Merci pour Croquette !

Fabienne, une bénévole de l’association Les Pattounes du Cœur, vient de nous appeler, en plein sauvetage.

« Excusez-moi je suis dehors, sous la pluie, j’attends que les chats se décident à rentrer dans les cages. Depuis ce matin, j’ai réussi à en trapper 4, il m’en reste plus que 2.»

L’association Les Pattounes Du Cœur, mène des actions de sauvetage de chats sociables mais aussi sauvages, s’ils sont en détresse.

« Nous soignons et plaçons nos chats de tout âge en famille d’accueil en vue de les faire adopter. Les chats non-sociables sont soignés et stérilisés puis relâchés sur leur point de nourrissage où nous avons un réseau de nourrisseurs sur Montpellier et sur les communes environnantes. »

Aujourd’hui, Fabienne nous a contactés, pour que nous venions en aide à Croquette, une minette qui se bat pour vivre.

Cette minette a été abandonnée avec un autre chat, dans un sac de transport, dans un local à poubelles ! 

Traumatisée, elle a eu la chance d'être placée avec son compagnon d'infortune, chez une gentille famille d'accueil.

Seulement, au bout de 4 semaines, nous nous sommes rendu compte que cette minette baptisée Croquette était apathique, elle manquait d’énergie.

Après des tests chez le vétérinaire, le diagnostic est tombé :

Croquette est atteinte de Péritonite Infectieuse Féline (PIF).

Pour l’association, c’est la douche froide, autant dire la mort assurée dans d'atroces souffrances.

La PIF sous sa forme non mutée est très répandue chez les félins et bénigne, mais quand elle mute en PIF humide ou sèche, voire neurologique, le chat est condamné.

Le vétérinaire suppose que c'est le stress de l'abandon, enfermée toute une nuit dans un panier de transport à l'intérieur d’un local poubelle, suffocant, par une nuit de canicule, qui serait à l'origine de la mutation en PIF mortelle.

La PIF est une maladie extrêmement difficile à soigner. 
Pourtant, un traitement existe, mais il n’est pas vendu en France, et il est extrêmement coûteux.

Mais il fonctionne ! Comme nous avons pu le voir pour Raya, Bibou, Santos ou encore Gaston que les Clicœurs ont sauvés récemment. Eux aussi étaient atteints de la PIF. 

Et, grâce au traitement, ils sont guéris !

Le traitement peut être administré sous deux formes, des injections ou bien une prise de cachet.

Le traitement est également très long, 84 jours de traitement + 84 jours d’observation ensuite.

Pour Croquette, c’est le traitement par injections qui est le plus adapté.

« Une bénévole avait l'expérience du traitement encore expérimental de la PIF en France qui avait fonctionné. Nous nous sommes donc procuré ce traitement très onéreux pour tenter le tout pour le tout.

En effet, comment pouvons-nous laisser tomber Croquette après tout ce qu'elle avait vécu ?

Le taux de réussite étant de 80%, sans tarder nous avons commencé le traitement.

Au bout de 7 jours, l'épanchement dans les poumons de Croquette s'est considérablement réduit, elle peut respirer sans douleur. Il y a quelques semaines, elle a pu rentrer chez son papa d'accueil et retrouver son meilleur pote, celui retrouvé dans le local des poubelles avec elle. Quelle joie ! »

Aujourd’hui, l’épanchement dans ses poumons est totalement parti, comme la fièvre, elle est à nouveau vive, Croquette a même retrouvé l'appétit !

Un avenir qui s’annonce heureux

Une fois soignée, Croquette restera chez son papa d’accueil, qui a décidé d’adopter la minette, avec son copain d’infortune.

Mais … Le traitement n'est pas encore terminé…

« Mais voilà, ce traitement a un coût et nous a déjà profondément endettés,  nous sommes actuellement dans l'incapacité de payer la fin du traitement. Nous avons besoin d’aide.

Croquette est en très bonne voie de guérison, mais si nous ne pouvons pas commander les 7 doses manquantes, pour terminer son traitement, tous nos efforts seront réduits à néant et l’état de Croquette se dégradera. »

Sans compter qu’un seul jour d’arrêt du traitement et c’est tout le traitement qu’il faut reprendre à zéro pour la sauver. 

En plus du prix du traitement, il ne faut pas oublier les frais vétérinaires, les visites de contrôle, les prélèvements, les tests sanguins, les électrophorèses, la ponction de l’épanchement au début du traitement.

« Aujourd'hui et depuis son retour dans sa famille, c'est son papa d'accueil qui fait les injections quotidiennes à heures fixes, donc nous n'avons pas à supporter les frais vétérinaires d'injection. »

Depuis le début, le traitement est financé, par le papa d’accueil et la gestionnaire de l’association.

Ils se sont endettés, pour pouvoir sauver Croquette.

Aujourd’hui, ils ne peuvent plus payer…

Mais il reste encore 7 doses à financer !

Nous devons leur venir en aide !
Nous devons sauver Croquette !