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« Je suis la présidente de l’association depuis 11 ans maintenant.
11 ans à me donner corps et âme avec mon équipe de bénévoles pour sauver et donner un second souffle aux chevaux et ânes provenant des abattoirs, abandonnés par leurs propriétaires, ayant été maltraités ou tout simplement malades…
Chaque jour, nous espérons que le nombre d’abandons et de demandes de prise en charge diminuent, mais c’est bien évidemment tout l’inverse qui se produit.
Nous avons vécu des périodes bien compliquées, comme de nombreuses associations, notamment à cause de la crise sanitaire.
Equi-Vivre l’a vécue de plein fouet, il est aujourd’hui difficile de se relever !
Nos actions ont été divisées par deux suite aux restrictions.
Habituellement, nous organisons des portes ouvertes qui permettent de communiquer et de présenter nos adorables loulous aux visiteurs.
Visiteurs qui deviennent des donateurs, et qui nous permettent de subvenir ainsi aux besoins essentiels de notre cheptel.
C’est également un bon moyen de faire adopter nos petits protégés qui n’attendent que ça !
Mais le covid a ralenti tout ceci, et les prises en charge sont toujours plus nombreuses pour moins de dons et moins d’adoptions…
Et nous dépassons largement notre limite de prise en charge.
Actuellement nous avons 40 chevaux et 13 ânes sous notre responsabilité.
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53 animaux comptent chaque jour sur nous pour les nourrir, les soigner et leur donner toute l’attention et l’amour dont ils ont besoin.
Comment faire alors lorsque nous n’avons plus les moyens d’avancer ? Plus les moyens de les nourrir et de les soigner ?
Je manque de foin, je manque d’herbe suite aux conditions météorologiques que nous avons eues ces dernières semaines, sans compter les factures vétérinaires qui sont de plus en plus conséquentes pour notre association !
Nous avons beaucoup de chevaux qui deviennent âgés et qui nécessitent des soins particuliers.
Nous croulons sous les factures, nous avons peur pour la suite, peur pour nos animaux.
Sans aide, sans soutien, nous allons tout droit à la catastrophe… »
Chers clicoeurs, comme vous pouvez le voir, Sylviane est désemparée.
Elle ne sait plus comment elle va faire pour continuer de sauver, nourrir, soigner et choyer les 53 équidés de son refuge…
Certains de ses chevaux se font vieux, et ont besoin de soins permanents.
Equi-Vivre s’est donnée pour mission de tout faire pour ne pas les laisser souffrir.
Comme Troïka, la doyenne du cheptel.
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Troïka
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Troïka est une jument âgée de 46 ans.
C’est en 2014 que Sylviane et son équipe ont fait sa rencontre.
Signalée par des personnes qui l’ont découverte fatiguée, squelettique et laissée à l’abandon par ses propriétaires, dans un petit village du Var, Troïka était complètement livrée à elle-même.
Recueillie par l’association Equi-Vivre, Troïka a pu profiter de belles années au refuge. Mais en vieillissant, elle n’arrivait plus à s’alimenter seule avec l’herbe et le foin qu’elle avait car elle n’avait plus de dents.
De ce fait, elle ne pouvait plus mastiquer et recrachait des boulettes d’herbe sans pouvoir les manger.
Des repas lui ont été donnés au début plusieurs fois par jours, en petite quantité, pour qu'elle apprenne à remanger tranquillement.
Depuis, Troïka mange principalement des repas mouillés avec du son et des flocons adaptés à son grand âge.
Elle a en plus du foin déshydraté présenté en boulettes que l’on mouille avec de l'eau et qui lui permet de manger plus facilement.
Mais cette spécificité et cette contrainte alimentaire a un coût pour Equi-Vivre, qui souhaite donner la meilleure alimentation à leur petite mamie.
Il y a aussi Fiona.
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Fiona
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Fiona est une petite jument âgée de 29 ans.
La pauvre Fiona est atteinte de troubles neurologiques.
Elle perd facilement l’équilibre et peut rester couchée de nombreuses heures, si personne ne se soucie de la relever.
Récemment, Fiona a fait une mauvaise chute qui lui a causé une vilaine plaie sur sa joue.
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Mise sous cortisone, Fiona doit passer des examens et subir de nombreux traitements afin qu’elle puisse garder l’équilibre.
D’autres chevaux sont également en demande de soins, c’est le cas de Victoria, de Jolie, et de Luciole.
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Victoria
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Victoria est une jument de trait de 28 ans qui a failli perdre son pied suite à un crapaud, une bactérie qui détruit petit à petit son sabot.
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Victoria souffre énormément.
Toujours en cours de soin, Victoria doit encore voir le vétérinaire afin qu’il puisse lui trouver un traitement et des soins adaptés.
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Jolie
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Jolie quant à elle est atteinte de la maladie de cushing.
La pauvre louloute fait des abcès à répétition, ce qui l’empêche de marcher et de galoper comme elle le souhaiterait.
Seul un traitement à vie peut l’aider à aller mieux.
Mais encore une fois, ce traitement est trop cher pour l’association en difficulté.
Si cela continue, Sylviane ne pourra plus se permettre d’acheter le traitement à vie pour Jolie…
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Luciole
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« Luciole est une ânesse de 15 ans qui est arrivée chez nous, gestante.
Elle était toujours couchée, faible.
Après des examens vétérinaires complémentaires, Luciole souffre elle aussi de la maladie de cushing.
Cette maladie la rendue fourbue.
Luciole a les articulations de ses pieds qui se désagrègent et qui la font beaucoup souffrir…
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Elle est également sous un traitement à vie pour la soulager ».
Lune et Jazz qui ont échappé à l’euthanasie dès leur naissance !
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Lune et Jazz
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Lune et Jazz avaient à peine 8 jours quand elles ont été sauvées de leur élevage, dans le nord de la France.
Ces petites pouliches auraient dû être euthanasiées dès leur venue au monde.
« Certains élevages de chevaux de course pratiquent cette technique.
Cela consiste à mettre en gestation une jument dit « quelconque », puis de tuer son petit dès sa naissance afin que la maman continue sa lactation et puisse nourrir un autre poulain, qui ne lui appartient pas, et qui provient d’une jument de course.
Cela permet à l’éleveur de remettre en course rapidement la jument après sa gestation, et de continuer sa lignée avec des chevaux dit de plus « grande valeur ».
Pour nous, la valeur des chevaux ne se détermine pas sur leur futur temps de course. Nous avons donc pris en charge les deux pouliches victimes de ces actes affreux.
Âgées d’à peine 8 jours, nous avons dû les élever au lait en poudre spécial poulain toutes les 5 heures, puis par la suite aux granulés et au foin.
Le suivi vétérinaire a été très important dans la première année et continue de l’être encore à ce jour ! »
Les 8 ânesses sauvées de l’abattoir par les clicoeurs en avril dernier :
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« Nous avons besoin d’aide également pour subvenir aux besoins des 8 ânesses que les clicoeurs avaient aidé à sauver en avril dernier de l’abattoir.
Depuis leur arrivée, nous devons continuer les soins : dentiste, parage, vermifuges…
Nous avons également eu l’arrivée du petit ânon plein de vie, que l’on a nommé Lotus.
Orchidée est une super maman, très proche de son petit.
Mais tout ce petit monde doit manger à sa faim et nous manquons cruellement de foin, de granulés pour eux… »
Il y a aussi les soins mensuels : maréchalerie, dentiste, visites de contrôle vétérinaire qu’Equi-Vivre doit effectuer à ses nouveaux protégés, toujours plus nombreux.
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Et il y a les aléas de la vie qui font malheureusement aussi leur apparition.
Car Equi-Vivre est en deuil.
Il y a quelques jours, leur cheval Mistral est parti pour un repos éternel…
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Mistral
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« Mistral est arrivé à l'association après de longues années de travail en centre équestre.
C'était un poney assez robuste mais qui n'acceptait plus les caprices des enfants !
La patience l'avait quitté ! Le centre équestre avait alors décidé de la vendre à un marchand et, à 28 ans, aucun espoir pour qu’une famille veuille bien de ce papy…
Nous l'avons donc recueilli à l'association et, après quelques mois de tranquillité, il a de nouveaux accepté les câlins et sa retraite se passait bien !
Mais après ce dernier hiver, il est tombé malade et il perdait de ses forces.
Un problème intestinal, d’après le vétérinaire…
Après de longs soins et de l'attention, il nous a malheureusement quittés suite à une hémorragie interne, certainement provoquée par une tumeur dans le colon.
C’est ce qui arrive malheureusement aux chevaux qui vieillissent et qui arrivent à des âges déjà bien avancés.
Au -delà de 30 ans les organes se fatiguent plus vite, même si, physiquement, Mistral avait tout d’un poney en pleine forme.
Son décès est encore très dur à accepter...
35 ans, un bel âge pour rejoindre les étoiles, mais toujours trop tôt pour nous... ».
Malheureusement, le décès de Mistral ajoute des frais à l’association qui a dû appeler une société spécialisée pour le bon retrait du corps du pauvre cheval.
C’est un véritable coup dur que vit l’équipe d’Equi-Vivre.
Et il faut pourtant continuer les actions, continuer de soigner les laisser pour compte et les plus malades, et subvenir aux besoins quotidiens des 53 équidés.
Sylviane lance un ultime appel à l’aide pour sauver son association en grande difficulté.
Elle ne peut plus attendre, les factures s’entassent et les vétérinaires ne voudront bientôt plus prendre en charge ses petits protégés, le foin doit être aussi commandé en amont, avant l’hiver, pour être sûr qu’elle puisse nourrir en quantité suffisante le cheptel.
Il y a aussi les traitements à payer, l’alimentation spécifique des chevaux les plus âgés, la maréchalerie ou encore la dentisterie à financer… Si Equi-Vivre ne peut plus s’en occuper, que deviendront alors les 53 vies sous leur responsabilité ?
C’est pourquoi votre aide est précieuse chers clicoeurs.
Ensemble, permettons à Equi-Vivre de continuer ses actions et de subvenir aux besoins de ses 53 protégés.
Ils comptent plus que jamais sur nous !
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4 000 euros sont nécessaires pour cela
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Vos dons et appels du cœur permettront à l'association Equi-Vivre de financer une partie des soins faits et à venir sur les 53 équidés de l'association (traitements, maréchalerie, dentisterie, visites vétérinaires de contrôle, urgences vétérinaires...) ainsi que de financer la commande de foin à venir et l'alimentation spécifique des chevaux âgés.
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AnimauxMerci pour ces 53 équidés !
