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Cette année n’a pas épargné les associations. Encore moins celle de Stéphanie, présidente de l’association Sauvetage Animaux 76. Seule, elle essaye tant bien que mal de gérer son association, mais les temps sont bien trop durs...
Son quotidien est rythmé par les animaux : sauvetages directement sur le terrain, soins, distribution de nourriture…
Elle trappe également, lorsque qu’on lui signale un ou des animaux en détresse… Il faut pouvoir stériliser, vacciner et identifier les chats, le plus vite possible.
Un quotidien qui lui demande beaucoup d’efforts.
Et tout ça, elle y est confrontée chaque matin quand elle se lève. Elle travaille pour les animaux chaque jour, 24 heures sur 24 heures.
Aujourd’hui, elle peine à joindre les deux bouts.
Seule, et avec des problèmes de santé, Stéphanie n’en peut plus… Nous devons l’aider. Et aider ses protégés.
« Je suis seule pour les chats, seule pour chercher et suivre des adoptants, pour diffuser des annonces, pour aller sur le terrain, pour m’occuper du site internet… »
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« Vous savez, ce que je fais au quotidien, c’est ce qui me permet de tenir encore debout. C’est ma bouffée d’oxygène, ma raison de vivre… Si je perds ça, je ne sais pas comment je m’en remettrais…On sait que les animaux peuvent apaiser les gens, moi, ils me maintiennent en vie ! »
Cette année encore, les adoptions sont encore trop peu nombreuses. Environ quatre adoptions seulement pour la quarantaine de pensionnaires.
Les dons se font, eux aussi, trop rares…
Depuis 12 ans, Stéphanie se donne « corps, cœur et âme » pour sauver les animaux.
Les sauvetages concernent bien souvent des animaux malades, avec des pathologies lourdes.
Evidemment, il est plus compliqué de les faire adopter.
Chaque mois, il faut trouver entre 1 000 et 1 500 euros pour faire vivre et soigner ses chats, et secourir ceux qu’elle trouve, dehors.
Alors, les dettes chez le vétérinaire s’accumulent, à un niveau beaucoup trop dangereux aujourd’hui, qui ne lui permet plus de faire face aux dépenses à venir.
« Je ne peux plus les soigner et les laisser mourir… J’en suis malade rien que d’y penser ! »
Grâce aux aides de l’État, Stéphanie a pu installer dans son jardin un enclos. Sécurisé, avec un filet aérien, il fait environ 30m²
« Ça permet aux loulous de s’aérer les pattes de temps en temps »
Avec une quarantaine de pensionnaires chez elle, ça devenait urgent.
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« J’ai reçu un appel qui m’a bouleversée…. »
Lorsqu’on lui demande de nous raconter ses prises en charge, Stéphanie revient sur une histoire traumatisante.
« Un couple vivait dans une maison. Lors d’un terrible incendie, le monsieur a perdu la vie. Sa femme, qui a de graves blessures, a pu être sauvée, puis relogée.
Seulement, ce monsieur avait beaucoup de chats non stérilisés qu'il aimait plus que tout. Leur voisin, et ami a donc nourri les chats, ne pouvant les laisser à leur triste sort. »
En intervenant sur ce site, Stéphanie découvre l’ampleur de la tâche :
« La situation risque de dégénérer. Quelques chatons ont déjà perdu la vie. Accidentés par des voitures passantes ou encore, attaqués par des chiens »
Il faut intervenir et vite !
« La maison est sur un axe très passant, les gens se moquent bien des animaux. »
Une fois sur place, Stéphanie fait de son mieux.
Elle recueille tout d’abord une chatte d’environ 12 ans. Elle la stérilise et la relâche, faute de place. Elle était gestante.
Ses 5 chatons doivent être sevrés et stérilisés. Une fois sevrés, elle compte les accueillir à l’association.
Malheureusement, quand Stéphanie revient sur place, il ne reste presque rien des petits. Elle retrouve des cadavres, parfois entier, parfois non …Les chatons, sans défenses ont du se faire attaquer par d’autres chats, plus forts...
Et puis, un autre problème de taille : le site est également infecté par le typhus…
C’est une maladie extrêmement contagieuse. Mortelle si elle n’est pas prise à temps…
Il reste encore 8 autres chatons à sauver : 4 mâles et 4 femelles.
Mais aujourd’hui, Baloo Canaille, Sunny et Shauna sont les seuls survivants du typhus.
Les autres n’ont pas survécu.
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Un autre sauvetage marquant vécu par Stéphanie
Lors d’une autre opération de trappage, elle a recueilli d’autres chatons…
Beaucoup ont eu des soucis avec les vers, la digestion du lait, ou ont présenté des problèmes de croissance.
« Notamment pour cette portée de 5 chatons arrivés à l’âge de 15 jours, tous atteins d’un coryza.
Malgré les soins, jours et nuits pendant plus d’une semaine, deux d’entre eux nous ont quittés. »
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Opale, avec sa tâche blanche sur le cœur, Touffu et enfin Athéna.
« Actuellement je tente de tout gérer seule, je n’ai qu’une seule famille d'accueil qui m'aide beaucoup pour les chatons. »
Négro, il souffrait d’une insuffisance rénale
Stéphanie est appelée un samedi. Au bout du fil, une personne qui a recueilli et nourri un beau chat noir. Elle lui explique que le chat est étendu dans l’herbe et ne bouge plus.
Stéphanie se rend sur place et l’emmène immédiatement chez le vétérinaire… La tristesse l’envahit.
Négro souffre d’une insuffisance rénale, au stade terminal. Le pauvre souffre énormément ! Stéphanie veut tout faire pour aider Négro.
« Il fallait que quelqu’un fasse quelque chose, je l’ai pris avec moi ! »
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Malheureusement le chat partira chez le vétérinaire quelques heures plus tard… On ne pouvait plus rien faire pour lui.
Elle nous raconte aussi l’histoire de Samba. Un beau persan, recueilli dans un état lamentable :
« J'ai pris Samba en charge suite à la demande de ma clinique vétérinaire, il était dans un état catastrophique :
déshydraté, mal nourri. De plus, il souffre du coryza et de problèmes de bouche... ».
Pris en charge, Samba reçoit alors plusieurs soins. Cependant, il reste très fragile. Il est atteint de cardiomyopathie et d’un coryza chronique.
La cardiomyopathie c’est une infection du cœur. Cela provoque chez l’animal une hypertrophie et un raidissement des parois du cœur.
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Un « avant-après » de Samba, lorsqu’il est pris en charge, un changement radical !
« Malheureusement, Samba nous a quittés. Un cancer... Ça a été fulgurant. Tout s’est passé très vite, je n’ai pas eu le temps de comprendre ! »
Perle ne pourra jamais être adoptée !
Perle. Agée d’environ10 ans. Elle aussi, nourrie pendant des années mais jamais stérilisée. Quand elle est recueillie, Perle a une tumeur mammaire, mais elle souffre aussi d'une cardiomyopathie hypertrophique, comme Samba.
Elle ne peut pas se faire opérer. L’opération serait bien trop lourde pour cette chatte déjà âgée. De plus, les chances que la tumeur disparaisse sont très faibles.
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Elle a besoin d’une surveillance accrue. Il faut suivre l’évolution de la tumeur au quotidien.
« Je dois m’assurer qu’elle mange bien, qu’elle ne vomit pas. Mais surtout, il ne faut pas qu’elle fasse de mouvement trop brusque, elle pourrait en mourir. »
Sa tumeur peut s’aggraver à chaque instant … Une rechute lui serait fatale.
Quand la bêtise n’a pas de limites...
Le petit Roucky est un chat atteint de FIV+. Cette maladie est comparable au sida chez l’humain.
Il a été recueilli après s’être fait tirer dessus.
Pourquoi ? Il dérangeait les voisins de la personne qui le nourrissait…
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Il a été amputé.
Pauvre Chouchou
Chouchou lui aussi FIV+. Confié à Stéphanie après avoir été recueilli par une dame, il est mal en point.
Il est atteint de la maladie MICI, qui se traduit par des troubles chroniques de l’intestin. Désormais, il doit suivre un régime alimentaire strict et rester sous surveillance.
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« Tellement infestés qu’ils vomissaient des vers ! »
Il y a également ces pauvres chatons…
« J’ai été appelée par le vétérinaire : un homme veut faire euthanasier 7 chatons. Je suis arrivée en urgence. La mère a été stérilisée en urgence et j’ai récupérer les chatons, ils allaient être tués ! »
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Les bébés étaient plein de vers. A tel point qu’ils en vomissaient…
Les chatons sont soignés et tous vermifugés. 6 d’entre eux réagissent parfaitement. Mais malheureusement pas Choupi.
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Pauvre Choupi. Le vermifuge a dû libérer trop de toxines, c’est monté directement au cerveau. Il a fait une réaction allergique.
Suite à ça, il a développé une ataxie.
Cette maladie se caractérise par une perte d’équilibre. Il ne gère pas ses mouvements, ne peut plus sauter ou grimper au risque de se faire mal voire de mourir s’il chute.
Cette maladie n’est malheureusement pas soignable… Il faut pourtant le surveiller tous les jours. Il ne peut pas sortir s’amuser comme les autres, il risquerait de se blesser.
« Il ne se rend pas compte de ce qu’il fait. Il peut oublier de rentrer les griffes, se prendre des murs…
C’est pour ça que je ne veux pas le mettre à l’adoption, il a besoin d’une attention constante. »
Satine, la pauvre doit se faire opérer. Chaque semaine…
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Satine est actuellement hospitalisée. Elle a été abandonnée devant le cabinet vétérinaire. Elle a un énorme abcès au niveau de l’anus. Quand Stéphanie est appelée, elle n’en revient pas. Le chat a complétement été laissé à l’abandon. La pauvre souffre le martyre.
Elle se fait opérer une première fois, et l’opération est un succès. Mais son orifice s’est complètement obstrué suite à la cicatrisation. Elle ne peut plus faire ses besoins.
Elle est mise sous laxatifs. Satine a besoin d’aide. C’est Stéphanie, chaque semaine, qui se rend chez le vétérinaire. Elle assiste aux opérations hebdomadaires de Satine. A chaque séance, le vétérinaire tente d’élargir la cicatrice pour que la chatte puisse faire ses besoins.
Des interventions que la chatte devra subir chaque semaine, encore pendant plusieurs mois.
« Je veux apprendre à les connaître avant de les baptiser »
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Ici, 4 chatons qu’elle a recueillis récemment. Ils n’ont pas encore de noms, Stéphanie, avant de les baptiser, préfère apprendre à les connaître…
Il faut attendre qu’ils soient sevrés. Les chatons en général ont besoin d’une attention toute particulière. Ces derniers plus que les autres…
Stéphanie veille sur eux car ils refusent de s’alimenter.
Vous l’aurez compris, c’est au travers de ces quelques histoires touchantes que Stéphanie nous dévoile son quotidien. Nous avons pu vous présenter quelques-uns des pensionnaires, mais il y en a d’autres…
Simba, qui souffre d’insuffisance rénale. Il a besoin d’un traitement quotidien.
Jackson, recueilli avec un ulcère sur la langue et FIV+.
Opale atteinte d’herpès et d’un problème aux yeux. Elle prend des gouttes ainsi qu’un traitement anti viral.
Amber. Elle a de graves troubles intestinaux. Il lui faut ses médicaments quotidiens.
Freyah, la mascotte de l’association. Cette louloute est issue d’un sauvetage, particulièrement marquant, « elle vivait avec 11 autres chats chez un monsieur malade. La petite Freyah venait de naître... La belle est très fragile. Nous avons dû pratiquer un scanner, et de nombreux examens qui ont montré une bactérie au niveau de son nez ». S’en suivirent un coryza sévère, puis une méningite… Pauvre Freyah
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En ce moment, avec les températures qui ne cessent de baisser. De plus en plus de chats sont sujet au coryza.
Notamment Touffu et Sunny, deux autres pensionnaires, qu’il faut soigner….
Il faut pouvoir nourrir tout le monde. Ce n’est pas moins de 400 euros qui sont consacrés chaque mois à l’alimentation.
Aujourd’hui, Stéphanie est face à une impasse. Si les factures du vétérinaire ne sont pas remboursées, l’association ne pourra plus sauver de chats.
Ni les chats errants, qui ne demandent qu’à être sauvés...
Ni les pensionnaires de l’association qui ne pourront plus recevoir leurs soins.
Des soins vitaux pour beaucoup d’entre eux, comme vous l’avez compris.
« A chaque fois que je vais chez les vétérinaire, je baisse la tête en espérant qu’il ne me refuse pas l’entrée du cabinet… »
Sur la quarantaine de pensionnaires, 5 suivent des protocoles médicaux lourds et couteux. Tous les chatons, sans exception sont sous surveillance. Certains adultes ont besoin de soins quotidiens.
Ce sont les dons et les adoptions qui permettent à l’association de subvenir à ses besoins… Et aujourd’hui, les caisses sont vides.
« Le vétérinaire a été clair, je dois payer mes dette avant la fin de l’année sinon, il ne pourra plus rien faire pour moi. »
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Ils ont besoin de Stéphanie pour vivre…
Et Stéphanie a besoin d’aide pour survivre…
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4 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront à financer les dettes les plus urgentes, mais aussi permettront de faire face aux soins et l’achat de nourriture pour ses 40 protégés.
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Merci les Clicœurs !
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AnimauxMerci !
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