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La Guadeloupe est en pleine saison cyclonique.
Cette année, la saison cyclonique s'annonce être 15% plus active que la moyenne des 30 dernières années avec notamment 8 ouragans dont 4 majeurs, d’après l’institut britannique "Tropical Storm Risk”.
Mais la chatterie de l’association n’est plus aux normes. Un ouragan l’emporterait en quelques secondes. Et, sans la construction d’une nouvelle chatterie, l’association devra fermer ses portes. Que deviendraient les 150 chats qui comptent sur l’association pour vivre ?
« Je dois absolument construire une chatterie afin de continuer les sauvetages. Les pièces où je m’occupe des chats, ne seront bientôt plus aux normes. Et comme si ça ne suffisait pas, la saison des pluies et des ouragans arrive à vive allure ! Je dois absolument mettre mes 150 chats à l’abri. Sans cette nouvelle chatterie, je n’ose pas imaginer ce qui se passerait. »
Voici l’appel de détresse de Véronique, la présidente de l’association l’Île des 4 Pattes, située en Guadeloupe.
L'association sauve des centaines de chats chaque année.
Aujourd’hui, le refuge déborde de chat de la rue en piteux état.
« Mes pièces sont trop petites, pas adaptées, je dois tout démolir et construire des pièces saines et agréables, et un enclos où ils peuvent prendre l’air. »
Les abris existant de l’association sont endommagés, si elle ne répare pas les boxes et les abris pour les chats, l’association ne sera plus en mesure de sauver d’autres animaux.
Et Véronique est désespérée à l’idée de devoir cesser son activité.
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« La chatterie a été construite il y a 6 ans, avec l'aide de bénévoles, un abri sommaire pour les chats. Avec les fortes intempéries, les planches extérieures commencent à pourrir, les tôles ont des fuites et l'eau s'engouffre dans les pièces. »
150 chats vivent à l’association. Certains y passent chaque jour, certains sont libres, certains y dorment, certains y mangent et d’autres s’y prélassent toute la journée, sans jamais partir.
L’achat de croquettes et de litières, revient à 1 000 euros par mois, sans compter les médicaments, les soins et les urgences vétérinaires. Véronique boucle les fins de mois in extremis.
Une femme au grand cœur, spécialiste des chats
Véronique accueille tous les chats, peu importe leur histoire, leur vie et leur pathologie. Elle s’occupe de chat handicapés qui doivent parfois rester presque une année en soins et qui nécessitent un espace réservé et confortable.
Comme Manon, une petite siamoise que Véronique a mis dans un carton, isolée du reste des chats. La pauvre Manon a un trouble vestibulaire, elle a la tête penchée. Un traumatisme arrivé suite à un coup, elle doit rester isolée, sous surveillance et elle suit un traitement à base de cortisone. Peu à peu, et grâce aux soins de Véronique, la tête de Manon, se redresse.
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Et ce petit chaton noir et blanc qui a de gros troubles neurologiques, il secoue la tête sans arrêt de gauche à droite. Il est sous traitement et sous surveillance, mais il est en forme, et se laisse même amuser par les autres chats.
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Linette, quant à elle, a été percutée par une voiture, elle traîne ses pattes arrière, car elles sont paralysées, elle doit être immobilisée. Le vétérinaire a observé que l’une de ces pattes était à nouveau sensible. Si elle retrouve l’usage de ses pattes, elle sera proposée à l’adoption.
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Tessa, est une chatte d’un an avec des troubles neurologiques, elle est restée 10 mois à l’association, elle aurait aimé un jardin clôturé pour s’épanouir. Tessa est partie en métropole dans l’association d’une femme qui s’occupe uniquement des chats handicapés comme elle.
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Maeva, sauvée de justesse par Véronique, a été attaquée par des chiens, elle est paralysée et a des troubles neurologiques. Elle est également partie en métropole dans la même association que Tessa.
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Tim, est un adorable petit chaton, mais il est très craintif, il a été opéré du rectum. Sans l’aide de véronique il serait mort aujourd’hui.
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Carrie, est atteinte de gale sarcoptique, elle doit rester en quarantaine.
La gale sarcoptique, Véronique connaît bien.
« La gale sarcoptique ça me connaît ! Ça ne me résiste pas, je ne compte même plus combien de chats j’ai soigné, qui étaient porteurs de cette maladie ».
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Beaucoup de chats ont besoin de son aide, des chatons malnutris, atteints de coryza, de giardiose, de teigne ou encore de gale. Tous ces traitements coûtent une fortune à Véronique. D’autant plus que certaines maladies sont contagieuses et se répandent vite à tous les chatons de la pièce, qui finissent par décéder, car ils sont trop faibles.
« Par conséquent, les soins sont à multiplier par 20 ou 30. Actuellement, nous ne pouvons pas les soigner dans de bonnes conditions. »
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Les chats sauvés sont nombreux, mais les décès font aussi partie du quotidien…
Comme ce petit chaton qui avait reçu un coup à la tête. Un hématome, lui comprimait la tête, il ne devait pas bouger. Sous surveillance depuis son arrivé à l’association, véronique le nourrissait à la pipette. Il a succombé à ses blessures.
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Ou comme Sylvio, né avec une absence de paupières, il aurait dû recevoir une greffe à l'âge de 6 mois, malheureusement, il est décédé à l'association, suite à un mauvais coryza.
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L’association s’occupe également de plus de 300 chats libres qui se trouvent aux quatre coins de la Guadeloupe. Véronique les nourrit et la plupart d’entre eux sont castrés et stérilisés.
Des sauvetages compliqués…
« Nous avons des chats handicapés qui peuvent rester jusqu'à une année en soins et nous devons leur réserver un espace. »
Il y a les chats handicapés, mais aussi les chats trop malades qui restent entre 2 mois et 8 mois à l’association, sans compter les autres chats qui arrivent, et qui ont eux aussi besoin de soins.
C’est une histoire sans fin.
Dans les DOM-TOM, la condition animale est déplorable. La Guadeloupe n’y échappe pas. Il n’y a aucune considération pour les animaux. Ils ne sont rien.
Là-bas, bien qu’ils soient plus discrets que les chiens, ils ne sont pas épargnés par la faim, les abandons, la maladie, l’errance.
Etant une des rares associations à recueillir des chats sur l’Ile, elle croule sous les appels à l’aide. Chaque jour, elle reçoit des signalements, les gens jettent les animaux aux poubelles, dans les bouches d'égout, sur les plages. Il y a des naissances sur les sites…
« C’est un site abandonné comme on en voit beaucoup en Guadeloupe ! Rempli de chats errants !
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Beaucoup de femelles, de gros mâles abîmés par les bagarres…Les femelles ont leur première portée dès l’âge de 6 mois ! Certains chatons survivent, d’autres meurent de malnutrition ou tués par les chiens errants… Il ne reste que leur squelette bien souvent ! La nouvelle mode ici en Guadeloupe, c’est de jeter les chats sur la route ! Et on les retrouve le lendemain, morts sur la route… »
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Chat retrouvé mort par Véronique
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Des sauvetages trop nombreux…
L’association se répartit les sauvetages, Véronique s’occupe de l’Ouest de l’île, Basse Terre et les bénévoles s’occupent de Haute Terre, à l’Est.
Véronique ne touche aucune aide de l’état… Son association vit grâce aux dons.
« Les sauvetages sont de plus en plus nombreux et les pathologies sont très lourdes. Je ne refuse aucun sauvetage, que l’animal soit en danger ou malade, ils sont tous les bienvenus. »
La peur de la météo…
« Si un cyclone est annoncé, ce serait une catastrophe, les tôles vont s’envoler avec la force du vent et tout sera détruit. »
L’association, a beaucoup de chats à charge et comme si ça ne suffisait pas, une nouvelle loi vient de passer.
Une loi qui évoque notamment :
- Le nombre d’espèces d'animaux présents simultanément sur le lieu de détention, au regard des règles sanitaires et de protection animale.
- Les besoins physiologiques et comportementaux de l’animal.
- Les modalités de prise en charge
Une reconstruction, pour une nouvelle vie ?
Véronique doit impérativement construire une chatterie comprenant 2 pièces avec des boxes et une infirmerie pour isoler les cas contagieux et préserver ceux qui sont en bonne santé et prêt à être adoptés.
« Dans cet enclos d’une superficie de 20m2, une partie sera réservée aux chats adultes, une autre aux chatons et il y aura même un espace pour les chats handicapés. »
Dans la reconstruction, Véronique prévoit également un enclos extérieur d’où les chats pourront accéder de l’intérieur.
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« Sans ce projet, nous ne pourrons plus faire de sauvetages. »
Il est impératif de faire les travaux rapidement, pour mettre les 150 chats de l’association à l’abri des pluies et des ouragans, et permettre à Véronique de continuer ses sauvetages sans impacter le bien-être des autres.
« Sans cet abri, je ne pourrais plus prendre de chat en accueil, et l’association devra s’arrêter et fermer ses portes. »
Les travaux doivent être réalisés dans les règles de l’art par un professionnel, car Véronique craint un tremblement de terre et des cyclones, par conséquent il faut une chape spéciale et des matériaux et tôles solides.
L’addition est salée…
Depuis la guerre en Ukraine, le prix des matériaux a considérablement augmenté, rendant le prix des matériaux déjà très cher sur l’île, hors de prix.
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« Seuls nous ne pourrons pas financer cette chatterie pour les mettre à l’abri. Et si, l’association n’a pas une nouvelle chatterie, elle devra fermer ses portes.
Alors, que devront ces 150 chats ? »
Véronique a besoin de votre aide. Pour les 150 chats, et pour les ceux qui ont besoin d’être sauvés.
4 600 euros sont nécessaires pour cela.
Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer la construction et la mise aux normes d’une chatterie de 20 m2, avec deux pièces et une infirmerie. Afin de mettre à l’abri les chats de l’association, des ouragans et des fortes pluies.
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