Le verdict tombe
Bibou souffre d'une PIF sèche avec une uvéite, qui se traduit par une inflammation à l'intérieur des yeux, des muqueuses jaunes en cas d'atteinte du foie, des tremblements, pertes d'équilibre, et parfois même des convulsions en cas d'atteinte du système nerveux.
« Nous nous n’y attendions pas ! Le loulou ne voulait rien lâché et continuait à se battre.
En vue de ses multi-pathologies, de nos difficultés à lui faire des soins et de notre situation financière, nous ne savions quoi faire.
L'équipe d'entraide PIF, nous a conseillé, rassuré et aidé à mettre en place rapidement le traitement qui combattra la pif de notre Bibou.
Nous avons commencé par 10 jours de traitement.
Après quelques jours de traitement, il allait déjà mieux, l'appétit était de retour et le sang dans ses yeux s'éliminait.
Nous ne pouvons pas nous arrêter alors que le loulou va de mieux en mieux. Nous ne pouvons pas le laisser mourir alors que le traitement fonctionne sur lui et qu'il est coopératif pour les injections. Certes, il est à multi-pathologie, mais il a le droit comme tous les autres à sa chance. Nous décidons donc de continuer le traitement sachant que nous aurons une grosse somme à trouver pour pouvoir rembourser l'équipe d'entraide PIF. »
Un lourd traitement qui commence
Le traitement GS, paralyse le virus de la PIF. Quand il est paralysé, le virus ne peut plus faire de dégâts sur l'organisme. Tout se calme et permet au système immunitaire de reprendre le dessus et de détruire jour après jour les cellules du virus.
Ce processus est long, c'est pourquoi, il faut au minimum 84 jours d'injections pour tuer définitivement le virus de la PIF.
Le 1er juin, l’association a commencé son traitement, qui devait durer au minimum 84 jours.
Au final, c’est 104 jours d’injections qu’il aura fallu à Bibou.
Et ce n’est pas terminé
Pour les chats à multi-pathologies et particulièrement, les chats positifs au sida comme Bibou, leur immunité est fragilisée par le virus. C’est pour cela qu’en général, ces chats ont besoin d'une prolongation avec une concentration plus élevée pour s'assurer que le virus de la PIF est bien tué pour ne pas avoir de rechute en post traitement.
Son traitement a donc été prolongé, d’un mois, cette fois sous forme de comprimés, afin de pouvoir augmenter le dosage.
« En injectable ce n'était plus possible. Sa peau ne supportait plus le produit si acide. »
Un traitement long et compliqué, si l’animal ne prend pas son traitement tous les jours, c’est tout le traitement qui doit être recommencé.
Mais problème…
L’ASSOCIATION N’A PLUS QUE 7 COMPRIMÉS !
ET IL RESTE ENCORE 21 JOURS DE TRAITEMENT !
L’ASSOCIATION DOIT ABSOLUMENT COMMANDER LES 14 COMPRIMÉS MANQUANTS.
Si l’association ne parvient pas à commander les 14 cachets restants, alors tout sera perdu, il faudra tout recommencer… À zéro !
Soyons positif, est en grande difficulté financière… L’association a déjà financé une grande partie du traitement, un coût qui n’a pas arrangé les finances de l’association…
La dernière partie du traitement, les comprimés coûtent très cher et l’association n’a pas pu commander l’intégralité du traitement.
Un vrai guerrier
Malgré tous ces traitements subis depuis 104 jours, Bibou reste très gentil, il accepte de se faire soigner sans aucune agressivité.
« Bibou a compris que nous lui voulions que du bien, d’ailleurs il ressent déjà les effets du traitement. »
Nous devons sauver Bibou ! Sans votre aide, tous ces efforts, tous ces traitements, seront réduits à néant.
Mardi 20 septembre, sans vous les Clicœurs, Bibou sera au plus mal.
Nous devons lui permettre de continuer son traitement, pour lui sauver la vie.
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