Merci pour eux !
C’est un appel de détresse que l’association Capucine et Compagnie nous lance.
Déborah et son équipe de bénévoles se retrouvent dans une impasse. Ils ne savent plus comment gérer cette situation, et la crise sanitaire n’a rien arrangé…
Elle reçoit des appels constamment pour des abandons, des animaux retrouvés blessés, accidentés, des particuliers qui découvrent dans leur jardin des chats affamés, en manque de soins, des animaux errants, cela n’en finit plus !
« Entre l’année 2020 et cette année 2021, le nombre de prise en charge a explosé ! »
Si Déborah et son équipe arrivent à faire adopter les chatons, les chats adultes quant à eux sont laissés pour compte et n’intéressent pas.
Et le manque de place pour recueillir de nouveaux protéger se fait sentir.
« Au total nous avons 20 chats au sein de notre association. Nous les nourrissons, nous leur administrons leurs traitements, leurs soins, chaque jour.
Nous savons qu’une partie d’entre eux ne pourront pas être adoptés : trop vieux, trop malades, trop de contraintes. Alors nous les gardons auprès de nous et leur donnons tout l’amour dont ils ont besoin, en plus de leurs soins quotidiens ».
Capucine et Cie est sur tous les fronts.
Son objectif ? Améliorer le sort des animaux, les protéger mais également aider les maîtres en difficulté, de lutter contre les abandons et la prolifération de plus en plus importante des chats errants. L’équipe de bénévoles, trappe, soigne et nourrit tout ce petit monde autant de fois qu’elle peut.
Ces dernières années, elle pouvait encore compter sur l’aide d’autres associations et intervenait par secteur, mais la situation actuelle a complètement changé leur organisation. Les associations qui les aidaient ont été obligées d’arrêter leurs interventions faute de places, mais aussi de moyens.
« Nous devons réaliser énormément d’interventions, mais maintenant seuls sur le terrain, nous rencontrons d’importantes difficultés. Et les dons s’amoindrissent, et ne nous permettent pas de venir en aide comme nous le voudrions, ou de financer des urgences vétérinaires…. »
En ce moment, une zone industrielle à Wissous, dans l’Essonne, demande une attention particulière à Déborah et son équipe.
« Les habitants nous appellent sans arrêt, de nombreux chats ont été aperçus, notamment beaucoup de chatons. Au total, ce sont 28 femelles qui ont été trouvée sur le site. Certaines sont pleines, d’autres avec leurs chatons. C’est la période ! Si nous ne stérilisons pas ces 28 minettes, les chats vont proliférer et deviendront des nuisibles pour les habitants qui n’en peuvent déjà plus…
Un chasseur à proximité a déjà essayé d’empoisonner les chats avec de la mort aux rats ! Nous avons peur pour eux… Le seul moyen de limiter tout ceci est la stérilisation.
On retrouve aussi des chats par dizaines dans les jardins, qui cherchent à se nourrir.