
|
|
3000 euros sont nécessaires pour cela
|
|
Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à financer la nourriture, les futurs soins des chats libres ainsi que les frais vétérinaire déjà engagés.
|
| |
AnimauxMerci pour ces 30 chats !
