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« J’ai créé l’association en 2011, j’en ai sauvé des animaux, j’en ai fait des sauvetages, la misère je la connais...
Aujourd’hui, je ne peux plus... Pas par manque de volonté, pas par manque d’envie, mais par manque de fonds. Je n’ai plus rien, les comptes de l’association sont vides.
Les vétérinaires étaient patients jusqu’à présent, aujourd’hui, ils veulent être payés, la fin d’année approche aussi pour eux, c’est normal.
Et, aujourd’hui, la DDCSPP qui me tombe dessus...
C’est injuste, moi qui donne tout, chaque jour, pour le bien-être des animaux. »
Cette pression vient s'ajouter à une situation d'épuisement physique et morale très difficile à surmonter pour Nadine, en cette fin d'année n'ayant aucune aide publique ni subvention.
L’heure est grave...
Tout a commencé en août dernier, lorsque Nadine, la présidente de l’association Le Jardin des Chats, reçoit la visite de la DDCSPP la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations.
« Ils sont venus voir les locaux, ils ont vu les boxes réservés aux animaux en soins, ceux qui sont en quarantaine. Et ces boxes sont dans la même pièce où vive une communauté de chats. »
« Ils m’ont dit que les boxes de quarantaine devaient être dans une pièce à part.
Mais ne pouvant pas aménager, faute de moyens, la structure nécessaire, je suis obligée de mettre mes boxes de quarantaine dans la pièce où vivent d'autres animaux, dont certains sont porteurs de coryza. »
Mais...
« Le 28 novembre je reçois un courrier recommandé de leur part.
Ils me demandent de mettre aux normes sanitaires, mon association.
Ils me demandent de passer en classification refuge.
En gros, c’est simple, soit je ferme mon association, sois, je me mets aux normes.
Et si je ne peux pas me mettre aux normes, je dois payer une amende de 1 500 euros.
Ça me tombe dessus du jour au lendemain, je ne sais pas comment gérer. »
Mettre aux normes sanitaires son refuge signifie que Nadine doit faire vacciner, identifier, stériliser et tester pour le sida et la leucose, les 30 chats qui ne le sont pas encore...
Les chats qui ne sont pas aux normes étaient trop jeunes au moment du passage de la DDCSPP, pour être vaccinés, stérilisés et testés.
Passer en classification refuge signifie également que Nadine va devoir faire les aménagements obligatoires. Ils consistent à agrandir les locaux pour créer des espaces distincts.
« J’ai des amis qui peuvent m’aider à faire les travaux, mais je dois acheter tous les matériaux... »
Nadine est dans une impasse, elle est aujourd’hui condamnée pour avoir sauvé des chats, pour sa générosité et pour sa compassion.
« Je dois d’abord mettre tous mes chats aux normes sanitaires ! Le plus tôt possible, j’espère pouvoir commencer en décembre ou en janvier au plus tard.
Mais certains, sont encore atteints du coryza, pour l’instant je ne peux pas les faire opérer, ni vacciner, je dois attendre qu’ils guérissent. »
L’arche de Nadine
A l’association, Nadine accueille 80 chats et elle s’occupe aussi de 320 chats-libres.
Heureusement, Nadine est aidée par 35 bénévoles au quotidien, la plupart sont des mères-nourricières.
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Une journée avec Nadine
Nadine se lève le matin vers 6 heures, elle s’occupe des animaux qui vivent dans sa maison, ceux qui ont des grosses pathologies.
Ensuite, elle part faire un tour dans sa cour, où elle nourrit les chats libres, les SDF, comme elle aime les appeler. Les chats ont un abri qui leur est réservé dans la cour, pour se réfugier si le cœur leur en dit.
C’est l’heure de prendre le petit déjeuner pour Nadine, mais pas le temps de traîner... Nadine doit aller s’occuper des autres chats de l’association, ceux qui sont en attente de stérilisation, et ceux en quarantaine qui ont besoin de soin 3 fois par jour en moyenne, comme les chatons non sevrés ou ceux atteint du coryza.
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Ensuite, Nadine nettoie les litières, les gamelles, qu’elle remplit. Elle lave les couvertures.
Vers 11 heures, elle se dirige dans son village pour nourrir tout un groupe de chats libres.
« Sur un terrain communal, j’ai installé un ancien meuble, avec des compartiments isolés, équipés de couvertures. »
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Après manger, Nadine repart dans un autre village, porter de la nourriture aux chats libres.
« L’après-midi, c’est exclusivement réservé aux 80 chats de l’association, plusieurs fois par semaine je me rend chez le vétérinaire.
Sur cette fin de semaine j’y suis aller deux fois de suite en 2 jours. »
Le soir, Nadine s’occupe de la paperasse, des mails, des messages, des commandes de croquettes...
À minuit, c’est l’heure de dormir !
Et le lendemain, il faut recommencer...
Une situation critique
« On nous jette des jeunes chats sur des sites de nourrissage, ils sont souvent non-sociables, infestés de parasites ou encore avec des diarrhées profuses qui nous demandent de longs soins.
Nous n'avons pas le cœur à les abandonner à leur triste sort. Nous devons les soigner pour leur donner une chance de trouver une bonne famille. »
Nadine se retrouve avec de plus en plus de chats sur les sites de nourrissage, ils sont 320 chats-libres.
De plus...
Tous les fournisseurs de croquettes augmentent considérablement leurs tarifs.
« Nous n'avons aucun délai de paiement pour les croquettes, les 400 chats que gère l'association sont en périls si nous ne trouvons pas de solution. »
7 tonnes de croquettes ont été achetées depuis le début de l’année.
« Nous sommes obligés d'aller au plus urgent pour les soins vétérinaires et en différer d'autres et les vétérinaires nous disent « cette fois ci c'est le dernier » ayant peur de ne pas être payés puisque nous n'avons aucune aide publique. »
Des soins vétérinaires qui chiffrent à 11 500 euros depuis le mois de janvier, et l’année n’est pas encore terminée.
Des sauvetages de plus en plus importants...
De nombreux chatons ont été amenés à l'association dans un état catastrophique, les soins pour traiter le coryza représentent un budget important car ils sont tous considérés comme des antibiotiques, tant les injections que les pommades pour les yeux.
Certains ont dû être hospitalisés, mais qui sont malheureusement décédés en clinique.
Il y a Nuage
Ce petit chaton d'environ 2 mois est arrivé dans une maison. Piégé par les propriétaires qui ont contacté l'association pour sa prise en charge. Après un passage en clinique, les radios ont montré une fracture du fémur.
Il a développé un coryza avec conjonctivite, il est sous traitement antibiotique. Le vétérinaire a procédé à des injections dans les yeux pour qu’il ne les perde pas.
Après être resté en quarantaine, Nuage sera proposé à l'adoption dès son complet rétablissement.
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Hermione
Une petite minette qui n’appartenait à personne dans le village, elle était maigre, couverte de puces et de tiques.
Hermione est sourde et souffre d'un cancer aux deux oreilles. L’association fait tout pour éviter l’otectomie des oreilles, c’est-à-dire leur ablation.
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« Nous avons fait faire trois séances de magnétisme et ses oreilles sont déjà nettement plus jolies, la boule sur l'oreille gauche a déjà beaucoup diminué, sa peau n'est plus au sang et prend une très belle apparence, nous souhaitons pouvoir continuer ces soins qui représentent un coût important, mais qui éviteront l'ablation des deux oreilles.
Hermione a été stérilisée et identifiée par puce compte tenu de l'état de ses oreilles.
Hermione est sourde, elle aurait besoin d'une ou deux séances de micro-kiné que nous ne pouvons pas financer actuellement. »
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Elle reprend du poids mais devra rester à la charge de l'association avec une nourriture adaptée à son âge.
Julius
Julius a été trouvé par un passant, agonisant sur la route, il a été emmené en clinique.
Il était dans un état comateux lorsqu’il est arrivé en clinique, en hyperthermie, il était resté plusieurs heures sur le bitume en pleine canicule, les vétérinaires ne savait pas s'il allait survivre, il ne faisait que tourner en rond dans son box, Julius avait en réalité un hématome crânien à la suite d’un choc.
L'hématome s'est résorbé petit à petit et Julius a retrouvé un comportement normal.
Il a été castré et identifié, testé pour le FIV et FeLV, Julius est positif au FeLV et devra resté à la charge de l'association.
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Lolita
L'association a été alertée par plusieurs habitants du village de La Roche de la commune de St. Christophe.
Une minette très affaiblie et son chaton rodaient autour des maisons et rentraient dans les poulaillers pour manger les déchets avec les poules. Personne dans le village ne souhaitait prendre en charge ces deux petites bêtes. Le village étant traversé par une route à grande circulation, les habitants craignaient qu'ils ne se fassent écraser.
L'association a accepté de les prendre en charge, piégés l'un après l'autre, Lolita et son chaton sont sauvages.
Lolita, pourtant jeune, environ 2 ou 3 ans est déjà atteinte d'un cancer aux deux oreilles.
« Elle a été stérilisée, identifiée et déparasitée ainsi que son chaton. Nous devons attendre pour les soins des oreilles, elle aurait besoin de plusieurs séances de magnétisme. Pour l'instant elle reste à la charge de l'association, si elle devient plus sociable, elle et son chaton seront proposés à l'adoption. »
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Sony
Sony a été trouvé sur une aire de repos, vers le village de St. Julien Du Pinet en Haute-Loire. Très craintif, il rôdait à côté de containers à poubelles ou il trouvait quelques déchets et s'enfuyait ensuite dans les bois pour se cacher.
Il a probablement été jeté lors des vacances car le vétérinaire a remarqué une malformation de la mâchoire qui fait pensait à une fracture à la suite d’un choc.
Déshydraté, squelettique, pouilleux Sony n'aurait pas survécu sans aide.
« Sony a déclaré un gros coryza que nous avons beaucoup de mal à faire passer. Il semblerait que le virus ait muté, il faut plusieurs visites chez le vétérinaire avec des protocoles différents. »
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C'est un jeune chat d'environ 10 mois, il a été castré, identifié, déparasité, et testé pour le FIV et FeLV qui sont négatifs. Sony est pour l'instant à la charge de l'association.
Bientôt il devra être opéré car il souffre d’un polype dans le nez. Je ne peux le faire opérer maintenant car c’est très cher et la clinique spécialisée est dans une autre région loin de l’association.
Tyson
Tyson, a été pris en charge à la suite d’un appel téléphonique d'une dame de la commune de Lantriac en Haute-Loire ou les chats ne cessent de se reproduire. Nous nous sommes rendues sur place pour piéger ce chat blessé et le transporter chez le vétérinaire.
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Tyson n'arrivait plus à poser sa patte, il avait du mal à se déplacer et ne pouvait plus courir et échapper aux prédateurs. Ses plaies aux pattes faisaient penser à des brûlures. Après l’intervention des vétérinaires et sur leurs conseils, Tyson ne pouvait pas être relâché dans son milieu de vie ou ses plaies risquaient de s'infecter.
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Il a été mis en box pour trois semaines de convalescence il restera à la charge de l’association.
PLUME
Cette minette a trouvé à l’association, elle rôdait autour. Très sociable elle ne partait plus du terrain. Cette douce minette squelettique a été placé au chaud, mais quelques temps plus tard la morphologie de Plume devenait inquiétante, sont ventre gonflait.
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Plume est partie en clinique ou la vétérinaire a confirmé une grossesse. Mais trois mois plus tard Plume n'avait toujours pas accouché, Plume a été emmenée dans une autre clinique qui a détecté une masse énorme dans le ventre.
Plume a dû subir en urgence une splénectomie, une ablation de la rate. L'intervention était délicate et Plume ne pesait pas plus de 2 kg, mais tout s’est bien passé.
Elle a été stérilisée et identifiée le jour de l’intervention.
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« Aujourd’hui, Plume souffre d'un polype à l'oreille que nous faisons soigner par magnétisme, ce qui a un coût important, 60 euros la séance. Elle a eu trois séances mais faute de moyen, nous devons attendre pour continuer les soins. Si nous ne pouvons pas faire rapidement les autres séances, son état va se dégrader. »
Zoé
La propriétaire de Zoé est décédée seule dans sa maison, laissant un mot sur sa table de cuisine expliquant qu'elle souhaitait, s'il lui arrivait quelque chose, que ses animaux soient emmenés à l'association Le Jardin Des Chats.
« Lorsque l'association a été contactée, nous n'avons pas eu le cœur de refuser. Zoé et son frère Léo, malheureusement décédé en clinique quelques semaines plus tard.
Zoé a été hospitalisée à plusieurs reprises, âgée d'une douzaine d'année, elle refusait de s'alimenter et souffrait de démodécie. Les vétérinaires ont fait de nombreuses analyses sans rien découvrir qui expliquait son état. »
Aujourd'hui elle est sortie de clinique et commence à reprendre un peu de poids et de vitalité. Son mal reste un mystère.
Zoé n'est pas très sociable et restera à la charge de l'association avec une alimentation spécifique adaptée à ses besoins.
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Selvans
Selvans a été trouvé par des promeneurs qui allaient écouter le brâme du cerf dans les bois de Séneujols en Haute-Loire.
La bouche de Selvans était en sang et ses yeux en mauvais état.
Dans un premier temps ils ont contacté une amie très impliquée dans la protection animale qui a accepté de l'accueillir. Il était tard et toutes les cliniques étaient fermées.
A la vue des blessures, ils ont contacté l'association pour sa prise en charge. Ne pouvant pas le recevoir le soir même, nous avons donné les conseils pour les premiers soins et Selvans a été emmené en clinique le lendemain à la première heure.
Il souffre d'un coryza et a certainement été heurté par un véhicule. C'est un petit miraculé d'un mois 1/2, il n'a pas de fracture de la mâchoire, juste une plaie à la lèvre et au menton.
Il a été adopté dernièrement.
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Nanou
L'association a été contacté par une employée municipale de la commune d'Yssingeaux pour ce chat jeté à la rue par sa propriétaire sur les conseils de son médecin qui lui a dit qu'elle ne pouvait pas garder son chat avec ses problèmes d'asthme.
Depuis plusieurs mois Nanou errait dans la rue, se camouflant dans les buissons. Blessé à la patte et sur la tête, le corps couvert d'écorchures. L'association a accepté de le prendre en charge, âgé de 5 ans.
Il a été adopté
Et pleins d’autre chats...
Un chaton avec un moignon...
Ce chaton a été aperçu par les employés municipaux de la ville du Puy-en-Velay lors des entretiens des espaces verts. Ils ont immédiatement contacté l'association, un piège a été placé sur le site et le jeune chat a pu être capturé dans la journée et emmené en clinique.
C'est un jeune chat d'environ 5 mois, il n'est pas en trop mauvais état général, il a été déparasité, castré et identifié. Il semblerait que son moignon soit une malformation de naissance. Pour l'instant le vétérinaire préconise de le garder et observer ses déplacements. Nous ne savons pas, pour l'instant, s'il faudra procéder à l'amputation de sa patte.
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Un chat qui bave...
Pour lequel il a fallu plusieurs jours de traque avant de pouvoir le piéger et le descendre en clinique. Il souffrait d'une importante stomato-gingivite avec ulcères sur la langue. Après les soins il a été placé plusieurs jours en box avant d'être relâché.
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De nombreux chats des rues ont été pris en charge par l'association pour des problèmes de bouche, des gingivites, des ulcères...
Comment tenir ?
« Je ne sais pas ce qui s'est passé cette année, alors que nous étions arrivées à stabiliser les naissances sur plusieurs sites de nourrissage, il semblerait que de nombreux chats se soient retrouvés à la rue à la suite de décès ou des déménagements, malheureusement ces animaux n'étaient pas stérilisés et de nombreux chatons sont apparus, il faut absolument que nous puissions les faire opérer avant la fin de l'année. Nous avons comptabilisé au moins 10 mâles et une vingtaine de femelles.
Nous sommes dans un état de stress et d’angoisse permanent qui n'est bon ni pour nous, ni pour les animaux. »
Nous devons sauver Nadine et les 400 chats de l’association.
Sans notre aide, Nadine devra fermer l’association !
Que vont devenir les 400 chats ?
MOBILISONS-NOUS !
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6 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à Nadine de mettre aux normes sanitaires 30 chats et l’aidera à financer les croquettes et les soins vétérinaires des chats qui sont en attente d’opérations et de traitements.
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AnimauxMerci pour les 400 chats
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